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Comprendre la stigmatisation : Résultats d’évaluation sur la stigmatisation entourant les opioïdes

Un cours virtuel conçu pour améliorer les attitudes des fournisseurs de soins de santé et des premiers intervenants à l’égard des personnes ayant une maladie mentale peut-il réduire la stigmatisation associée aux opioïdes?

Comme le démontrent les principaux constats, l’évaluation du programme virtuel Comprendre la stigmatisation a produit des résultats encourageants dans l’amélioration des attitudes et des intentions de comportement à l’égard des personnes ayant une expérience passée ou présente de consommation d’opioïdes :

  • Améliorations statistiquement significatives entre le questionnaire distribué avant l’intervention et celui distribué après dans le pointage total de l’ÉMAFCO-CM ainsi que pour 18 des 19 énoncés individuels de l’échelle, avec faible ampleur d’effet.
  • Augmentation de plus de 10 % dans le nombre de participants ayant dépassé le seuil de réussite de 80 % entre les 2 questionnaires, et augmentation similaire dans la proportion de participants ayant atteint le seuil de réussite de 100 % entre les deux questionnaires.

Il convient de noter également que les améliorations sur le plan de l’ampleur de l’effet constatées lors de l’évaluation de Comprendre la stigmatisation étaient légèrement inférieures par rapport à d’autres interventions de réduction de la stigmatisation entourant la consommation de substances ou d’opioïdes évaluées à l’aide de l’ÉMAFCO-CM. Elle était aussi plus faible que l’ampleur de l’effet que nous avons relevée dans ce programme pour ce qui est de la stigmatisation entourant la maladie mentale. Cet élément était peut-être à prévoir puisque le programme Comprendre la stigmatisation n’est pas orienté spécifiquement vers la stigmatisation entourant les opioïdes, mais vers la maladie mentale et les troubles concomitants de manière plus générale. Toutefois, compte tenu de la portée plus large du contenu du programme, il est encourageant que des améliorations significatives avec de petits effets d’ampleur aient néanmoins été constatées.

Le fait que les pointages de certains participants aient empiré entre les deux questionnaires est un élément important qui nécessitera un examen plus approfondi. L’une des raisons pouvant expliquer ce phénomène est que le programme pourrait avoir donné l’occasion à certains participants de prendre davantage conscience de leurs propres préjugés et biais (voir Sukhera et coll., 2018, par exemple). Cette explication concorderait avec le fait que les personnes dont les pointages ont empiré avaient de faibles pointages au point de référence en comparaison avec la moyenne de tous les participants. D’autres
facteurs possibles devront également être étudiés.

Cette évaluation de Comprendre la stigmatisation comporte certaines limites. Tout d’abord, les questionnaires appariés sur lesquels les analyses étaient basées ne représentent pas l’ensemble des personnes qui ont suivi le cours durant la période couverte par l’étude (environ 64 % des personnes ayant suivi la formation durant cette période ont rempli 2 questionnaires – avant et après l’intervention – qui ont été appariés). En outre, les résultats doivent être interprétés avec circonspection en raison de la différence dans l’âge moyen des participants qui ont rempli les 2 questionnaires par rapport à ceux qui ne l’ont pas fait; cet écart signifie que les résultats pourraient ne pas être pleinement représentatifs de la population réelle de participants ayant suivi la formation.

En gardant ces limites à l’esprit, les résultats montrent que le programme Comprendre la stigmatisation est prometteur en ce qui concerne la réduction de la stigmatisation entourant les opioïdes. Les résultats laissent également croire que si cette intervention était adaptée pour être spécifiquement axée sur la stigmatisation associée aux opioïdes (p. ex. en y ajoutant un module sur les opioïdes, des récits de personnes ayant un savoir expérientiel passé ou présent de l’usage d’opioïdes et du contenu éducatif sur les opioïdes en particulier), des retombées plus considérables pourraient être générées.

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