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AccueilÀ propos de nousGroupes de la CommissionConseil des jeunes de la CSMC

Conseil des jeunes de la CSMC

À propos de nous

La CSMC a mis sur pied le Conseil des jeunes en 2008 afin d’offrir à des jeunes (âgés de 18 à 30 ans) qui ont un savoir expérientiel de la maladie mentale ou des problèmes associés à la santé mentale, à titre personnel ou par l’intermédiaire d’un proche, l’occasion de s’exprimer.

Avec deux tiers des adultes ayant un problème de santé mentale ou une maladie mentale qui affirment que leurs symptômes sont apparus lorsqu’ils étaient jeunes, il est essentiel de comprendre leurs besoins et leur réalité pour pouvoir améliorer notre système de santé mentale.

De plus, on estime que 1,2 million d’enfants et de jeunes sont touchés par la maladie mentale au Canada, pourtant moins de 20 % d’entre eux recevront un traitement approprié. À 25 ans, 1 Canadien sur 5 aura développé une maladie mentale.

Nos objectifs

Les membres du Conseil des jeunes ont comme objectif de :

  • Défendre les intérêts des jeunes qui vivent avec un problème de santé mentale ou une maladie mentale
  • Engager le dialogue avec des réseaux de santé mentale destinés aux jeunes
  • Participer à divers projets de la CSMC
  • Faire entendre la voix des jeunes à la CSMC et dans divers événements publics
  • Promouvoir le rétablissement et inspirer d’autres jeunes.

Nos projects

Transposition des connaissances

Stratégie en matière de santé mentale pour le Canada : Une perspective axée sur les jeunes

Lutte contre la stigmatisation

L’impact de la stigmatisation en matière de santé mentale chez les jeunes

Pratique axée sur le rétablissement

Du pain sur la planche : Le point de vue des jeunes sur les pratiques axées sur le rétablissement

Prenez part à la conversation : #ConseilJeunesCSMC

Membres actuels

Emily Alexander

Emily Alexander

Coprésidente

Em (elle, iel) est une mère queer membre des Premières Nations ayant aussi des ancêtres européens qui ont vécu sur la côte ouest de Terre-Neuve-et-Labrador. En tant que promotrice et conseillère en matière de santé mentale, iel concentre ses efforts sur les groupes en quête d’équité, les personnes ayant vécu un traumatisme et celles faisant face à des obstacles systémiques à l’accès à des soins de qualité.

Actuellement Em Alexander est coordonnatrice en santé communautaire à la Croix-Rouge canadienne et membre du groupe consultatif Voix des patients à l’Association médicale canadienne. Au cours de sa carrière, iel a également été coordonnatrice de la ligne de réconfort pour personnes 2SLGBTQIA+ de l’organisme Planned Parenthood NL et a travaillé aux services de première ligne en sécurité alimentaire chez Food First NL. Em œuvre selon une approche axée sur le rétablissement et tenant compte des traumatismes, tout en respectant les difficultés uniques qu’éprouvent les personnes aux identités multiples.

Iel a siégé à plusieurs groupes et conseils consultatifs de la Commission de la santé mentale du Canada, notamment pour l’élaboration de la Norme nationale sur la santé mentale et le bien-être des étudiants du postsecondaire et le Réseau de mise en œuvre d’une politique de psychothérapie. À titre d’experte en contenu sur la santé mentale des jeunes, Em Alexander a coprésidé le comité de surveillance de l’initiative d’amélioration des soins intégrés pour les jeunes de l’Organisation de normes en santé, et est conseillère du Fonds diversité Bell Cause. Emily est titulaire d’un baccalauréat ès sciences (avec distinction) en psychologie de l’Université Memorial et d’une maîtrise ès arts en psychologie de l’Université de Toronto.

Colbi Mike

Coprésidente

Colbi est une mère, une partenaire et une étudiante en droit du territoire visé par le traité no 6, au centre de la Saskatchewan.

En intégrant le Conseil des jeunes, elle espère partager son expérience passée et présente de jeune mère autochtone en s’attaquant aux obstacles à la santé mentale des mères et aux impacts de l’oppression sur les peuples autochtones.

Colbi a aussi à cœur de faire valoir l’importance de comprendre les droits de la personne, de sensibiliser la population aux répercussions des pensionnats autochtones et d’améliorer l’accès aux services de santé mentale et de traitement des dépendances pour tous.

Alisha Haseeb

Alisha est actuellement inscrite au baccalauréat en sciences de la santé de l’Université McMaster. Au terme de ses études, elle souhaite faire carrière dans le domaine des soins de santé et comprendre le paysage canadien de la santé mentale pour les jeunes, en particulier les communautés autochtones, noires, de couleur, immigrantes et musulmanes auxquelles elle s’identifie. Grâce à ce parcours professionnel, elle espère rendre la médecine plus inclusive et plus accessible et s’attaquer aux obstacles systémiques freinant les demandes d’aide.

Originaire du Pakistan, Alisha a subi de première main les impacts des attitudes culturelles sur le bien-être des communautés minoritaires. En tant que fondatrice de la Section Jack de son école secondaire, elle a créé un espace sûr pour l’exploration et l’éducation sur cette question, marquant ainsi le début de ses efforts de sensibilisation en matière de santé mentale. Depuis, Alisha a fait un stage en tant qu’assistante de projets nationaux auprès de la Société pour les troubles de l’humeur du Canada, assuré la liaison avec son conseil consultatif national de la jeunesse afin d’accroître le financement destiné aux services de santé mentale, organisé le premier sommet de la jeunesse pour la santé mentale dans sa ville natale de Belleville, en Ontario, et s’est portée volontaire comme conférencière dans le cadre des Présentations Jack.

Connor Lafortune

G’chi Waabshka Mukwa ndizhinikaaz miinwaa Nimkiins ndizhinikaaz bineshiinh ndondem Okikendawt ndonjiibaa Anishinaabe nini ndow.

Connor Lafortune est issu de la Première Nation de Dokis, située sur le territoire du traité Robinson-Huron de 1850, dans le nord-est de l’Ontario. Après avoir obtenu son baccalauréat à l’Université de Nipissing, avec une double spécialisation en études autochtones et en égalité des genres et justice sociale, il entame sa première année d’une maîtrise en relations autochtones à l’Université Laurentienne. M. Lafortune est Anishinaabek, queer et francophone. Il travaille principalement dans les sphères de la promotion de la vie, de la réduction des méfaits, de la santé mentale et de l’éducation autochtone, et ce, au sein d’organismes comme la Thunderbird Partnership Foundation, Santé mentale en milieu scolaire Ontario, Cannabis et Psychose Canada et la Commission de la santé mentale du Canada. Connor Lafortune est avant tout poète, activiste, shkaabewis (aidant), de même qu’un être humain compatissant.

En 2021, il a co-créé une trousse de promotion de la vie pour les jeunes Autochtones aux côtés d’un groupe de jeunes Autochtones de partout sur l’île de la Tortue. Depuis la création de cette trousse, Connor a eu l’occasion de prendre la parole lors de la Conférence mondiale sur la prévention du suicide chez les Autochtones, du Sommet sur le bien-être mental du Yukon, de la Conférence de l’Association canadienne pour la prévention du suicide (à deux reprises), entre autres. Il a également mené des recherches auprès de jeunes queers qui consomment du cannabis au Québec.

Garrett Molner

Garrett Molner

Garrett, professionnel de la santé publique d’Edmonton, offre du soutien en cas de crise et aiguille les gens vers des services sociaux, sanitaires et gouvernementaux non urgents pour l’Association canadienne pour la santé mentale. Ces fonctions l’ont amené à chercher des moyens de mieux soutenir les personnes sans domicile qui ont des problèmes de dépendance et de santé mentale et qui se heurtent à des obstacles systémiques en matière d’accès à des soins.

De plus, il est toujours pair navigateur auprès du Centre de recherche communautaire de HIV Edmonton. Il agit notamment comme facilitateur en matière de renforcement des capacités, un rôle qui l’a aidé à reconnaître la valeur des expériences vécues passées et présentes dans le cadre de la prestation de soutien aux membres de la communauté. Grâce à son travail, son appréciation à l’égard du soutien par les pairs n’a fait que grandir, tout comme son désir d’appliquer cette approche au soutien en santé mentale offert aux personnes 2SLGBTQ+. Il cherche aussi des moyens de promouvoir un changement de politiques afin d’accroître la compétence culturelle des fournisseurs de soins de santé mentale pour mieux répondre aux problèmes de santé mentale des communautés 2SLGBTQ+. Passionné par son travail, il se réjouit de faire partie du Conseil des jeunes et de mettre à profit son expérience pour favoriser l’équité en matière de santé mentale.

Garrett est titulaire d’une maîtrise en santé publique avec spécialisation en politique et gestion de la santé de l’Université de l’Alberta.

Jeanne Joannie Fogue Mgamgne

Joannie (elle) est une ardente défenseure de la cause des femmes et des jeunes qui s’emploie à promouvoir la lutte contre la violence, l’égalité des genres, l’éducation sexuelle et la santé mentale par l’élaboration de politiques, la défense des droits et le développement d’un sentiment d’appartenance.

Actuellement en dernière année de baccalauréat en sciences politiques et en littérature française à l’Université de l’Alberta, elle débutera sous peu un stage de recherche et de sensibilisation au Zebra Child & Youth Advocacy Centre.

Joannie a précédemment occupé le poste de vice-présidente de la vie étudiante à l’Union des étudiants de l’Université de l’Alberta, où elle a mené des efforts de sensibilisation non académiques tout en représentant les intérêts de plus de 32 000 étudiants. En 2022, elle a coprésidé le groupe de travail de la Journée mondiale de la justice sociale de l’Université de l’Alberta et organisé l’événement Living Library, soulignant la convergence de la santé mentale et de la justice sociale dans un cadre bilingue. Joannie a aussi joué un rôle essentiel dans l’harmonisation des initiatives avec les priorités du gouvernement fédéral et contribué de manière importante à l’élaboration de la norme nationale de l’Université de l’Alberta en tant que membre du comité consultatif sur la santé mentale.

Sa détermination à enrayer la violence sexuelle et sexiste sur les campus universitaires reste présente dans son rôle actuel de responsable de la défense des droits pour l’organisme Étudiant.e.s pour une culture du consentement Canada. Grâce à son expertise, elle a été invitée à faire partie du groupe d’experts du projet Le courage d’agir : élaborer un cadre pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe dans les établissements d’enseignement postsecondaire au Canada, qui est devenu la pierre angulaire d’un livre blanc complet sur les stratégies visant à répondre aux plaintes de violence fondée sur le genre sur les campus.

Joannie a également obtenu du financement pour un projet d’assistanat auprès de RDÉE Canada auquel elle participe aussi activement, tout en poursuivant des études en entrepreneuriat social à l’École des entrepreneurs du Québec. Ces initiatives visent à créer une plateforme pour les jeunes francophones d’origine africaine en mettant l’accent sur la recherche, la défense des droits et le leadership.

Manvinder Gill

Manvinder Gill

Manvinder Kaur Gill est chercheuse communautaire. Son travail est axé sur la religion, la culture, le colonialisme et la santé. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès sciences et d’un baccalauréat ès arts (avec spécialisation) de l’Université de Winnipeg. Dans sa maîtrise en études religieuses réalisée à l’Université McMaster, elle s’est penchée sur les intersections entre l’alcool et le sikhisme, particulièrement dans l’optique du colonialisme, du genre et des traumatismes intergénérationnels. Manvinder a décroché des bourses de recherche aux Universités de Dehli et de Victoria.

Actuellement boursière du Conseil de recherches en sciences humaines, elle est inscrite à la maîtrise en travail social à l’Université de Toronto, où elle occupe aussi un poste d’assistante à la recherche dans le cadre d’un projet sur le racisme systémique, l’immigration et le bien-être des enfants intitulé « Border(ing) Practices : Systemic Racism, Immigration, and Child Welfare ». Elle effectue également un internat clinique avec stage de recherche à l’organisme Women’s Health in Women’s Hands, un centre de soins communautaires fournissant des soins primaires aux femmes noires et aux femmes de couleur issues des communautés caribéenne, africaine, latino-américaine et sud-asiatique de Toronto. Par son travail, elle cherche à repenser l’histoire coloniale, à consacrer son énergie à des cadres d’amour et de souveraineté et à créer des espaces de co-apprentissage. Manvinder est également cofondatrice d’Asra : The Punjabi Alcohol Resource (asranow.ca), une initiative locale dirigée par les jeunes mettant en œuvre le fruit de ses recherches.

Nagi Abouzeid

Nagi (il/lui) est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université McGill, avec majeure en psychologie, mineure en sciences du comportement et mineure en études sur le genre, la sexualité, le féminisme et la justice sociale. Il est en voie d’obtenir une maîtrise en sciences de la réadaptation à l’Université de Montréal, où ses recherches visent à déterminer s’il existe des différences significatives dans l’acceptabilité perçue des services de santé mentale offerts en ligne au sein de différents groupes sociodémographiques.

Nagi travaille également comme intervenant en situation de crise dans sa communauté depuis près de deux ans. À ce titre, il a rencontré des personnes traversant diverses crises : tendances suicidaires, automutilation, psychose, troubles de l’alimentation, dépression, traumatismes et anxiété. Ses principales tâches consistent à établir des plans d’intervention auprès des clients, à intervenir auprès des personnes qui appellent la ligne d’écoute, et à aider les clients à atteindre leurs objectifs sur le plan personnel et en matière de santé mentale. Parallèlement, Nagi a suivi diverses formations sur la prévention et l’estimation des tendances suicidaires, l’intervention auprès des personnes vivant avec des troubles psychotiques, et les facteurs particuliers liés à la santé mentale dont il faut tenir compte dans le cadre du travail auprès de la population immigrante.

Nagi travaille aussi à temps partiel comme assistant de recherche et modérateur clinique pour le laboratoire Santé mentale des jeunes et technologies (SMJ-techno). Il travaille principalement sur le projet Horyzons-Canada, dont l’objectif premier est de déterminer la faisabilité et l’acceptabilité d’une plateforme d’intervention psychosociale numérique pour soutenir le rétablissement et prévenir les rechutes chez les patients ayant des troubles psychotiques.

Il est aussi membre de DIVERT santé mentale, un programme national de formation pour les chercheurs et les cliniciens en santé mentale dont l’objectif est de favoriser l’amélioration de l’inclusion et de l’accessibilité au sein du système canadien de soins de santé mentale.

Le travail clinique, la recherche et les expériences personnelles de Nagi lui ont permis de saisir le système de soins de santé mentale sous divers jours. C’est pourquoi il se sent maintenant prêt à intensifier ses efforts de promotion du bien-être des jeunes ayant une expérience des plus riches.

Shada Aborawi

Shada est une étudiante militante de l’Alberta inscrite au baccalauréat en sciences politiques et en enseignement des études sociales.

Elle a commencé à s’intéresser à la santé mentale lors du Sommet sur le bien-être des jeunes immigrants de 2019, à Calgary. Sa quête de l’autonomie sociale a débuté après avoir mieux compris certaines des lacunes des services de santé mentale, l’amenant ultérieurement à siéger au comité consultatif des jeunes de Kickstand, un organisme dont le travail s’inspire du modèle des services intégrés pour les jeunes. Depuis qu’elle a rejoint Kickstand, Shada a eu l’occasion de prendre la parole lors de conférences et d’événements, de collaborer avec d’autres jeunes à un balado sur la santé mentale, de participer à des groupes de discussion et à des ateliers sur les services de santé mentale, et de contribuer à l’administration des ressources en matière de santé mentale.

Shada travaille actuellement comme coordinatrice des initiatives de sensibilisation et de défense des droits au Campus Collective Centre de l’Université de Lethbridge, un centre de ressources géré par les étudiants où elle espère poursuivre et développer son travail de défense des droits.

 

Madina Sutton

Madina est une infirmière autorisée en chirurgie vasculaire au Queen Elizabeth II Health Sciences Centre situé à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle a misé sur ses 10 années d’expérience en santé mentale pour devenir une ardente défenseure de la promotion de la santé mentale, de la réduction de la stigmatisation et de la prévention du suicide. Elle a un intérêt particulier pour les jeunes LBGTQ+ et les personnes ayant une incapacité. Pendant plus de six ans, elle a donné des conférences locales, nationales et internationales sur divers sujets, notamment la façon de mobiliser davantage les jeunes patients dans leurs propres soins, de réduire les obstacles à l’accès aux soins, et de favoriser la santé mentale des jeunes. Elle est certifiée en premiers soins en santé mentale (PSSM) et en techniques d’intervention face au suicide (ASIST).

Madina représente le Conseil des jeunes au comité directeur pour le Guide de référence pour des pratiques axées sur le rétablissement de la CSMC et fait la promotion de la Norme sur la santé et la sécurité psychologiques pour les étudiants du postsecondaire de la CSMC dans les provinces des Maritimes.

Elle est bénévole auprès de la Mental Health Foundation of Nova Scotia, du partenariat canadien en éducation postsecondaire pour réduire les méfaits de l’alcool, du groupe de promotion de la santé mentale des étudiants de l’Université Dalhousie, et de Stay Connected, un programme novateur qui facilite la transition des patients adolescents en santé mentale vers le système de soins de santé mentale pour adultes. Elle est aussi bénévole pour le conseil de leadership des familles du IWK Health Centre, le comité de sécurité des patients et de qualité des services médicaux, le groupe des champions du lavage des mains du centre de santé, et le comité consultatif des maladies infectieuses liées au climat de l’Association canadienne des écoles de sciences infirmières. 

Manish Toofany

Manish a immigré au Canada de Maurice avec sa famille lorsqu’il était jeune. Aujourd’hui, Manish habite à Surrey, en Colombie-Britannique, et est membre actif de nombreux programmes de santé mentale, alors qu’il poursuit ses études à l’Université de la Colombie-Britannique. Misant sur ses propres expériences, Manish est devenu un fervent partisan de l’amélioration de l’accessibilité aux soins de santé mentale, surtout pour les personnes ayant des identités marginalisées. Il a vécu certaines de ses expériences les plus mémorables en travaillant dans un centre de soutien par les pairs et pour une ligne de crise dans sa communauté. De plus, il a travaillé auprès de groupes de soutien aux réfugiés et aux immigrants et de réinstallation à Vancouver. Les nombreuses histoires qu’il a entendues l’ont motivé à défendre les intérêts des communautés auxquelles il s’identifie, notamment la communauté LGBTQ2S+, les personnes de couleur, et les nouveaux arrivants au Canada.