
Trouver de la joie dans les choses ordinaires
La culture de la performance m’a épuisé et vidé. La thérapie et la conscience de soi m’ont appris à prendre soin de moi avant tout.
Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.

Passionnée de santé mentale, elle est aussi une écrivaine enthousiaste et une photographe de talent. Nicole a récemment publié son premier livre, qui s’adresse aux enfants vivant de l’intimidation. Quand elle n’est pas à son bureau, elle partage ses temps libres entre le yoga, la méditation, la danse de salon, la randonnée pédestre et la photographie des merveilles de la nature. Elle collectionne aussi les couchers de soleil.

La culture de la performance m’a épuisé et vidé. La thérapie et la conscience de soi m’ont appris à prendre soin de moi avant tout.

En tant que personne motivée et ambitieuse, j’étais pleinement encline à la mentalité d’une perfectionniste, courant constamment derrière une série de choses à faire. Je voulais connaître le succès, avoir les honneurs, une grande carrière et tout ce qui à mon avis allait avec ce niveau de réalisation. Ce que je ne savais pas, c’était que je passais à côté de beaucoup de choses importantes. L’équilibre. Le bien-être. La croissance spirituelle. Le cheminement pour devenir une personne pleinement autoaccompli.

Breaking the Ice, au centre The 519, soutient les personnes 2SLGBTQ+ qui consomment des drogues dans le centre-est de Toronto grâce à des actions communautaires menées par des pairs et axées sur la réduction des méfaits.

À une époque où nous entendons régulièrement des mots comme isoler, mettre en quarantaine et confiner, il ne reste plus beaucoup de place pour d’autres termes comme socialiser, mettre en relation ou faire preuve d’empathie. Même si la pandémie a exposé notre milieu de travail plus que jamais au stress et à l’anxiété, créer une culture qui donne aux travailleurs la confiance nécessaire pour demander un soutien en matière de santé mentale a toujours été un défi.

Au Canada, au moins un adolescent sur trois a déclaré être victime d’intimidation et près de la moitié des parents ont déclaré avoir un enfant victime d’intimidation. Pourtant, dans la plupart des cas, les brimades cessent en moins de 10 secondes lorsque les pairs interviennent ou ne soutiennent pas le comportement d’intimidation.

J’ai terminé l’université grâce à ma détermination, pas grâce au soutien. La stigmatisation, la pauvreté, les heures de travail et la pression constante rendaient l’aide difficile d’accès — surtout alors que le stress de la pandémie montait.
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