Aujourd’hui, j’ai écrit un article de blogue pour nous aider à tous nous rappeler l’importance de vérifier comment les autres vont.
En cette période de pandémie COVID-19, nous sommes nombreux à avoir des difficultés que nous n’avons peut-être encore jamais rencontrées, ce qui peut être extrêmement difficile à gérer.
Cependant, sans l’oublier, nous devons essayer de ne pas oublier non plus que pour pouvoir donner du soutien aux autres, nous devons d’abord prendre soin de nous-mêmes. Certains auront tendance à aider naturellement, ce sont ceux vers qui nos amis et notre famille se tournent en cas de stress, et il est très important que nous puissions présenter le meilleur de nous lorsque nous soutenons ceux qui nous entourent.
L’un des sujets de discussion approfondie dans la formation de PSSM est l’idée de vérifier comment les autres vont. Nous savons que l’isolement peut mener à une santé sociale déficiente, ce qui affecte notre propre santé mentale; c’est pourquoi aujourd’hui, je vous encourage à vérifier comment vont les personnes qui vous entourent. Veillez à ce qu’elles aient les soutiens nécessaires en place; demandez si elles ont de la famille, des amis ou des voisins à qui elles peuvent parler tous les jours, que ce soit en personne (en respectant la distanciation physique) ou en ligne. Demandez-leur ce qu’elles font pour passer le temps ou même organisez un appel téléphonique ou visuel tous les jours pour voir comment elles vont.
J’ai en particulier à l’esprit les personnes âgées vivant seules, puisque ce sont elles qui pourraient bénéficier de cette vérification quotidienne.
Lorsque vous demandez à un ami comment il va, il est très important de ne pas oublier que ce n’est pas juste de sa santé physique que l’on parle, mais aussi de sa santé mentale. Demandez-lui comment il gère tout et prenez le temps d’écouter et de valider ses craintes éventuelles. Cette période offre beaucoup d’incertitudes, mais donnez des faits : si quelqu’un a peur de pénurie de nourriture dans les épiceries, rappelez-lui que les tablettes sont renflouées tous les jours et que les épiceries demeurent ouvertes. Dites-lui que vous êtes là pour lui s’il a besoin de quoi que ce soit, et qu’il peut toujours vous appeler pour parler.
Parfois, nous n’avons besoin que de quelqu’un à qui parler, et, en fait, c’est l’un des types de soutien les plus importants que nous pouvons apporter. Nous pouvons tous faire notre part pour contribuer à créer un espace sécuritaire et rester présents, en apportant empathie et compréhension. Vous seriez surpris de voir l’effet positif que cela peut avoir sur quelqu’un.
Si vous avez l’impression qu’une personne a de la difficulté avec sa santé mentale et pourrait bénéficier de soutiens supplémentaires, n’hésitez pas à vous familiariser avec les ressources locales et nationales et à lui donner cette information. Faites des recherches pour savoir si votre région a un centre de détresse ou une ligne d’appel d’urgence, ou des ressources pour un groupe d’âge en particulier, comme Jeunesse j’écoute pour les enfants.
Travaillons ensemble pour prendre soin de nous et de ceux qui nous entourent.
Denise Waligora détient un baccalauréat de sciences et plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la santé mentale. Avant de se joindre à la Commission de la santé mentale à titre de spécialiste de la formation pour Premiers soins en santé mentale en 2011, Denise a travaillé en soins infirmiers psychiatriques, comme directrice de programme résidentiel, comme thérapeute ICI au CHEO, comme travailleuse à l’intervention d’urgence et gestionnaire de cas dans un programme judiciaire. Denise anime la formation de PSSM depuis 2008 et L’esprit au travail depuis 2019.