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« Nous devons prêter une oreille attentive aux dires des personnes dont les besoins sont les plus grands » : La Commission de la santé mentale du Canada souligne la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales en présentant une nouvelle recherche sur les maladies mentales graves

De la Commission de la santé mentale du Canada

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) est fière de soutenir la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales (SSMM), une campagne nationale d’éducation du public coordonnée par l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale.

La statistique, maintes fois répétée, selon laquelle une personne sur cinq sera confrontée chaque année à un problème ou à une maladie de santé mentale représente aujourd’hui un cri d’alarme familier. Mais, cet appel au secours reste vain si nous ne répondons pas aux besoins des personnes vivant avec les maladies mentales les plus graves. Même si la problématique de la santé mentale au sens large est (enfin) sortie de l’ombre, un épais mystère entoure encore les histoires et les expériences des personnes ayant les besoins les plus importants, au point qu’elles restent presque invisibles.

La récente recherche de la CSMC en matière de politiques sur le sujet montre que les personnes vivant avec des maladies mentales graves couraient non seulement un risque plus élevé de présenter des résultats plus faibles en matière de santé avant la pandémie, mais aussi que leurs besoins ont continué à être relégués au second plan par rapport à d’autres priorités à mesure que la pandémie se propageait. 

Pour de nombreuses personnes ayant une maladie mentale grave, conserver un bon niveau de bien-être passe par la stabilité et la continuité des soins. Cela peut inclure l’accès à des services en personne, comme des services de jour, la psychothérapie, des visites chez un médecin de famille ou un psychiatre, et un soutien continu et fiable par des pairs. Sans prévenir, la COVID a coupé l’herbe sous les pieds d’un groupe déjà vulnérable, déstabilisant ces plans de soins efficacement calibrés.

La pandémie a concrétisé et accéléré le passage aux soins virtuels. Et pourtant, même si ces services répondent aux besoins de nombreuses personnes, il n’a jamais été question qu’ils deviennent une solution universelle. Les soins virtuels peuvent être un obstacle majeur pour ceux qui n’ont pas accès à une connexion Internet à large bande ou qui ne sont pas à l’aise avec la technologie, ce qui signifie qu’ils sont utilisés de manière inégale parmi les personnes vivant avec des maladies mentales graves. Fort heureusement, ceci n’est pas un défi sans solution.

Nous devons financer des chercheurs pour qu’ils s’engagent auprès de personnes vivant avec des maladies mentales graves afin d’étudier la manière dont elles ont été affectées par la pandémie, notamment la manière dont l’accès aux services de haute intensité a été perturbé dans un contexte de manque constant de ressources. Les groupes de soutien par les pairs pourraient constituer une source d’information inestimable pour recueillir et partager des histoires, comme celles publiées par Notre Voix au Nouveau-Brunswick.

Nous devons également mettre en place de meilleurs plans pour faire face aux éventuels événements perturbateurs comme la pandémie, en prévoyant des lignes directrices pour le financement d’un accès ininterrompu aux soins axés sur la personne.

Plus important encore, lorsque nous commençons à construire un meilleur système de soins, nous avons besoin de personnes ayant un savoir expérientiel en matière de santé mentale pour travailler à nos côtés afin de combler les lacunes dans les soins virtuels au moyen d’un continuum de services de santé mentale communautaires.

Nous ne pouvons tout simplement pas construire un tel système sans être guidés par les voix des personnes vivant avec une maladie mentale grave. En cette Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, rappelons-nous de leur prêter une oreille attentive.

Michel Rodrigue
Président et directeur général, Commission de la santé mentale du Canada

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