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Les personnes transgenres et la prévention du suicide

Les personnes transgenres se heurtent à des facteurs de stress uniques et sont plus nombreuses que les personnes cisgenres à être victimes de discrimination et de harcèlement.

Publié avec la collaboration de ASCM Alberta et CSP: Juillet 2025

Termes clés

  • Le terme « TRANSGENRE » désigne les personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance (Veale et coll., 2015).
  • L’IDENTITÉ DE GENRE désigne la conception personnelle de sa place
    sur le continuum du spectre de genre (femme ou homme, homme et
    femme, ou ni homme ni femme) (Commission ontarienne des droits
    de la personne, sans date).
  • Bon nombre d’autres termes sont utilisés pour décrire l’identité de
    genre, notamment « genre queer », « non binaire » et « au genre fluide ».

Les personnes transgenres se heurtent à des facteurs de stress uniques et sont plus nombreuses que les personnes cisgenres à être victimes de discrimination et de harcèlement. Une détérioration de leur santé mentale peut en découler et elles sont plus susceptibles d’envisager le suicide (Kingsbury et coll., 2022).

Les personnes trangenres sont 2x plus susceptibles de songer au suicide et de faire une tentative de suicide que les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles (McNeil et coll., 2017)

Pourquoi les personnes transgenres sont-elles plus à risque?

Le nombre de personnes transgenres souffrant de détresse psychologique est
nettement supérieur à celui de la population générale. Leur identité de genre n’est pas en cause, mais plutôt les facteurs de stress uniques auxquels elles sont confrontées, notamment le stress lié à l’appartenance à un groupe minoritaire et à la stigmatisation. L’ensemble de ces expériences et de ces facteurs de stress peuvent accroître le risque de suicide (Valentine et Shipherd, 2018).

STIGMATISATION

La stigmatisation à l’égard des personnes transgenres peut prendre diverses formes. Cette source de stress peut comprendre des facteurs externes comme la discrimination, les préjugés et la violence, ainsi que des facteurs internes comme la dissimulation d’identité intériorisée (Lick et coll., 2013).

STIGMATISATION INDIVIDUELLE

Les personnes qui appartiennent à des groupes stigmatisés et minoritaires peuvent dissimuler leur véritable identité, même à elles-mêmes. Il s’agit d’une forme de stigmatisation intériorisée à l’égard de soi-même qui s’explique par une exposition à la stigmatisation du monde extérieur (Puckett et Levitt, 2015).

STIGMATISATION FAMILIALE

Lorsque la famille et les amis n’acceptent pas l’identité de genre d’une personne, la situation peut être extrêmement bouleversante pour la personne concernée et engendrer de l’isolement, des symptômes de dépression et du désespoir (Dickey et coll., 2016).

STIGMATISATION STRUCTURELLE

La stigmatisation structurelle se manifeste par des lois et des politiques qui créent des inégalités ou qui ne protègent pas les personnes transgenres contre la discrimination.
Il peut s’agir notamment de politiques qui compliquent l’accès à des soins d’afrmation de genre. Les personnes transgenres peuvent également être victimes de discrimination en milieu de travail, dans le milieu universitaire ou au sein des services sociaux et de santé (Hatzenbueheler et coll., 2024).

STIGMATISATION PUBLIQUE

Ce type de stigmatisation des personnes transgenres est liée au manque de connaissances et de compréhension du grand public concernant l’identité de genre, la fluidité de genre et les personnes transgenres (ce qui peut entraîner de l’isolement et de la discrimination).

STIGMATISATION INTERSECTIONNELLE

Il est question d’intersectionnalité lorsqu’une personne appartient à plus d’un groupe social ou s’y identifie. Les personnes qui vivent l’intersectionnalité ressentent les effets de l’identification à leurs différents groupes (Turan et coll., 2019). Par exemple, la discrimination que peut subir une personne transgenre blanche peut être moindre que celle dont peut être victime une personne transgenre noire, qui peut subir une discrimination fondée sur la race en plus d’une discrimination de genre. Tout effort de prévention du suicide visant à soutenir les personnes en situation d’intersectionnalité doit tenir
compte du caractère complexe de cette question.

EXPÉRIENCE DE LA DISCRIMINATION (TRANSPHOBIE)

La transphobie désigne le rejet de l’identité transgenre et le refus de reconnaître qu’elle est réelle et valide (TransActual, 2024). Elle peut se manifester sous la forme de harcèlement physique ou verbal, ou d’une agression physique ou sexuelle. La transphobie peut être perpétrée à l’échelle individuelle, institutionnelle ou sociale (voir « Stigmatisation structurelle » ci-dessus).

STRESS LIÉ À LA TRANSITION

Une personne qui a choisi de faire la transition médicale vers le genre auquel elle s’identife peut éprouver du stress en lien avec cette transition. Bon nombre de facteurs de stress y sont associés, notamment la perturbation de l’existence, des réactions négatives potentielles de la part des amis, de la famille et des employeurs, ainsi que des risques liés à la transition médicale et à la parfois longue période nécessaire pour la réaliser (Dickey et coll., 2016)

LACUNES EN MATIÈRE D’ACCÈS À DES SOINS DE SANTÉ ET DE SANTÉ MENTALE D’AFFIRMATION DE GENRE

Les personnes transgenres sont souvent victimes de discrimination dans les établissements de soins de santé, alors que l’accès aux soins de santé est vital pour elles, surtout celles qui ont besoin de soins spécialisés dans le cadre d’une transition
médicale (Taylor et coll., 2020).

ITINÉRANCE

Les jeunes 2ELGBTQIA+ sont largement surreprésentés dans la population des jeunes itinérants en Amérique du Nord (McCann et Brown, 2021). Le système des refuges doit favoriser des espaces sûrs pour tous les jeunes, et le personnel doit être initié aux questions relatives à la culture, à la terminologie, aux besoins, à l’homophobie et à la transphobie des jeunes 2ELGBTQIA+ (Abramovich et coll., 2022).

2 sur 3
Les deux tiers des personnes transgenres de 14 à 18 ans ont
sérieusement songé au suicide au
cours des années précédentes
(Veale et coll., 2017).

Selon les estimations, la prévalence des tentatives de suicide au cours de la vie oscille entre 32 et 41 % chez les personnes transgenres (Mak et coll., 2020) 

Signes précurseurs

Tout changement important dans le comportement ou l’humeur d’une personne pourrait indiquer qu’elle pense au suicide. Soyez attentif aux signes suivants :

  • exprime du désespoir ou dit qu’elle est un fardeau;
  • menace de se suicider ou exprime le désir de mourir*;
  • cherche des moyens de mettre fin à ses jours*;
  • tente de se suicider;
  • augmente sa consommation de substances;
  • n’a pas de but dans la vie ou de raison évidente de vivre;
  • évite la famille et les amis;
  • exprime de la rage, de la colère et de l’irritation;
  • se montre insouciant;
  • manifeste des changements d’humeur marqués. (American Association of Suicidology, sans date)

*Ces signes indiquent un risque de suicide immédiat. Restez avec la personne qui présente ces signes et mettez-la en contact avec des services d’aide. Au Canada, vous pouvez composer le 9-8-8, la ligne d’aide en cas de crise de suicide, ou y envoyer un texto.

Que pouvons-nous faire sur le plan individuel pour réduire le risque de suicide chez les personnes transgenres?

  • Respecter les personnes transgenres en affirmant leur identité de genre :  Normalisez le partage des pronoms en partageant les vôtres lorsque vous vous présentez ou vous identifez (p. ex. dans une signature de courriel ou sur Zoom). Utilisez leurs pronoms et le nom qu’elles ont choisi, ainsi qu’un langage inclusif et neutre du point de vue du genre.  Si vous ne savez pas quels termes utiliser, soyez attentif aux termes que les personnes utilisent pour se décrire ou posez-leur la question (Russel et coll., 2018).
  • Nous renseigner : Renseignez-vous sur l’identité transgenre, les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes transgenres et la communauté 2ELGBTQIA+.
  • Préserver la confidentialité de leurs révélations :  Si une personne vous révèle quoi que ce soit au sujet de son identité de genre ou de son orientation sexuelle, soutenez-la et n’en parlez à personne, à moins d’indication contraire de sa part. Remerciez-la de vous l’avoir dit et dites-lui que vous êtes là pour la soutenir.
  • Engager une conversation ouverte et exempte de jugement :Si vous connaissez une personne qui présente des signes avant-coureurs de suicide, discutez-en ouvertement avec elle, sans porter de jugement. La Trousse d’outils en prévention du suicide  pourra vous guider sur la manière d’amorcer cette conversation.

Une enquête américaine réalisée en 2022 a révélé que 94 % des personnes transgenres sont satisfaites de leur vie après leur transition (James et coll., 2024)

Quelles stratégies peuvent aider les personnes transgenres à prendre soin de leur santé mentale?

  • Réféchir à la transition de genre : Elles peuvent réféchir à la possibilité de faire une transition (sociale, médicale, ou les deux) et à la manière de procéder (Dickey et coll., 2016). Une transition sociale peut inclure l’utilisation d’un nom et de pronoms différents, ou la modifcation de leur apparence par le choix de vêtements et d’une coifure, ou les deux. Une transition médicale peut consister à modifer son apparence par l’utilisation d’hormones ou par des procédures médicales, ou les deux. Chaque personne décide elle-même de faire une transition et de la manière de le faire, un geste qui dépend des préférences personnelles et des outils accessibles.
  • Créer un réseau de soutien : Elles peuvent s’entourer de personnes qui les soutiennent et affirment leur identité de genre et envisager d’entrer en contact avec d’autres personnes ou groupes transgenres pour élargir leur réseau de soutien (Lucassen et coll., 2022).
  • Trouver un professionnel de la santé inclusif et offrant des soins d’affirmation de genre (Bhatt et coll., 2022) : Les personnes transgenres peuvent envisager de chercher du soutien pour s’orienter dans le système de santé et trouver un fournisseur de soins au moyen de services d’orientation par les pairs ou d’autres services. Le site 211.ca/fr propose une liste de services d’orientation.
  • Contacter des ressources communautaires : Elles peuvent communiquer avec des
    groupes communautaires ou sans but lucratif qui aident les personnes transgenres. Le site 211.ca/fr peut les aider à trouver une liste de groupes 2ELGBTQIA+ dans leur région.
  • Demander de l’aide au besoin :Au besoin, elles peuvent demander de l’aide en parlant à un proche, en composant le numéro 9-8-8 de la ligne d’aide en cas de crise de suicide ou en y envoyant un texto, ou encore en appelant la Trans Lifeline au 1-877-330-6366 (seulement disponible en anglais et espanol).
  • Adopter des stratégies d’adaptation positives : Elles peuvent adopter des stratégies d’adaptation positives. Les stratégies d’adaptation sont importantes pour tout le monde. Pour les jeunes 2ELGBTQIA+, les stratégies qui intègrent des éléments de thérapie cognitivo-comportementale sont les plus efficaces (Lucassen et coll., 2022).

Ressources

  • 211 : Annuaire des services sociaux et de santé non cliniques offerts au Canada par les gouvernements locaux et les communautés. 211.ca/fr
  • 9-8-8 : Ligne d’aide en cas de crise de suicide, appel et texto 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. 988.ca/fr
  • Camp FYrefly (lien vers du contenu uniquement en anglais) : Retraite de leadership oferte aux jeunes queers et transgenres au Canada. ualberta.ca/en/camp-fyrefly
  • Egale Canada : Travaille à améliorer la vie des personnes 2ELGBTQIA+ au Canada en orientant les politiques publiques, en inspirant des changements culturels et en faisant la promotion des droits de la personne et de l’inclusion par la recherche, l’éducation, la sensibilisation et les conseils juridiques. egale.ca/fr/
  • Trans Lifeline (lien vers du contenu uniquement en anglais) : Met les personnes transgenres en contact avec les services de soutien et les ressources communautaires dont elles ont besoin pour survivre et s’épanouir. translifeline.org
  • It Gets Better Canada : Encourage les jeunes de 2ELGBTQIA+ et leur donne les moyens d’agir en racontant des histoires et en bâtissant une communauté. itgetsbettercanada.org/fr
  • Jeunesse, J’écoute : Offre aux jeunes, y compris ceux de la communauté 2ELGBTQIA+, un soutien psychologique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par téléphone, texto et clavardage en direct. L’outil Explorer les ressources autour de moi aide les jeunes à trouver des ressources locales en matière de bien-être, telles que des soins de santé mentale, des services de logement et des services sociaux. jeunessejecoute.ca
  • Native Youth Sexual Health Network (lien vers du contenu uniquement en anglais) : Organisme créé par et pour les jeunes Autochtones qui
    s’intéressent aux questions de santé, de droits et de justice en matière de sexualité et de procréation dans l’ensemble des États-Unis et du Canada. nativeyouthsexualhealth.com
  • PFLAG Canada : Organisme qui aide les personnes 2ELGBTQIA+ et leurs proches à trouver des ressources et une communauté de soutien. pflagcanada.ca/?lang=fr
  • Santé arc en ciel Ontario : Offre des ressources sur la santé fondées sur des données probantes aux membres de la communauté 2SLGBTQ+, aux fournisseurs de services et au grand public partout au Canada. https://www.rainbowhealthontario.ca/fr/lgbt2sq-health/collection-de-ressources/

Références

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  • American Association of Suicidology (sans date). Know the Signs: How to Tell if Someone Might be Suicidal : bit.ly/3PWU8aa
  • Bhatt, N., Cannella, J., et Gentile, J. (2022). « Gender-afrming Care for Transgender Patients ». Innovations in Clinical Neuroscience, vol. 19, n° 4-6, p. 23 à 32 : bit.ly/4hAomeU
  • Commission ontarienne des droits de la personne (sans date). Identité sexuelle et expression de l’identité sexuelle : bit.ly/3DB1nls
  • Dickey, L., Karasic, D., et Sharon, N. (2016). « Mental health considerations with transgender and gender nonconforming clients ». UCSF Transgender Care: bit.ly/4hy6kKV
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    quantitative studies ». The Lancet Public Health, vol. 9, n° 2, p. e109 à e127 : bit.ly/410jvNF
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