Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.
(B. Sc., Ph. D.), alias StigmaCrusher (ou pourfendeuse de préjugés), est une militante de la santé mentale et une conférencière qui possède un rare bagage d’expertise académique et d’expérience vécue. Détentrice d’un doctorat en psychologie expérimentale et dotée d’une connaissance de première main du trouble bipolaire, elle est à la fois très instruite et, comme elle aime à le dire, très médicamentée. D’une intelligence redoutable, elle s’attaque à la stigmatisation liée à la santé mentale depuis 2010.
À l’approche de la Journée internationale de la visibilité transgenre, un événement annuel visant à soutenir les personnes transgenres et à lutter contre la discrimination, Jessica Ward-King, militante en matière de santé mentale, également connue sous le nom de The Stigma Crusher (la pourfendeuse de préjugés), réfléchit aux moyens de manifester son soutien.
La recherche d’un thérapeute ressemble beaucoup à ce type de démarche de rencontre, mais elle se complexifie encore davantage lorsqu’on tente de trouver un psychologue ou des services de santé mentale en tant que personne 2ELGBTQIA+. Les candidats potentiels se raréfient quelque peu. Mais contrairement aux rencontres en ligne, pour lesquelles il existe des applications spécialisées, la quête de services de santé mentale ciblant précisément la population 2ELGBTQIA+ ressemble davantage à une odyssée.
Butter just cost me $8. And I live in a major urban centre – I don’t even live in a rural or remote area of our vast country where I am sure that butter costs exorbitantly more. And you know what else just cost me more money? My medication, therapy (if I can even afford that at all), gas to get to the doctor to start with, pretty much every form of self-care – everything costs money, and everything costs more and more of it these days.
Je vais parler de choses plutôt sombres, et je vous invite à me suivre jusqu’au bout, car c’est important. J’ai eu des idées suicidaires (et j’en aurai sûrement encore étant donné le caractère cyclique des troubles bipolaires) et j’aimerais vous expliquer ce que c’est. Je n’en ai jamais parlé à personne, mais j’aimerais le faire maintenant, car c’est la journée de la sensibilisation au suicide, qui a lieu chaque année, le 10 septembre, en mémoire de toutes les personnes décédées par suicide et de celles qui ont fait des tentatives de suicide ou qui ont des idées suicidaires, ainsi que de leurs proches.
Je roulais en voiture pour aller au cinéma avec un ami, quand tout à coup… PAF! Un nid-de-poule. Mon pneu s’y est enfoncé avant que je n’aie pu réagir, et je ne sais pas ce qui s’est passé – l’impact a déformé mon alignement ou tordu ma suspension ou quelque chose du genre (vous l’aurez deviné, je n’ai aucune compétence en mécanique!). Quelques instants plus tard, je me suis retrouvée bloquée sur le bord de la route, puis ma voiture a été remorquée jusqu’au garage où, après de longues réparations, on m’a tendu une facture salée. Et j’ai raté mon film.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour dire à mes parents catholiques que j’étais lesbienne. Je me souviens qu’un Noël, je suis rentrée de l’université avec une boule dans la gorge. Le moment était venu. J’aurais préféré le leur annoncer au téléphone pour ne pas voir leur visage, pour pouvoir raccrocher et pleurer la tête enfouie dans mon oreiller.
Le soutien par les pairs peut prendre diverses formes, informelles ou formelles, en groupe ou en individuel, en personne ou en virtuel, mais si vous souhaitez vous lancer, Internet est l’endroit où commencer. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul et que vous trouverez vous aussi vos semblables. Il suffit de les chercher.