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La Commission de la santé mentale du Canada exhorte les premiers ministres à placer la santé mentale au cœur de leur réunion de demain

De la Commission de la santé mentale du Canada

La rencontre de demain, qui réunira les premiers ministres du Canada et des provinces, offre une véritable occasion de souligner la nécessité d’investir davantage dans les services de santé mentale.

De nouveaux résultats de sondage fournis par la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) révèlent que le nombre de personnes au Canada déclarant jouir d’une bonne santé mentale a chuté de 23 %, passant des deux tiers de la population à moins de la moitié. À la lumière de cette tendance, les investissements dans la promotion de la santé mentale, la prévention de la maladie mentale et l’accès aux soins Faire valoir les arguments en faveur des investissements dans le système de santé mentale du Canada à l’aide de considérations économiques sont plus urgents que jamais. L’injection de nouveaux fonds maintenant permettra en outre de réduire les coûts pour la prochaine génération.

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière des disparités de longue date dans les résultats en matière de santé physique; les personnes à faible revenu et racialisées sont en effet beaucoup plus susceptibles de contracter le virus. Mais une attention tout aussi soutenue doit être accordée aux résultats en matière de santé mentale. L’actuelle mosaïque de services offerts au Canada n’est pas prête à affronter le défi qui l’attend, particulièrement en ce qui concerne les populations qui sont déjà vulnérables.

Un des moyens de prévenir une pandémie de maladie mentale faisant écho à la pandémie de coronavirus est de consacrer des normes nationales sur l’accès aux services de santé mentale, de manière à uniformiser une fois pour toutes l’accessibilité des soins de santé mentale et de santé physique. Pour assurer une véritable équité, nous devrons toutefois adopter une démarche favorisant une meilleure collaboration entre tous les secteurs, de la santé à l’éducation en passant par la justice et les services sociaux.

Si nous travaillons ensemble, l’héritage laissé par notre réponse collective à la COVID-19 pourrait être une innovation inédite. Aujourd’hui, tous les habitants du Canada peuvent gratuitement obtenir du soutien en santé mentale grâce à un service en ligne qui a été conçu – pratiquement du jour au lendemain – pour répondre à un besoin.

Si nous sommes parvenus à accomplir cet exploit, dont nous osions jadis à peine rêver, imaginez l’avenir radieux qui pourrait nous attendre. Nous appelons les dirigeants fédéraux, provinciaux et territoriaux à saisir cette occasion pour collaborer, innover et proposer des solutions en matière de santé mentale, et ce, dès maintenant, afin de nous éviter une facture salée plus tard.

Louise Bradley
Présidente et directrice générale, Commission de la santé mentale du Canada

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La Commission de la santé mentale du Canada se veut être un moteur du changement. Elle est un organisme conçu pour proposer des recommandations qui amélioreront le réseau de la santé mentale à l’échelle nationale. La Commission n’intervient pas directement pour faire valoir les droits d’individus en particulier, elle n’offre pas de services de proximité ni n’assure la prestation d’autres services ou de ressources locales.