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La campagne Movember nous rappelle que nous devons continuer à investir dans la santé mentale des hommes

De la Commission de la santé mentale du Canada

Tous les mois de novembre, l’initiative Movember cherche à sensibiliser la population et à améliorer la santé mentale et physique des hommes dans le monde entier. Certains manifestent leur soutien en portant des moustaches symboliques, d’autres prennent part à la discussion trop longtemps reportée concernant la santé mentale des hommes.

À la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC), nous préconisons depuis longtemps une prise de conscience accrue des difficultés uniques auxquelles font face les hommes, qui sont moins susceptibles de reconnaître leur maladie, d’en parler et de demander des traitements. Dans les affres d’une pandémie mondiale, l’importance de protéger la santé mentale des hommes et de promouvoir leur résilience n’a jamais été aussi grande.

D’une manière anecdotique, de nombreux hommes reconnaissent qu’il est pénible d’être coupés des interactions en face à face avec leurs amis, où les conversations décontractées se transforment plus facilement en soutien informel. Certains trouvent que la poursuite d’une activité commune peut faciliter les conversations difficiles, mais sans l’accès à des occupations communes, ils doivent désormais renoncer à ces échanges.

Pour d’autres, les problèmes de santé mentale provoqués par la pandémie se sont ajoutés à la perte d’emploi. Le fait que près de neuf millions de personnes aient demandé la PCU nous rappelle avec éloquence qu’en plus d’avoir perdu leur revenu, leur soutien social et même leur sentiment d’identité, bien des gens ont ainsi perdu l’accès aux services de psychothérapie financés par leur employeur.

La valeur d’une aide universelle apparaît encore plus clairement lorsqu’on tient compte de la relation entre le chômage et les taux de suicide, particulièrement chez les hommes, qui représentent les trois quarts des décès par suicide au pays. De façon plus générale, les récessions passées nous ont enseigné que des hausses des taux de suicide succèdent aux replis économiques rapides et inattendus. Ici aussi, le risque demeure plus grand chez les hommes.

Mais l’histoire n’est pas obligée de se répéter. Avec des investissements adéquats, nous pouvons renverser la tendance et promouvoir la santé mentale des hommes, en améliorant leurs résultats et en favorisant leur résilience au passage. Dans le climat de pandémie qui règne actuellement, les sommes investies pour garder les gens en emploi, pour aider ceux qui ont perdu leur emploi sur les plans financier et émotionnel et pour permettre aux sans-emplois de reprendre le travail rapidement sont aussi des investissements dans la santé mentale des hommes.

Chuck Bruce
Président du conseil d’administration, Commission de la santé mentale du Canada

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