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Nouvelle trousse pour créer des milieux de travail inclusifs et en récolter les bienfaits

Aujourd’hui, la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) a lancé une trousse pratique pour aider les employeurs à créer des milieux de travail inclusifs à l’occasion de la conférence sur la culture d’entreprise du Conference Board du Canada.

La trousse présente des stratégies et des mesures à la portée de toutes les organisations pour rendre leur milieu de travail plus inclusif et accueillant pour les personnes vivant avec une maladie ou un problème associé à la santé mentale, lesquelles font partie de ce qu’on appelle la main-d’œuvre en quête d’emploi. Il s’agit de gens compétents, fiables et dont le rendement est aussi élevé que celui des autres travailleurs. Ils apportent souvent une perspective unique et une capacité de résolution de problèmes hors du commun pour ainsi contribuer aux réalisations et à la culture d’une organisation.

Les données de la CSMC montrent qu’en offrant des mesures d’adaptation aux travailleurs vivant avec un problème de santé mentale, il est possible d’améliorer les relations entre les employés, d’accroître leur satisfaction à l’égard de leur travail ainsi que de rehausser la réputation d’un employeur. Les avantages économiques (selon des projections sur cinq ans) sont de deux à sept fois supérieurs au coût des mesures d’adaptation pour les entreprises. Pour les travailleurs, ils sont de quatre à douze fois supérieurs.

Facile d’utilisation, cette trousse accompagne les employeurs et les gestionnaires des ressources humaines en leur présentant des stratégies et des mesures à prendre pour rendre leur milieu de travail plus attirant pour ce groupe de travailleurs. La trousse donne suite au rapport sommaire Arguments clairs en faveur de l’embauche de main-d’œuvre en quête d’emploi, lequel présente les coûts et les avantages du recrutement et de la rétention de personnes vivant avec une maladie mentale.

En faisant de petits investissements pour offrir des mesures d’adaptation aux travailleurs et en consultant des modèles comme la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, les employeurs peuvent créer une culture inclusive favorable aux travailleurs en quête d’emploi.

La conférence sur la culture d’entreprise du Conference Board du Canada, qui vise à favoriser la réussite en investissant dans les gens, est l’endroit idéal pour faire connaître les pratiques exemplaires et pour ouvrir la porte aux employés vivant avec une maladie ou un problème associé à la santé mentale.

Citations

« Cette trousse offre des possibilités de recrutement sans pareil. Croyez-moi, vous ne regretterez jamais d’avoir ouvert vos portes à la main-d’œuvre en quête d’emploi. Le travail donne une raison d’être, favorise l’autonomie et procure un réseau de soutien instantané. Les gens qui en sont conscients deviennent les employés les plus loyaux et les plus vaillants qui soient. »
– Louise Bradley, présidente et directrice générale de la Commission de la santé mentale du Canada

« Les employeurs reconnaissent qu’il faut s’y prendre autrement et ils ont besoin d’aide pour y parvenir. Assurément, les employeurs canadiens veulent bien agir, à condition que ce soit sensé et rentable. C’est pourquoi l’équipe de la main-d’œuvre en quête d’emploi a élaboré un cadre qui nous montre comment faire. Cette trousse est une ressource inestimable, peu importe la taille, le secteur et le nombre d’années d’existence de votre organisation. Elle vous aidera à créer vos propres histoires de réussite, sans devoir faire de grands sacrifices financiers.
— Michael MacDonald, gestionnaire des services de santé de Jazz Aviation

« Lorsque la personne qui occupe un poste décisionnaire part avec l’idée d’aider et de mettre en place des mesures d’adaptation tout en restant fidèle aux objectifs du service, c’est en quelque sorte la clé du succès. »
– Cadre dans une entreprise rurale à but lucratif de taille moyenne dans le secteur agricole

« J’ai révélé ma maladie mentale dès mon entretien d’embauche, et j’ai établi les avantages et les inconvénients qu’elle comporte dans le milieu de travail. En faisant preuve d’une telle ouverture dès le départ, j’ai pu obtenir des mesures d’adaptation et de soutien dès mon entrée en poste, y compris des heures de travail me permettant de prendre soin de moi-même et établissant des limites appropriées afin que je puisse travailler le mieux possible. Cette attitude a aussi entraîné un recul de la stigmatisation dans mon milieu de travail et m’a permis de devenir une ressource précieuse et empathique au sein du personnel. »
– Employé vivant avec une maladie mentale et qui a bénéficié de mesures d’adaptation dans une grande organisation du secteur public

Faits en bref

  • Cette trousse contient cinq étapes clés qui aideront les employeurs à constituer et à retenir des effectifs plus diversifiés et inclusifs :
    • Évaluer les pratiques actuelles
    • Déterminer les priorités d’intervention
    • Élaborer des stratégies d’intervention rentables
    • Évaluer le rendement de l’investissement
    • Surveillance, évaluation et assurance de l’amélioration continue
  • L’analyse avantages-coûts effectuée par la CSMC révèle que lorsqu’un employeur offre des mesures d’adaptation à un travailleur en quête d’emploi, il peut obtenir des économies allant de 56 000 à 204 000 $ sur cinq ans. Ces dernières sont attribuables à des facteurs comme la réduction de l’absentéisme et du présentéisme, un taux de roulement plus bas et une productivité accrue.
  • De plus, en demeurant en poste, les travailleurs qui bénéficient de mesures d’adaptation font aussi des gains financiers. Les revenus nets prévus des travailleurs ont connu une hausse de 31 000 à 67 000 $ sur cinq ans.
  • À l’heure actuelle, 47 % des entreprises canadiennes signalent une pénurie de travailleurs qualifiés.
  • Les coûts pour les employeurs attribuables au roulement, à l’absentéisme et au présentéisme dépassent les 20 milliards de dollars chaque année.

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