Au nom de la Commission de la santé mentale du Canada, Louise Bradley, sa présidente-directrice générale, a fait la déclaration suivante :
« La Commission de la santé mentale du Canada applaudit les investissements du gouvernement du Canada pour remédier au financement insuffisant qui règne dans le système de soins de santé mentale au pays.
On sait depuis longtemps que les services sous-financés du Canada ne suffisent pas à répondre à la demande croissante. En effet, les services de santé offerts aux communautés autochtones, aux vétérans et dans les milieux correctionnels accusent un écart important.
Il est très encourageant de constater que pour la première fois depuis des décennies, le gouvernement fédéral fait une priorité des investissements dans le système de santé mentale, de concert avec les provinces et les territoires. Comme le mentionne le rapport Faire valoir les arguments en faveur des investissements dans le système de santé mentale du Canada à l’aide de considérations économiques, c’est en faisant des dépenses judicieuses dans des pratiques qui reposent sur des données probantes que nous obtiendrons des dividendes.
Nous sommes particulièrement heureux que le gouvernement effectue des investissements des plus nécessaires dans les communautés autochtones et qu’il propose d’appuyer les services des guérisseurs traditionnels pour répondre aux besoins en santé mentale. Il s’agit d’un geste petit mais important pour réparer les dommages causés par des décennies de racisme et d’inégalité.
Nous sommes également encouragés par les investissements prévus au budget de 2017 dans le logement et espérons qu’une approche de type Logement d’abord sera appliquée à cet important déterminant social de la santé.
Par ailleurs, l’accent du budget sur le bien-être mental est de bon augure et nous croyons que ces nouvelles ressources permettront de répondre à un besoin de taille.
Qui plus est, la santé mentale des détenus est ignorée depuis longtemps et nous appuyons fermement les investissements en vue d’améliorer les services de santé mentale dans les établissements correctionnels.
Grâce à ces nouveaux dollars, le Canada pourra améliorer ses investissements passés relativement modestes en santé mentale comparativement aux autres pays développés. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, le Canada est en queue de peloton depuis déjà trop longtemps.
Cela dit, il ne faut pas perdre du vue que l’affectation de fonds n’est que la moitié de la bataille, car il faudra faire preuve de collaboration, d’innovation et de volonté pour que cet argent soit dépensé au bon endroit et pour mettre fin au statu quo.
Il faut agir dès maintenant. »
À PROPOS DE LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA
La Commission se veut un moteur du changement. Elle collabore avec des centaines de partenaires pour changer l’attitude de la population canadienne à l’égard des problèmes de santé mentale et pour améliorer les services et le soutien. Elle entend aider les personnes confrontées à un problème de santé mentale à mener une vie productive et enrichissante. Ensemble, nous suscitons le changement. La Commission de la santé mentale du Canada est financée par Santé Canada.
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