De la Commission de la santé mentale du Canada
Les projections concernant la propagation et la transmission de la COVID-19 publiés la semaine dernière par le gouvernement de l’Ontario offrent un tableau sombre de la situation. Quelques jours auparavant, la Maison-Blanche publiait elle-aussi ses projections qui, même dans le meilleur des cas, laissaient présager un lourd bilan.
Or, bien que la transparence soit essentielle pour donner un certain contexte aux mesures extraordinaires que prennent les autorités publiques à travers le monde, il est également important de reconnaître que ces scenarios sont susceptibles d’accroître les sentiments d’anxiété pour beaucoup d’entre nous.
La question est de savoir comment y répondre.
Tout d’abord il est important de nous rappeler que nous réagissons tous comme mieux nous le pouvons à une situation extraordinaire, et que si nos réactions et expériences seront différentes, elles seront sans doute plus aigües que dans un contexte normal. Donc, si vous faites face à des difficultés aujourd’hui ou à n’importe quel moment, n’hésitez pas à communiquer avec un collègue, un ami ou un professionnel de la santé.
De plus, nous n’avons probablement jamais eu autant de choses en commun. N’oubliez donc pas que la distanciation physique ne signifie pas l’isolement social.
Par ailleurs, le gouvernement fédéral a investi de nouveaux fonds dans les lignes d’écoute téléphonique — un moyen crucial qui contribuera à tous nous soutenir pendant cette période difficile. Nous assistons également à l’adoption rapide des technologies de cybersanté mentale, qui, nous le savons, peuvent être tout aussi efficaces que les rencontres en personne.
En ce moment, je vous encourage à ouvrir une page de notre formation L’esprit au travail et à vous mettre à traiter toutes les informations qui sont nouvelles et bouleversantes en petits morceaux plus faciles à digérer. Il n’y a rien de mal à approcher les problèmes de santé mentale associés à la COVID-19 en les gérant une journée à la fois.
Surtout, il ne faut pas s’attendre à ce qu’en plus de faire face à cette urgence de santé mondiale, vous soyez en mesure d’acquérir une nouvelle compétence ou de redécouvrir un passe-temps. Laissez votre culpabilité derrière vous.
À celles et ceux qui occupent actuellement des postes de services essentiels, que vous soyez des fournisseurs de soins de santé de première ligne ou des commis d’épicerie et de station-service, vous avez ma plus profonde gratitude et mon plus grand respect.
Enfin, le conseil que j’aimerais donner à mon personnel aujourd’hui – lequel doit composer avec une nouvelle réalité, qui consiste à jumeler le travail à distance avec l’éducation des enfants, à s’occuper de parents âgés ou à gérer un problème de santé mentale existant – est de vous permettre de faire une pause, lorsque vous le pouvez, pour tenter de trouver quelques rayons de soleil dans votre journée, malgré la période sombre que nous traversons.
Plus que jamais, nous sommes tous concernés. Et si nous accordons la priorité à notre santé mentale avec la même diligence que nous nous lavons les mains, nous passerons à travers cette épreuve, mieux équipés que jamais pour faire face aux défis quotidiens de la vie.
Louise Bradley
Présidente et directrice générale de la Commission de la santé mentale du Canada
Pour en savoir plus
Personnes-ressources
Commission de la santé mentale du Canada, Relations avec les médias
613.683.3748 / media@commissionsantementale.ca
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