La COVID-19 a exacerbé les facteurs de stress tels que le logement précaire, l’insécurité alimentaire, la pauvreté et la perte d’emploi. Les inégalités s’étant aggravées, il est devenu essentiel de comprendre comment les systèmes de santé et les communautés devraient se préparer aux effets à long terme de la pandémie sur la santé mentale.
La nouvelle recherche, élaborée dans le cadre de notre partenariat avec I’Institut Wellesley, a examiné les effets de la COVID-19 sur la santé mentale et le bien-être des adultes racialisés en âge de travailler qui vivent dans la région du Grand Toronto. L’étude s’est intéressée aux expériences des personnes issues de ces communautés, notamment les représentants d’organisations communautaires.
Notre discussion de groupe virtuelle marquera la première présentation publique de cette recherche, laquelle a tenté de mettre au premier plan les perspectives de la communauté en abordant les inégalités et les enjeux liés à la COVID-19, ainsi que les répercussions sur la santé mentale.
Cet événement en direct se déroulera en anglais et offrira une interprétation en langue des signes américaine, une traduction en français en direct, ainsi qu’un sous-titrage simultané en anglais et en français.
Hôte et modérateur :
- Dr. Kwame McKenzie, PDG, Institut Wellesley
Presenters:
- Sarah Sanford, Institut Wellesley : Sarah a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto, où elle a exploré la question de la préparation aux pandémies dans le cadre des politiques de santé mondiales, sous l’angle de la théorie sociale critique. Ses travaux de recherche et d’élaboration de politiques ont porté sur l’accès aux médicaments sur ordonnance, la communication entre les systèmes de santé, ainsi que la réglementation en matière de santé et de sécurité dans les milieux de travail précaires. Elle s’intéresse particulièrement à la mise en œuvre d’approches qualitatives pour comprendre comment les conditions sociales et économiques engendrent des inégalités sanitaires. Ses travaux récents ont porté sur le logement supervisé, la santé mentale et les expériences entourant la COVID-19.
- Mauriene Tolentino, Commission de la santé mentale du Canada : Le travail de Mauriene en tant qu’analyste des politiques et de la recherche (et organisatrice communautaire à Tkaronto/Toronto) repose sur l’utilisation d’approches antiracistes et anticoloniales pour comprendre le rôle que jouent les politiques et les systèmes dans la lutte contre les inégalités sur le plan de la santé. Elle a obtenu une maîtrise de l’École de santé publique Dalla Lana (Université de Toronto), spécialisée à la fois dans les études sur les femmes et les genres et les politiques de santé publique. À l’heure actuelle, elle consacre son temps aux répercussions de la COVID-19 sur la santé mentale des populations prioritaires, notamment les communautés racialisées et 2SLGBTQ+. En dehors de la CSMC, Mauriene mène des recherches pour un projet d’action participative auprès de travailleurs sociaux philippins (GABRIELA Ontario et Université York). Elle est aussi conseillère pour la Filipino Youth Fellowship et membre du conseil d’administration de l’organisme The 519.
Panélistes :
- Aseefa Sarang : Aseefa est directrice générale d’Across Boundaries, un centre de santé mentale à vocation ethnoraciale qui, depuis 28 ans, est un chef de file dans la prestation de services de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie pour les communautés racialisées et noires de Toronto. Ces services sont axés sur l’utilisation d’approches équitables et holistiques, ainsi que sur la mise en place de cadres de lutte contre le racisme, l’oppression et le racisme anti-Noir, et ce, dans le but de soutenir les personnes confrontées à de multiples obstacles aux soins. Elle s’intéresse aux programmes destinés aux adultes, aux jeunes et aux familles, ainsi qu’à leurs liens avec le système de justice pénale, l’itinérance, l’immigration et d’autres déterminants sociaux de la santé. Aseefa est déterminée à apporter des changements systémiques par le biais de la défense des droits, de la solidarité et de la complicité. Elle a été membre de divers conseils et comités à l’échelle locale, provinciale et nationale, notamment à la Ville de Toronto, à Connex Ontario, à la CSMC et au Conseil consultatif du système de santé de l’Ontario, pour n’en nommer que quelques-uns.
- Liben Gebremikael : Depuis 13 ans, Liben est directeur général duCentre de santé communautaire TAIBU. Au cours de cette période, le Centre TAIBU s’est fortement enraciné au sein de sa communauté. Il est devenu un organisme reconnu et déterminé à remédier aux effets négatifs du racisme anti-Noir sur la santé et le bien-être des communautés noires. Liben possède également plus de 30 ans d’expérience dans le domaine des soins de santé primaires, des services sociaux, de la santé mentale, ainsi que du renforcement et du perfectionnement des capacités communautaires. Il est titulaire d’une maîtrise en migration, santé mentale et aide sociale de l’Université Kent (Royaume-Uni) et d’un certificat de maîtrise en gestion des soins de santé de la Schulich School of Business. Il est professeur associé à l’Université Ontario Tech, professeur adjoint au Collège Humber et chargé de cours pour la formation sur le racisme anti‑noir et la santé des Canadiens noirs à l’Université de Toronto Scarborough.
- Mithi Esguerra : Mithi est coordinatrice de programmes auMigrants Resource Centre Canada, un organisme à but non lucratif qui s’engage dans la recherche et la défense des intérêts de la communauté, tout en offrant des services, de la sensibilisation communautaire et des formations destinées aux travailleurs migrants. Elle a également été membre du conseil d’administration de la Community Alliance for Social Justice, une coalition de groupes communautaires philippins qui défendent des questions relatives à la sécurité des jeunes et des communautés, aux droits des soignants migrants et à la reconnaissance des titres de compétences des professionnels formés à l’étranger. Mithi possède une expérience de plusieurs décennies en matière d’organisation et de défense des droits des communautés de travailleurs migrants. Qu’il s’agisse de son engagement auprès de groupes locaux ou de sa vie professionnelle en tant que travailleuse communautaire, ses forces et ses intérêts se situent à la croisée du renforcement des capacités, de l’immigration, du marché du travail, de la communauté et de l’engagement civique.
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