De la Commission de la santé mentale du Canada
La pandémie de COVID-19 continue d’avoir une incidence considérable sur les besoins en matière de santé mentale et d’usage de substances dans les communautés rurales et éloignées, ainsi que sur le manque croissant d’accès à des mesures de soutien et à des services adéquats et opportuns.
Le document Répercussions de la COVID-19 sur la santé mentale et l’usage de substances dans les communautés rurales et éloignées, le fruit d’une collaboration entre la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) et l’Université de la Colombie-Britannique Okanagan (UBCO), met en lumière les besoins uniques des communautés rurales et éloignées ainsi que leurs systèmes de santé mentale et de lutte contre l’usage de substances.
Selon les principales constatations, ces communautés font face à des pressions de plus en plus importantes.
- La stigmatisation et ses répercussions sur la recherche d’aide. Les communautés rurales et éloignées sont souvent confrontées à des niveaux plus élevés de stigmatisation et à des préoccupations accrues en matière de protection de la vie privée lorsqu’elles cherchent à obtenir des services en santé mentale et usage de substances, ainsi que du soutien par les pairs.
- L’approvisionnement en drogues illicites toxiques. La pandémie a coïncidé avec une augmentation de l’offre de drogues toxiques et une hausse du nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes au Canada. Certaines communautés rurales et éloignées ont été démesurément touchées.
- L’accès difficile aux services et aux mesures de soutien. Malgré les progrès réalisés en matière de services virtuels en santé mentale et usage de substances dans les communautés rurales et éloignées, des difficultés d’accès aux services (en particulier aux soins primaires) subsistent en raison d’un fossé numérique grandissant et d’un manque de soins adaptés à la culture.
« La COVID-19 et la crise des drogues illicites toxiques continuent d’avoir des répercussions importantes et durables sur la santé mentale et l’usage de substances dans les communautés rurales et éloignées, a indiqué Mary Bartram (Ph. D.), directrice des politiques de la CSMC. Parallèlement, bien qu’il y ait eu des progrès en matière de soins, il demeure que les services et les mesures de soutien sont sollicités au maximum. »
L’impact de la pandémie sur les ressources, la capacité et la solidarité des communautés rurales et éloignées a également confirmé l’importance de la résilience, fait qui est d’ailleurs souligné dans une étude de cas (décrite dans le document d’orientation) réalisée auprès de la communauté de Princeton, en Colombie-Britannique, et de la Table ronde sur la santé communautaire de Princeton.
« Notre partenariat avec la CSMC témoigne de la reconnaissance nationale des inégalités persistantes qui existent en milieu rural et éloigné », a déclaré Lauren Airth, responsable de la réduction des méfaits à l’UBCO.
« Les membres des communautés rurales et éloignées connaissent bien ces inégalités, a-t-elle ajouté, et en nous associant à la CSMC, nous pouvons partager ces expériences sur une plateforme où nous espérons l’éventuelle mise en place de partenariats similaires et de solutions novatrices. »
Aujourd’hui, de 13 h à 14 h 30 (HNE) (10 h à 11 h 30 [HNP]), des représentants de l’UBCO, de la CSMC et du Centre de coordination rurale de la C.-B. vont poursuivre la discussion sur la COVID-19, la santé mentale et l’usage de substances au sein des communautés rurales et éloignées.
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