Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.

Groupe couloir

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) a été mise sur pied pour contribuer à la création d’un système intégré de santé mentale destiné à améliorer la vie des personnes aux prises avec la maladie mentale au pays. La CSMC encourage la collaboration entre les gouvernements, les fournisseurs de services, les employeurs, les chercheurs ainsi que les personnes aux prises avec la maladie mentale, leurs fournisseurs de soins et les familles.

Le groupe couloir a été créé en 2009 dans le cadre de l’initiative de lutte contre la stigmatisation Changer les mentalités, avec l’objectif d’améliorer concrètement la vie des personnes aux prises avec des maladies ou des problèmes associés à la santé mentale. Grâce à leur savoir, leur expérience et leur leadership à l’échelle locale et communautaire, les membres du groupe sont en mesure de fournir une rétroaction sur la lutte contre la stigmatisation dans les communautés.

Son nom est important, car il reflète son origine. Il fait valoir que dans bon nombre de groupes et de communautés, les plus importantes discussions ont lieu loin des tables, mais plutôt dans les couloirs. Le groupe s’assure ainsi que ces discussions importantes ayant lieu dans les couloirs parviennent aux tables de discussion officielles.

Le groupe couloir est un groupe de personnes ayant vécu la maladie mentale, soit personnellement ou par l’intermédiaire d’un être cher. Son rôle est de prodiguer des conseils d’experts relativement à des initiatives, des projets et des domaines prioritaires précis, mais du point de vue critique et recherché des personnes ayant vécu la maladie mentale.

Groupe couloir

Anita David

Coprésidente

Anita a puisé dans son expérience passée et présente de la maladie mentale pour mener une carrière dans le domaine de la santé mentale et de la santé liée à l’usage de substances, se consacrant à des activités de défense, de mobilisation, de recherche et d’éducation. En tant que conseillère stratégique ayant vécu la maladie mentale auprès de BC Mental Health and Substance Use Services (services de santé mentale et de lutte contre la consommation de substances de la Colombie-Britannique), elle sait mobiliser les membres du personnel ayant vécu ou vivant la maladie mentale. Elle est également conseillère dans le cadre du Research Challenge (défi de recherche) de cette division ainsi que du Provincial Mental Health and Substance Use Network (réseau provincial de santé mentale et de lutte contre la consommation de substances), en plus d’être membre de l’équipe ECHO (élargissement des résultats en matière de soins de santé communautaires).

En outre, Anita travaille comme chercheuse-utilisatrice et partenaire-patiente dans le cadre de projets de recherche communautaire et axés sur le patient auprès d’organismes, de régies de la santé et d’universités de la Colombie-Britannique. À titre de formatrice en recherche communautaire et de mentor auprès de pairs à l’Association canadienne pour la santé mentale, elle anime fréquemment des ateliers sur la recherche axée sur le patient et préconise des emplois valorisants pour les pairs et le renforcement de leurs compétences.

Après avoir suivi notre programme d’application des connaissances SPARK, Anita a créé un projet pour aider les personnes ayant vécu ou vivant la maladie mentale à explorer leur expérience de la maladie mentale et de la consommation de substances et à s’exprimer en la matière. Elle agit maintenant comme mentor auprès des nouveaux stagiaires du programme SPARK.

Anita a parlé de son travail et de ses expériences personnelles lors d’événements spéciaux et de conférences. En 2018, lors d’un événement de partage, elle a parlé de son parcours vers la santé mentale dans un récit intitulé « Champagne et baignoire ». L’année suivante, elle a eu la chance unique de transformer ce récit en une représentation dramatique de 20 minutes dans le cadre d’une pièce de théâtre sur la santé mentale. Grâce à ses expériences, Anita a trouvé une passion et un but pour travailler dans le domaine de la santé mentale, réduire la stigmatisation et aider les autres.

Chris Summerville

Coprésidente

Chris Summerville est directeur général de la Société canadienne de schizophrénie depuis 2007. Pendant 25 ans, il a dirigé la Société de schizophrénie du Manitoba.  Il a siégé à plusieurs conseils d’administration locaux, régionaux, provinciaux et nationaux, dont ceux de la Société pour les troubles de l’humeur du Canada, du Réseau national pour la santé mentale, de Réadaptation Psychosociale Canada et de l’autorité régionale de la santé de South Eastman, au Manitoba. Il a également été coprésident de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale.

Titulaire d’un doctorat du Dallas Theological Seminary, M. Summerville est praticien autorisé en réadaptation psychosociale. Il a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université de Brandon en 2014. 

Lui-même bénéficiaire de services de santé mentale et issu d’une famille qui y a recours (son père et son frère sont atteints d’un trouble bipolaire, un frère est atteint de schizophrénie, certains de ses frères et sœurs souffrent de dépression et deux autres membres de sa famille sont décédés par suicide), M. Summerville croit que notre société et nos dirigeants doivent percevoir la santé mentale non comme un simple enjeu de santé, mais comme une question de justice sociale qui s’attaque aux iniquités, aux inégalités et aux injustices envers les personnes aux prises avec la maladie mentale (et leur famille), qui ont été ghettoïsées, stigmatisées, marginalisées et privées de leurs droits en raison de la discrimination systémique.  Par conséquent, M. Summerville promeut et appuie activement la théorie du rétablissement, les travailleurs du soutien par les pairs, l’inclusion sociale des personnes vivant avec la maladie mentale et la nécessité de mettre de l’avant les déterminants sociaux de la santé et les efforts de promotion et de prévention en matière de santé mentale.

Alain Gareau

Alain Gareau

Alain, ardent défenseur dans le domaine de la santé mentale et dirigeant accompli, est un homme passionné qui cherche à exercer une influence positive sur le bien-être des personnes et des communautés. Son expérience du soutien par les pairs et du traitement des dépendances dans sa communauté autochtone lui permet d’offrir un grand savoir-faire et un véritable engagement afin de favoriser la santé mentale et le traitement des dépendances.

Tout au long de sa carrière, il a fait preuve de dévouement pour l’amélioration des services de santé mentale et de traitement des dépendances ainsi que pour la lutte contre la stigmatisation qui entoure les problèmes de santé mentale. En tant que gardien du savoir traditionnel, Alain intègre les enseignements des sept grands-pères et le savoir traditionnel de la culture dans ses séances avec ses clients. Il fait preuve de professionnalisme, d’humilité et d’authenticité et partage ses expériences personnelles de façon pertinente tout en prêtant une oreille attentive aux autres.

Outre ses fonctions professionnelles, Alain participe activement à des initiatives communautaires ainsi qu’à des programmes et à des campagnes de sensibilisation, notamment à titre bénévole, qui visent à favoriser l’éducation en santé mentale et l’autonomie en matière de santé. Sa capacité à établir des liens avec des personnes de tous les horizons et à amener de véritables changements fait de lui une figure respectée dans le domaine de la santé mentale.

Alain détient un certificat du programme de formation sur les déficiences intellectuelles et développementales à l’intention des proches aidants autochtones et un autre dans le domaine des compétences liées au soutien par les pairs du Centre de toxicomanie et de santé mentale, où il s’est spécialisé en services de santé mentale. Son parcours scolaire et son expérience pratique de la culture autochtone lui ont permis d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux auxquels font face les Canadiennes et les Canadiens dans leur cheminement vers une meilleure santé mentale.

Alicia Raimundo

Al Raimundo (iel) s’emploie à donner aux jeunes les moyens de vaincre la stigmatisation en santé mentale, ainsi qu’à mettre au point des traitements accessibles et intéressants. Inspiré de ses propres combats contre la maladie mentale, Al a participé à divers projets, notamment à la mise sur pied de discussions « Bean Bag Chat » à Stella’s Place, où de jeunes adultes trouvent le soutien dont ils ont besoin. Al a raconté son histoire sur de multiples tribunes, notamment l’Organisation des Nations Unies, le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, TEDxWaterloo et One Young World. En outre, Al a publié des articles dans le Huffington Post, rédigé un livre destiné aux écoles afin de sensibiliser les jeunes au suicide, et fait l’objet d’un article dans Vanity Fair, aux côtés de Cher.

Allison Dunning

Allison Dunning

Allison (elle) s’appuie sur son expérience passée et présente des problèmes de santé mentale pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer des programmes de soutien par les pairs partout au Canada. À titre de coordonnatrice provinciale du soutien par les pairs à la Mood Disorders Association of Ontario, de directrice des initiatives de soutien par les pairs pour l’organisme Stella’s Place et de consultante principale pour l’organisme Dunning Consulting, dont elle est la fondatrice, elle a élaboré et mis en œuvre des programmes de soutien par les pairs dans divers milieux en Ontario, notamment dans des établissements d’enseignement postsecondaire, des hôpitaux (services des urgences et unités des malades hospitalisés), des organismes communautaires et des milieux de travail.

Aujourd’hui, Allison continue d’assumer un rôle de premier plan en matière de soutien par les pairs à titre de directrice nationale de Peer Support Canada. Elle continue de vivre des problèmes de santé mentale, mais s’inspire de cette expérience pour orienter son travail. Consciente de son statut privilégié de femme blanche et cisgenre faisant partie d’un peuple colonisateur, elle s’engage, sur les plans personnel et professionnel, à favoriser la décolonisation continue. Dans ses temps libres, Allison aime faire du canot et du camping et passer du temps en compagnie de Bella, sa chienne adorée.

Austin Mardon

M. Mardon est un défenseur de la santé mentale. Son premier contact avec la schizophrénie s’est fait à l’âge de 5 ans, puisqu’un membre de sa famille en est atteint. Il a lui-même reçu ce diagnostic à l’âge de 30 ans. Il a servi dans la Force de la réserve à Lethbridge et a participé à une expédition portant sur les météorites de la NSF et de la NASA, à 170 km du pôle Sud, avant de tomber malade. Il a obtenu son doctorat en géographie de la Greenwich University (Australie) par apprentissage à distance. Ses travaux de défense des intérêts des personnes aux prises avec la maladie mentale sont tout aussi impressionnants. Outre la panoplie d’entretiens accordés aux médias au sujet de la maladie mentale, M. Mardon a publié des articles sur la foi, la schizophrénie, l’itinérance et de l’aide au revenu.

Il est membre de l’Ordre du Canada, a siégé à plusieurs conseils d’administration, a effectué du bénévolat auprès de différents organismes de santé mentale, et est l’un des membres fondateurs du Prosper Place Clubhouse à Edmonton (Alberta). Il est l’auteur de 60 livres et plus de 300 articles. Tout récemment, M. Mardon a reçu la médaille d’honneur de l’Association médicale canadienne. Il est membre titulaire honoraire de la Société royale du Canada et s’est vu décerner, en 2007, le prix de la famille Jefferies de la Société canadienne de schizophrénie. Il a également été représentant du public du Collège des travailleurs sociaux de l’Alberta et du Premier’s Council of the Status of Persons with Disabilities.

Don Mahleka

Don Mahleka

Don Mahleka (il, lui) est né et a grandi au Zimbabwe. Pendant ses études secondaires, il est venu s’installer au Canada avec le statut de réfugié. Il a incorporé bon nombre des obstacles structurels auxquels il a été confronté depuis cette époque (en particulier dans les services de santé mentale) dans ses travaux auprès de groupes en quête d’équité. Il participe notamment à l’élaboration de programmes et de politiques, à la gestion du changement et à la recherche communautaire, afin de stimuler les innovations dans le domaine de l’équité en santé.

En tant que conférencier, animateur et consultant spécialisé en équité, M. Mahleka aide les organisations à éradiquer l’oppression et le racisme systémique pour reconstruire des cultures de bien-être et de responsabilité mutuelle. Son expérience professionnelle comporte également des fonctions au Space Youth Centre de Hamilton, au St. Joseph’s Healthcare Hamilton, à l’Agence de la santé publique du Canada et au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), en plus de plusieurs années d’intervention et de consultation en santé mentale et en situation de crise.

Mahleka a également contribué à la mise au point par nos normes nationales en matière de santé mentale et de bien-être, et ce, dans les milieux de travail et les établissements d’enseignement postsecondaire. Il collabore en outre à la conception d’un module de formation en ligne consacré à la stigmatisation structurelle.

 

Dr. Cheryl Pollard

Cheryl Pollard, IA, IAA, Ph. D., ANEF est professeure et doyenne à la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Regina. Dans ce poste, elle est responsable du leadership administratif et de la supervision opérationnelle de l’ensemble d’un département.

Aux côtés de sa fille et de son beau-fils, Mme Pollard fournit une assise solide et une aide précieuse pour un mari dévoué et un père fantastique, qui est aussi un ancien combattant vivant avec de graves blessures de stress opérationnel. Les responsabilités de soignante de Mme Pollard et ses propres antécédents de dépression post-partum ont façonné sa perception de la mobilisation des patients et des aidants ainsi que des effets insidieux de la stigmatisation et des préjugés.

Tout au long de ses 35 ans de carrière en soins infirmiers, elle a travaillé dans une grande variété de postes universitaires et d’environnements cliniques au sein d’organisations publiques et à but non lucratif de grande et petite envergure au Canada. En 2019, La National League of Nursing a souligné la contribution continue et substantielle de Mme Pollard à l’enseignement infirmier en lui décernant le titre de Fellow à l’Academy of Nursing Education. Elle est largement considérée comme une leader d’opinion et une universitaire reconnue dans le domaine de l’éducation, de l’innovation et du leadership en matière de soins de santé.

Shaleen Jones

Mme Jones a œuvré dans les domaines du soutien par les pairs et de la santé mentale pendant plus de 20 ans. Elle a occupé différents postes de direction auprès d’organismes dirigés par les pairs tels que BC Eating Disorders Association, Laing House et Peer Support Canada. La Mental Health Foundation of Nova Scotia lui a même décerné le prix Inspiring Lives à titre de reconnaissance pour sa contribution au domaine de la santé mentale et elle siège dans le groupe de Conseillers en santé mentale de la ministre de la Santé. En plus de gérer son anxiété, Mme Jones s’est rétablie d’un trouble alimentaire. En tant que mère d’un enfant ayant des problèmes de santé mentale, elle a tiré beaucoup de leçons de ses expériences au sein du système de santé mentale, et ce, dans une perspective différente. Ses expériences l’ont menée à s’engager en faveur d’une réforme du système de santé mentale et à se convaincre du pouvoir du soutien par les pairs. Anciennement directrice générale de Peer Support Canada, Mme Jones travaille maintenant auprès de l’Association canadienne pour la santé mentale.

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Ubah Mohamoud

Ubah (elle), conseillère canadienne certifiée, est titulaire d’une maîtrise en psychothérapie intégrant la spiritualité du St. Stephen’s College de l’Université de l’Alberta, à ᐊᒥᐢᑿᒌᐚᐢᑲᐦᐃᑲᐣ, Amiskwacîwâskahikan (Beaver Hills House, appelé « Edmonton » lors de la colonisation). Outre son travail clinique, elle offre des espaces (plus) sûrs pour la formation professionnelle, la consultation, les cercles de guérison et de partage, et les présentations, autant d’activités de sensibilisation à la santé mentale, de mobilisation et de reconnaissance à l’échelle communautaire.

Ubah se joint au Groupe couloir après avoir siégé à notre Conseil des jeunes à titre de représentante et de conseillère auprès des parties prenantes et des décideurs politiques sur les questions de santé mentale liées à la jeunesse, en particulier en ce qui concerne les populations diverses. Son travail actuel porte sur la sensibilisation, la défense des intérêts et les connaissances en matière de santé mentale. Il met l’accent sur les populations immigrées, réfugiées, ethnoculturelles et racialisées, les nouveaux arrivants, ainsi que les Canadiens de deuxième et de troisième génération.