Ottawa (Ontario) – Une nouvelle étude menée par la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) fait valoir des arguments convaincants sur la nécessité sociale et économique de répondre aux besoins particuliers des immigrants, des réfugiés et des groupes ethnoculturels et racialisés (IRER) ainsi que des populations racialisées nées au Canada.
Le rapport, Arguments en faveur de la diversité : Favoriser l’amélioration des services de santé mentale pour les immigrants, les réfugiés et les groupes ethnoculturels ou racialisés (AFD), fournit des données empiriques aux décideurs politiques et aux planificateurs du système sur les disparités actuelles en santé mentale. Il montre par ailleurs les économies qui pourraient être réalisées en comblant cet écart.
« Les provinces et les territoires ont été très réceptifs à nos travaux antérieurs sur cette question, affirme Louise Bradley, présidente-directrice générale de la CSMC. Ils étaient impatients de nous voir formuler des arguments pour l’investissement qui pourraient constituer le fondement d’une intervention. »
Le rapport Arguments en faveur de la diversité (AFD) est le fruit d’une collaboration de recherche pluriannuelle entre la CSMC et les chercheurs du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM) ainsi que de l’Institut Wellesley. Le rapport énonce les raisons pour lesquelles il faut immédiatement développer des services appropriés pour les populations IRER et ce qui peut être fait pour améliorer les services existants.
Comme le souligne le rapport, une approche uniforme ne convient pas à tout le monde. Les groupes IRER diversifiés au Canada ont besoin de services adéquats et adaptés à leur culture.
« Afin d’assurer un accès équitable aux services de santé mentale aux groupes IRER, il faut tenir compte de l’équité dans la planification du système de santé, établir des objectifs et nommer les personnes responsables de la mise en œuvre des changements », explique le Dr Kwame McKenzie, cochercheur principal du projet et directeur de l’équité en santé au CTSM. « En tant que pays comptant une population diversifiée et une économie du savoir grandissante, il est important d’investir dans la santé mentale de l’ensemble de la population du Canada et nous ne pouvons pas permettre de négliger qui que ce soit. »
La CSMC passe à l’étape suivante pour répondre aux besoins de l’un de ces groupes. « Nous sommes prêts à soutenir cette étude en investissant nous-mêmes », de dire Mme Bradley, qui a annoncé aujourd’hui que la CSMC fournira des fonds au projet sur la santé mentale des réfugiés. Il s’agit un cours éclairé par des données probantes qui est offert en ligne, en français et en anglais, pour aider les fournisseurs de services d’établissement sociaux et de santé à acquérir des connaissances et des compétences relatives aux besoins des réfugiés. Le cours est offert gratuitement en Ontario. Cependant, la CSMC s’engage à former 300 fournisseurs de services à l’extérieur de la province.
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