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Les personnes transgenres et le suicide – Fiches d’information

Les personnes transgenres (trans) font face à des facteurs de stress particuliers, comme le stress ressenti lorsque leur identité de genre n’est pas affirmée. Les personnes transgenres subissent également des incidences plus élevées de discrimination et de harcèlement que leurs homologues cisgenres et, par conséquent, ont une moins bonne santé mentale. Elles sont également plus à risque de se suicider, car elles sont deux fois plus susceptibles de songer au suicide et de faire une tentative de suicide que les personnes LGB (Haas et coll., 2011; McNeill et coll., 2017; Irwin et coll., 2014).

IDENTITÉ DE GENRE fait référence à la conception personnelle de sa place sur le continuum de l’identité sexuelle; le genre auquel on s’identifie peut être le même que celui attribué à la naissance, ou être différent.

TRANSGENRE (TRANS) est un terme générique qui englobe un large éventail d’identités sexuelles et d’expressions de genre. Les personnes transgenres ne s’identifient pas entièrement, ou ne s’identifient que partiellement, au sexe associé au genre qui leur a été attribué à la naissance (Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, 2017).

POURQUOI LES PERSONNES TRANS SONTELLES À RISQUE?
Certains facteurs exposent les personnes transgenres au risque de suicide, nuisent à leur santé mentale et peuvent éventuellement donner lieu à des idées suicidaires :

  • Préjudice institutionnel qui se manifeste par le biais des lois et des politiques qui créent des inégalités et (ou) qui n’offrent aucune protection contre la discrimination
  • Expérience de discrimination (transphobie) sous forme de harcèlement physique ou verbal, d’agression physique ou sexuelle
  • Manque de soutien de la part des parents et des autres membres de la famille
  • Stress lié à la peur de la transition, notamment les réactions négatives et les perturbations de la vie, ainsi que la prise en considération des risques associés aux interventions médicales et de la période de rétablissement parfois longue
  • Dysphorie de genre ou la détresse causée par la contradiction vécue entre le genre physique ou attribué et le genre avec lequel la personne s’identifie

Qu’est-ce qui peut contribuer à réduire les risques?Sur un fond sarcelle clair, on trouve un texte on sarcelle foncé, « Un jeune transgenre sur trois a tenté de se suicider au cours de la dernière année ». La citation est Veale, 2015.

  • Relations solides avec la famille et les amis qui offrent des liens de soutien
  • Transition médicale complétée (si cette transition est souhaitée)
  • Conscience de soi et acceptation
  • Accès à des soins de santé offrant la réassignation sexuelle
  • Ne pas avoir accès à des moyens de s’enlever la vie, tels que des armes à feu ou des médicaments potentiellement mortels
  • Acceptation de son nom et des pronoms associés à la nouvelle identité (Bailey et coll., 2014; Bauer et coll., 2015a; Haas et coll., 2011; SPRC, 2008)

SIGNES PRÉCURSEURS
Tout changement important dans le comportement ou l’humeur d’une personne pourrait être un signe avantcoureur de suicide. Voici quelques exemples de signes associés au suicide :

  • Désintérêt pour un passe-temps ou une activité qui était synonyme de plaisir avant
  • Perte de contact avec ses amis ou sa famille (ne pas appeler autant qu’avant, ne pas sortir)
  • Changement des habitudes alimentaires ou de sommeil
  • Augmentation de la consommation de drogues et (ou) d’alcool, et abus

Si vous remarquez un des signes de détresse suivants chez quelqu’un, portezlui immédiatement secours en appelant le 9-1-1 ou en communiquant avec le centre local de soutien en cas de crise :

  • Menacer de se blesser ou de se suicider
  • Parler ou écrire au sujet de la mort ou du suicide
  • Chercher des moyens de se suicider (American Association of Suicidology, 2018)

Que pouvons-nous tous faire pour réduire le risque de suicide chez les personnes trans?

Si vous connaissez quelqu’un qui présente des signes avant-coureurs de suicide, discutez ouvertement avec lui, sans porter de jugement. Vous pouvez commencer la conversation en lui faisant part de vos inquiétudes : « Tu sembles avoir beaucoup de problèmes avec ta famille récemment. Est-ce que ça va? » Écoutez la personne, soyez là pour elle. Vous n’avez pas à lui proposer de solutions. Si la personne semble découragée ou qu’elle a l’impression d’être un fardeau pour son entourage, interrogez-la sur ces sentiments. Puis, posez-lui la question suivante directement : « Est-ce que tu penses au suicide? » (Substance Abuse and Mental Health Services Administration, 2010).

Assurez-vous que les personnes trans se sentent respectées lorsqu’elles affirment leur identité sexuelle. Utilisez le nom et les pronoms choisis, ainsi qu’un langage adapté et inclusif. Si vous n’êtes pas certain des termes à utiliser, portez attention aux termes que la personne utilise ou demandez-lui tout simplement. (Russell et coll., 2018).

Le bien-être des personnes transgenres peut être grandement affecté par les caractéristiques, les normes, les pratiques et les espaces des milieux institutionnels.Sur un fond sarcelle clair, on lit un texte en sarcelle foncé, « Les personnes trans sont deux fois plus susceptiables de songer au suicide et faire une tentative de suicide que les personnes LGB. La citation est Irwin et coll., 2014.

  • Les écoles devraient mettre en œuvre des politiques et des procédures de sécurité visant à lutter expressément contre la transphobie (Saewyc, 2014)
  • Les professionnels de la santé devraient recevoir une formation sur la diversité des sexes et la santé des personnes trans, puisque celles-ci requièrent souvent des soins spécialisés (Veale et coll., 2015). L’enquête TransPulse a révélé que la moitié des répondants transgenres avouaient être mal à l’aise de discuter de problèmes de santé trans avec un médecin, et que 38 % avaient vécu au moins une expérience négative liée à leur identité transgenre (Bauer et coll., 2015a)
  • Les parents et les membres de la famille des personnes trans devraient les accepter pleinement et se montrer solidaires (Bauer et coll., 2015b)
  • Toutes les institutions devraient faire en sorte que les personnes transgenres aient accès à des salles de bains et à des logements sur le campus qui sont adaptés au genre (Seelman, 2016)

Que peuvent faire les personnes trans pour rester en bonne santé mentale?

  1. CONSIDÉRER COMMENT FAIRE LA TRANSITION.
    La décision de commencer un processus de transition est personnelle. La transition peut comporter une combinaison d’éléments sociaux, physiques, médicaux et juridiques.
  2. PRIORISER LES RELATIONS POSITIVES
    Il est important de téléphoner, d’envoyer des textos et de passer du temps avec les amis et les membres de la famille qui offrent leur soutien. Songer à tendre la main à d’autres personnes transgenres, en particulier des pairs.
  3. TROUVER UN FOURNISSEUR DE SOINS DE SANTÉ INCLUSIF ET OUVERT À LA RÉASSIGNATION SEXUELLE.
    Ceci est essentiel pour assurer la sécurité et le confort lors de l’accès aux services de soins de santé.
  4. ALLER CHERCHER DE L’AIDE EN CAS DE BESOIN!
    Lorsque les difficultés de la vie semblent insurmontables, il faut en parler à un proche, appeler la ligne locale d’écoute téléphonique, ou encore la Trans Lifeline au : 877-330-6366.
Sur un fond blanc, on lit dans texte orange, « Chez les personnes en transition, 67% pensaient au suicide avant les interventions médicales, mais seulement 3% songeaient après leur transition ». La citation est Bailey et coll., 2014.
À droit, on trouve une représentation graphique : deux cercles en orange. Le cercle à gauche est plein aux deux tiers pour représenter le 67%. Le cercle à droit a un petit parti rempli pour représenter le 3%.
Chez les personnes en transition, 67% pensaient au suicide avant les interventions médicales, mais seulement 3% songeaient après leur transition (Bailey et coll., 2014)

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