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Le VecteurConversations sur la santé mentale

La CSMC souligne le départ à la retraite de Phil Upshall

Peu de temps après avoir été nommée présidente-directrice générale de la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) il y a plus de 10 ans, Louise Bradley a commencé à s’entourer d’une équipe de direction capable de guider l’organisation en faisant preuve de la sagesse de l’expérience vécue.

Selon elle, une grande partie de ce plan a pris la forme d’un « conseiller unique en son genre, irrépressible, intelligent, aux opinions très arrêtées, au cœur d’or et capable d’auto-dérision » du nom de Phil Upshall, qui, a-t-elle ajouté, était « quelqu’un qui s’assurait que la voix de l’expérience vécue soit à l’avant-plan ».

Lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois, Phil faisait partie d’un cercle de leaders visionnaires du domaine de la santé mentale « qui étaient bien en avance sur leur temps », dit-elle. « Ils comprenaient bien les coûts économiques et humains de la maladie mentale bien avant que les campagnes de sensibilisation soient à la mode. »

Phil Upshall

Mais si Phil faisait preuve d’une grande ténacité et entretenait de vastes relations, c’est sa propre expérience vécue, accompagnée d’une volonté de partager librement son histoire pour améliorer le sort des autres, qui intriguait le plus Louise.

Placer l’expérience vécue au cœur de la prise de décisions
Michel Rodrigue, qui a succédé à Louise Bradley à la tête de la CSMC en mars, est d’accord. « Nous pouvons remercier Phil non seulement d’avoir intégré une appréciation de l’expérience vécue au sein de la direction, mais aussi d’avoir fait de l’expérience vécue un élément central de l’organisation. »

« Phil m’en voudra de n’avoir suivi qu’un tiers de ses conseils, affirme Louise en riant. Mais en étant à la table de direction, Phil a fait bien plus que de nous demander des comptes. Il remettait en question notre façon de penser, et lorsque notre approche divergeait de la sienne, il nous demandait de le regarder dans les yeux et de lui fournir un argument solidement étayé. »

Pour Ed Mantler, vice-président des programmes et des priorités de la CSMC, Phil a permis à l’équipe de réfléchir objectivement. « Son expérience m’a rappelé que chaque élément de notre travail a des répercussions sur le monde réel. Phil m’a incité à devenir un défenseur encore plus grand de notre travail sur le rétablissement, et il m’a ouvert les yeux quant à l’importance de mettre en lumière le soutien par les pairs. » 

Plus grand que nature
« Phil ne s’est jamais excusé de sa franchise », a indiqué Louise, dont les souvenirs de Phil sont empreints d’une profonde affection et d’un grand respect.

« J’étais contente de savoir que nos décisions étaient approuvées par quelqu’un dont les intentions s’harmonisaient avec les nôtres, mais dont les opinons étaient honnêtement les siennes, a indiqué Ed. Phil est un animal politique, mais il est de cette race rare capable de se faire entendre au-dessus du vacarme de la politique partisane. »

« Dans le domaine de la santé mentale en général, Phil était plus grand que nature, a ajouté Michel. Il a joué un rôle déterminant dans de nombreux progrès importants, de la création de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale à la promotion de la création de la CSMC. Mais grâce à mes interactions personnelles avec Phil, je continue d’être ouvert à entendre des vérités difficiles, d’être sensible à la force qu’il faut avoir pour être vulnérable. »

Michel n’a pas l’intention de s’éloigner de ces apprentissages. « Notre Groupe du couloir, notre Conseil des jeunes et nos nombreux membres du personnel qui incarnent la grâce et le rétablissement ont tous des histoires qui nous remettent les pieds bien sur terre, des expériences qui nous rendent humbles et une sagesse qui nous guide. Phil nous a appris à écouter ces étoiles du Nord, et cela ne changera jamais. »

Un héritage discret
Même si le rôle de Phil dans le succès de la CSMC était en grande partie en arrière-scène, c’est exactement pour cette raison que Louise estime qu’il a eu le plus grand impact.

« Phil n’a jamais demandé de reconnaissance, et il ne s’est jamais soucié que ses contributions soient criées sur tous les toits, a-t-elle déclaré. Tout ce qu’il voulait, c’était que nous fassions les choses correctement. Son mandat en tant que conseiller officiel de la CSMC touche peut-être à sa fin, mais son amitié ne faiblira jamais. »

À l’aube de la retraite de Phil, l’organisation est fière de célébrer son héritage discret, qui n’est qu’une infime partie de l’empreinte indélébile qu’il laisse sur le vaste paysage de la santé mentale au Canada.

Les points de vue et les opinions exprimés dans cet article appartiennent uniquement à l’auteur(e) et ne représentent pas nécessairement les politiques officielles de la Commission de la santé mentale du Canada.

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