Ottawa, ON
L’honorable Sarah Hoffman, ministre de la Santé de l’Alberta
L’honorable Terry Lake, ministre de la Santé de la Colombie britannique
L’honorable Kelvin Goertzen, ministre de la Santé, des Aînés et de la Vie active du Manitoba
L’honorable Victor Boudreau, ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick
L’honorable Dr John Haggie, ministre de la Santé et des Services communautaires de Terre-Neuve-et-Labrador
L’honorable Glen Abernethy, ministre de la Santé et des Services sociaux des Territoires du Nord-Ouest
L’honorable Leo Glavine, ministre de la Santé de la Nouvelle-Écosse
L’honorable George Hickes, ministre de la Santé du Nunavut
L’honorable Dr Eric Hoskins, ministre de la Santé de l’Ontario
L’honorable Robert Henderson, ministre de la Santé et du Bien-être de l’Île-du-Prince-Édouard
L’honorable Dr Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec
L’honorable Jim Reiter, ministre de la Santé de la Saskatchewan
L’honorable Mike Nixon, ministre de la Santé et des Services sociaux du Yukon
Madame et Messieurs les Ministres de la Santé,
Au Canada, une crise de santé mentale se dessine à l’horizon. Tandis que la stigmatisation s’atténue, les gens demandent de l’aide, mais le système surchargé et sous-financé ne parvient pas à répondre à la demande croissante.
Cette année, une personne sur cinq, soit 6,7 millions de Canadiens, connaîtra un problème de santé mentale. Bon nombre demanderont à recevoir un traitement et ne tarderont pas à découvrir les listes d’attente qui s’allongent. Certaines personnes ne recevront aucun soutien tant qu’elles ne se retrouveront pas aux urgences, dans des refuges ou malheureusement, dans le système de justice. Comme si cela n’était déjà pas assez troublant, le suicide est la principale cause de décès chez les jeunes.
Des milliards de dollars qui sont consacrés aux soins de santé au Canada, environ 7 % sont affectés à la santé mentale. À titre de comparaison, les services de santé nationaux du Royaume-Uni consacrent plus de 13 % à la santé mentale. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’investissement relativement petit du Canada le place en queue de peloton des pays développés.
C’est pourquoi les organisations de santé mentale de premier plan au Canada demandent aux provinces, aux territoires et au gouvernement fédéral de collaborer afin de refondre un système défectueux.
Des investissements ciblés en santé mentale, assortis de résultats mesurables, doivent faire partie de l’Accord sur la santé. Si la ministre fédérale de la Santé souhaite attribuer des fonds à des initiatives de santé mentale précises, donnons-lui toutes les raisons possibles de délier les cordons de la bourse nationale.
Nous savons comment améliorer les résultats sur le plan social et économique. Nous devons investir dans la prévention, l’accès aux interventions précoces, les psychothérapies, la santé mentale communautaire collaborative et la cybersanté mentale. Sans l’apport de nouveaux dollars, l’aide pour les maladies mentales demeurera un privilège, complètement hors de portée de certaines des populations les plus vulnérables.
Lorsque le régime d’assurance-maladie a vu le jour il y a plus d’un demi-siècle, il a créé l’inégalité entre la maladie mentale et la maladie physique. Voilà maintenant l’occasion pour le gouvernement fédéral de remédier au financement inadéquat des 50 dernières années et d’éliminer les obstacles que doivent surmonter les gens aux prises avec la maladie mentale.
Travaillons ensemble pour éradiquer tous les obstacles de leur chemin.
Consacrer des dollars fédéraux aux services de santé mentale, qui sauvent parfois des vies, est une proposition gagnante. Chaque province et chaque territoire a mis en place une stratégie sur la santé mentale. Ces plans découlent de vastes consultations auprès d’experts et sont éclairés par les perspectives essentielles des gens aux prises avec la maladie mentale, les membres de leur famille et les personnes qui leur prodiguent des soins. Nous avons consacré assez de temps aux stratégies. Le moment est venu de passer à l’action. Si les libéraux de Trudeau veulent investir dans les plans qu’ont créés les provinces et les territoires pour répondre aux besoins de leur population et mieux soutenir des interventions nationales ou ciblées, ils ont tout à gagner.
Il est grand temps de retirer le Canada de la liste d’attente.
Veuillez recevoir nos sincères salutations.
Louise Bradley, Présidente-directrice générale de la Commission de la santé mentale du Canada | Dre Catherine Zahn, Présidente et chef de la direction du Centre de toxicomanie et de la santé mentale | Dr Patrick Smith, Président et chef de la direction national de l’Association canadienne pour la santé mentale |
À PROPOS DE LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA
La Commission se veut un moteur du changement. Elle collabore avec des centaines de partenaires pour changer l’attitude de la population canadienne à l’égard des problèmes de santé mentale et pour améliorer les services et le soutien. Elle entend aider les personnes confrontées à un problème de santé mentale à mener une vie productive et enrichissante. Ensemble, nous suscitons le changement. La Commission de la santé mentale du Canada est financée par Santé Canada.
www.mentalhealthcommission.ca | http:// stratégie.commissionsantémentale.ca
LE CENTRE DE TOXICOMANIE ET DE SANTÉ MENTALE
Le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) est l’hôpital d’enseignement en santé mentale et en toxicomanie le plus important au Canada et un centre de recherche de premier plan au monde dans ce domaine. Le CAMH regroupe les soins cliniques, la recherche, l’éducation, l’élaboration de politiques ainsi que la promotion de la santé pour aider à transformer la vie de gens touchés par la maladie mentale et la toxicomanie. Le CAMH, entièrement affilié à l’Université de Toronto, est un centre de collaboration avec l’Organisation panaméricaine de la santé et l’Organisation mondiale de la Santé. Pour en savoir plus, visitez www.camh.ca ou suivez @CAMHnews sur Twitter.
L’ASSOCIATION CANADIENNE POUR LA SANTÉ MENTALE
Fondée en 1918, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est un organisme de bienfaisance national qui aide tous les Canadiens à maintenir et à améliorer leur santé mentale. En tant que chef de file national et champion en matière de santé mentale, l’ACSM aide les gens à accéder aux ressources communautaires dont ils ont besoin pour renforcer leur résilience et favoriser leur rétablissement à la suite d’une maladie mentale. Visitez le site Web de l’ACSM dès aujourd’hui au www.acsm.ca
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