Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.

AccueilCentre des médias › 8 avril 2014 – Une étude novatrice démontre l’efficacité de l’approche Logement d’abord dans la lutte à l’itinérance

8 avril 2014 – Une étude novatrice démontre l’efficacité de l’approche Logement d’abord dans la lutte à l’itinérance

Cette communiqué a été publié en 2014. Les données peuvent ne plus être à jour.

Ottawa, Ontario | Le mardi 8 avril 2014

Les conclusions d’une nouvelle étude phare que la Commission de la santé mentale du Canada a dévoilées aujourd’hui illustrent l’efficacité manifeste de l’approche Logement d’abord dans la lutte à l’itinérance au sein de la population atteinte de maladie mentale. L’étude a été dévoilée lors d’un événement auquel participait l’honorable Candice Bergen, ministre d’État au Développement social, ainsi que des leaders du milieu de la santé mentale.

« Le projet Chez Soi indique que cette approche peut être mise en place au Canada. Disposer d’un logement signifie bien plus qu’avoir un toit. Un logement apporte un sentiment de dignité, de sécurité et, surtout, d’espoir, a déclaré la directrice générale de la Commission, Louise Bradley. Nous sommes fiers de collaborer avec de précieux partenaires pour mener cette tâche à bien. Des solutions audacieuses de cette trempe cadrent parfaitement avec notre mandat. »

« Outre le fait de ‘sortir’ des personnes itinérantes de la rue, des logements permanents et sécuritaires offrent une base à partir de laquelle elles peuvent cheminer. Elles retrouvent l’espoir. C’est là l’élément clé de l’approche Logement d’abord. »

Le projet Chez Soi a vu le jour en 2008 grâce à des investissements de 110 millions de dollars du gouvernement fédéral. Il a été mis en œuvre à Vancouver, Winnipeg, Toronto, Montréal et Moncton. Plus de 2 000 personnes ayant une maladie mentale en situation d’itinérance ont été recrutées. Les conclusions de ce projet montrent entre autres que :

  • Le taux de stabilité résidentielle des participants s’est accru dans toutes les régions à l’issue d’une période de deux ans,
  • Ce type de programme est efficace dans des circonstances et chez des populations d’origine ethnoculturelle diverses,
  • Chez les participants dont les besoins sont plus élevés, l’approche Logement d’abord s’est avérée particulièrement rentable : pour chaque tranche de 10 dollars investie, les économies étaient de l’ordre de 21,72 dollars.

« Le Canada a tracé la voie en menant l’étude la plus importante de ce type au monde, a ajouté la ministre d’État fédérale au Développement social, Candice Bergen. Nous avons maintenant la preuve que l’approche Logement d’abord est efficace pour lutter contre l’itinérance. Je suis fière de célébrer la réussite du projet Chez Soi avec nos partenaires de la Commission de la santé mentale du Canada alors que nous nous apprêtons à mettre cette approche en œuvre au Canada. »

Chaque année, pas moins de 200 000 Canadiens se trouvent en situation d’itinérance. Chaque jour, 30 000 passent la nuit dans la rue. L’itinérance gruge l’économie canadienne de 7 milliards de dollars chaque année.

Le Canada fait figure de chef de file en ce qui concerne l’approche Logement d’abord. Bien que New York ait été la première ville qui l’ait mise à l’essai dans le cadre du projet Pathways to Housing, la Commission de la santé mentale du Canada a continué à la faire connaître de par le monde. Un projet Chez Soi a ainsi vu le jour en France et une conférence portant sur cette approche a été organisée au Portugal. Le projet a aussi été présenté à Chicago à l’occasion d’une conférence internationale récente portant sur l’approche Logement d’abord ainsi qu’à la conférence de l’automne 2013 de l’Union européenne portant aussi sur ce thème.

Les conclusions du projet pancanadien Chez Soi figurent ici.  Pour aider les collectivités intéressées par l’approche Logement d’abord, les enseignements tirés du projet Chez Soi et d’autres programmes canadiens ont été incorporées à un guide de planification et de mise en œuvre de programmes basés sur cette approche. Ce guide en ligne sera accessible en mai 2014 sur les sites Internet de la Commission de la santé mentale du Canada et du réseau Homeless Hub.
 


À PROPOS DE LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA
La Commission se veut un moteur du changement. Elle collabore avec des partenaires pour changer l’attitude de la population canadienne à l’égard des problèmes de santé mentale et pour améliorer les services et le soutien. Elle entend aider les personnes confrontées à un problème de santé mentale à mener une vie productive et enrichissante. La Commission de la santé mentale du Canada est financée par Santé Canada. Ensemble, nous suscitons le changement.
www.commissionsantementale.ca

Renseignements : 
Katherine Cormack, directrice du Service des communications
Commission de la santé mentale du Canada
Cellulaire : 1-403-620-2339
kcormack@commissionsantementale.ca

PARTAGEZ CETTE PAGE

Nous joindre
Renseignements généraux:

350, rue Albert, bureau 1210
Ottawa (Ontario) Canada K1R 1A4
Tél : 613.683.3755
Téléc : 613.798.2989

Courriel :
infocsmc@commissionsantementale.ca

Les médias sont invités à communiquer avec :

Tél : 613.683.3748
Courriel : 
media@commissionsantementale.ca

La Commission de la santé mentale du Canada se veut être un moteur du changement. Elle est un organisme conçu pour proposer des recommandations qui amélioreront le réseau de la santé mentale à l’échelle nationale. La Commission n’intervient pas directement pour faire valoir les droits d’individus en particulier, elle n’offre pas de services de proximité ni n’assure la prestation d’autres services ou de ressources locales.