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La stigmatisation omniprésente fait la vie dure aux personnes ayant un problème de santé mentale ou d’un trouble d’usage de substances

De nouvelles données dévoilées à l’occasion de la Semaine de la santé mentale mettent en lumière l’omniprésence de la stigmatisation dont sont victimes les personnes vivant avec des maladies ou des problèmes liés à la santé mentale ou à un trouble d’usage de substances.

Quelque 4000 personnes d’un bout à l’autre du Canada ont été sondées sur leur perception vis-à-vis de la santé mentale et de la santé dans un contexte d’usage de substances. Un peu plus de la moitié (n=2005) ont dit vivre avec une maladie ou un problème en lien avec la santé mentale ou d’un trouble d’usage de substances.

Voici les principaux constats issus du sondage :

  • 95 % des personnes vivant avec un problème de santé mentale ou d’un trouble d’usage de substances affirment avoir été touchées par la stigmatisation au cours des cinq dernières années.
  • 72 % des personnes vivant avec un problème de santé mentale ou d’un trouble d’usage de substances rapportent de sentiments d’autostigmatisation. Beaucoup disent intérioriser des stéréotypes négatifs et se faire une mauvaise opinion d’elles-mêmes.
  • 40 % des personnes interrogées disent avoir subi de la stigmatisation dans des établissements de santé pendant qu’elles y recevaient des soins.
  • Les changements prioritaires à mettre en place selon les répondants sont l’amélioration de l’accès aux services, l’offre de services de prévention en santé mentale et la diminution de la stigmatisation.

« Il faut faire comprendre aux personnes qui vivent avec un problème de santé mentale ou d’un trouble d’usage de substances qu’elles ne sont pas seules, affirme la professeure Heather Stuart, titulaire de la Chaire de recherche Bell sur la santé mentale et la lutte contre la stigmatisation et membre de l’équipe de recherche. La stigmatisation, poursuit-elle, est un problème grave et répandu. Nous avons fait d’immenses progrès au niveau sociétal, mais ça ne suffit pas et il faut notamment mettre en place des approches novatrices pour réduire l’auto-stigmatisation. »

« Nous avons tous un rôle à jouer pour éliminer la stigmatisation, estime Michel Rodrigue, président et directeur général de la Commission de la santé mentale du Canada. Travaillons ensemble pour bâtir une société où les personnes vivant avec des maladies ou des problèmes associés à la santé mentale ou à un trouble d’usage de substances sont valorisées, soutenues et capables de réaliser leur plein potentiel. »

« La stigmatisation reste un obstacle majeur pour les personnes vivant avec un trouble lié à la santé mentale ou à l’usage de substances, affirme le professeur Keith Dobson de l’Université de Calgary. Les résultats du sondage montrent que, même dans les établissements de soins, la stigmatisation est omniprésente. Certes, nos systèmes de santé sont mis à rude épreuve, mais il ne faut pas oublier que les soins doivent continuer d’être centrés sur la personne, axés sur le rétablissement et exempts de stigmatisation. »

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