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27 août 2014 – La commission de la santé mentale du canada formule des recommandations sur la formation susceptible de faciliter les interactions entre les policiers et les personnes atteintes de maladies mentales

Ce communiqué a été publié en 2014. Les données peuvent ne plus être à jour. 

VICTORIA – La Commission de la santé mentale du Canada a publié un nouveau rapport qui comporte 16 recommandations sur la formation à fournir aux policiers dans le but de faciliter leurs interactions avec les personnes atteintes de maladies mentales.  

Le rapport, intitulé TEMPO : Guide sur les interactions entre les policiers et les personnes aux prises avec  un trouble mental, a été rendu publique lors de la 109e conférence annuelle de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP). La santé mentale est une question d’une grande importance pour les forces policières canadiennes et le rapport publié aujourd’hui s’appuie sur une collaboration de plus en plus poussée entre la Commission et l’Association.

« Les forces policières veulent fournir à leurs membres une formation susceptible de leur permettre de mieux comprendre la maladie mentale et de faciliter leurs interactions avec les personnes atteintes de maladies mentales. Ce rapport vise à servir de plan pour un programme de formation approfondi », a déclaré Terry Coleman, MOM, PhD, co-auteur du rapport avec Dorothy Cotton, Ph.D., C. Psych.

« Cette question retient l’attention de tous les chefs de police au Canada », a jouté le chef Clive Weighill, président de l’ACCP. « Le rapport non seulement formule d’importantes recommandations découlant de la conférence conjointe de la Commission et de l’ACCP, en mars 2014, mais confirme également bon nombre des conclusions auxquelles sont parvenues des enquêtes indépendantes sur le recours à la force. Nous avons bon espoir que les forces policières de tout le Canada utilisent le rapport comme un cadre pour évaluer et améliorer leurs programmes de formation. »

Le rapport TEMPO  est le fruit d’une enquête approfondie menée auprès des organismes policiers canadiens, d’une analyse documentaire, d’une comparaison internationale des programmes de formation des policiers et d’entrevues personnelles menées avec tout un éventail de spécialistes des services policiers et de la santé mentale. 

Parmi les principales recommandations sur la formation, mentionnons les suivantes :

  • L’apprentissage policier doit être conçu et communiqué par une combinaison de policiers, d’enseignants aux adultes, de professionnels de la santé mentale, de représentants d’organisations de soutien en santé mentale et de personnes atteintes de maladies mentales.
  • Un recours de façon plus uniforme aux interventions non physiques (communications verbales, aptitudes interpersonnelles, techniques de désescalade, de désamorçage et d’apaisement) dans la formation relative au recours à la force.
  • Une formation sur la lutte contre la stigmatisation pour éliminer les attitudes qui créent la discrimination.
  • Les gouvernements provinciaux établissent des normes en matière de services de police prévoyant une formation de qualification/requalification de base et périodique obligatoire pour le personnel policier. 
  • Une formation portant sur le rôle de la police, des spécialistes de la santé mentale et des aides familiales et communautaires lors des interventions avec les personnes atteintes de maladies mentales. 
  • Une formation permettant de mieux comprendre les symptômes de la maladie mentale et d’évaluer l’influence de cette maladie sur le comportement et les attitudes d’une personne.

« Ce rapport est le résultat d’une collaboration très positive entre les milieux policiers et les milieux de la santé mentale au Canada. Grâce à la poursuite de ces efforts communs, nous travaillerons à améliorer les interactions entre les policiers et les personnes atteintes de maladies mentales. Nous sommes très fiers de cette initiative conjointe de la Commission et de l’ACCP », a déclaré Louise Bradley, présidente et directrice générale de la Commission de la santé mentale du Canada.

Pour la version intégrale du rapport, prière de consulter les sites suivants : 

Résumé

Rapport (en anglais)


À PROPOS DE LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA
La Commission se veut un moteur du changement. Elle collabore avec des partenaires pour changer l’attitude de la population canadienne à l’égard des problèmes de santé mentale et pour améliorer les services et le soutien. Elle entend aider les personnes confrontées à un problème de santé mentale à mener une vie productive et enrichissante. La Commission de la santé mentale du Canada est financée par Santé Canada. Ensemble, nous suscitons le changement.
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