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Le droit à la dignité : La Commission de la santé mentale du Canada souligne la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

Nos corps, nos vies, nos droits — Cette année, le thème de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphopie met l’accent sur la promotion du droit des personnes à exprimer leur identité de genre, à ne pas subir de violence et à vivre dans la dignité.

Le bien-être des personnes ayant diverses identités de genre peut être grandement affecté par les caractéristiques, les normes, les pratiques et les cadres de nos milieux institutionnels. En cette journée, tout comme chaque jour, les leaders organisationnels peuvent devenir plus empathiques et plus conscients de l’importance de pratiques de santé mentale positives grâce aux différents types de ressources offertes par la Fondation Émergence.

Les changements à grande échelle qui se sont récemment produits dans ce sens sont remarquables. Statistique Canada inclut maintenant l’identification du genre au recensement et fait une distinction entre « sexe à la naissance » et « genre » dans son questionnaire. Et en avril dernier, Santé Canada a annoncé qu’elle prévoit sélectionner les donneurs de sang sur la base due leur comportement sexuel plutôt que sur la base de leur orientation sexuelle, ce qui mettra fin à une politique considérée comme discriminatoire.

Cela dit, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

  • En décembre 2020, une étude de Trans PULSE Canada avait montré que 6,9 % des répondants trans et non binaires affirmaient que la pandémie avait engendré des changements dans leur situation de vie qui les contraignaient à vivre avec une personne qui ne soutenait pas leur identité de genre.
  • Selon une recherche menée par Egale, en partenariat avec le Groupe de recherche INNOVATIVE, la pandémie de COVID-19 a entraîné des répercussions négatives disproportionnées sur la situation financière des membres de la communauté 2SLGBTQ+ du Canada. Statistique Canada indique également qu’il est possible que ces personnes soient plus vulnérables sur le plan économique pendant la pandémie.

De telles conclusions illustrent bien la nécessité de poursuivre les investissements dans des mesures de soutien en santé mentale et dépendances pertinents sur le plan culturel pour les communautés 2SLGBTQ+, ainsi que l’importance d’éliminer les obstacles à l’accès aux soins.

Depuis sa première édition en 2005, la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie est une occasion de reconnaître les réalités vécues par les personnes qui subissent de la discrimination à cause de leur identité ou de leur expression de genre. La journée elle-même est aussi significative, puisque c’est le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la Santé a retiré l’homosexualité de sa liste des troubles mentaux.

De nos jours, cette journée est célébrée dans plus de 130 pays, y compris 37 pays dans lesquels les relations sexuelles entre personnes du même sexe demeurent illégales, et une campagne a été lancée pour qu’elle soit officiellement reconnue par l’Organisation des Nations Unies. Une sensibilisation accrue, une affirmation des identités et une plus grande inclusion au moyen d’activités comme le Mois de la fierté contribuent à promouvoir l’harmonie et la justice au sein de la société, ce qui conduit à une amélioration des résultats en matière de santé mentale pour les membres de ces communautés.

Pendant le Mois de la fierté, soit en juin, la CSMC, en partenariat avec le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances et la firme Léger, partagera les recherches émergentes sur la manière dont les membres de la communauté 2SLGBTQ+ s’en sortent pendant la pandémie. Entre autres éléments, il ressort des principales conclusions que les membres des communautés 2SLGBTQ+ sont confrontés à des taux de stigmatisation, de discrimination et de harcèlement plus élevés, mais qu’ils sont aussi résilients, optimistes, accueillants et inclusifs.

Michel Rodrigue
Président et directeur général

Remarque :Si votre expérience personnelle rend cette journée difficile, des lignes d’aide sont disponibles par l’entremise de Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être au 1‑855-242-3310, ainsi que du service d’assistance téléphonique Talk 4 Healing au 1-855-554-HEAL. Vous pouvez aussi texter MIEUX au 741741 en tout temps, ou demander le soutien de la LGBT Youth Line en appelant au (1-800-268-9688) ou en textant au (647‑694‑4275).

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La Commission de la santé mentale du Canada se veut être un moteur du changement. Elle est un organisme conçu pour proposer des recommandations qui amélioreront le réseau de la santé mentale à l’échelle nationale. La Commission n’intervient pas directement pour faire valoir les droits d’individus en particulier, elle n’offre pas de services de proximité ni n’assure la prestation d’autres services ou de ressources locales.