Ressources de l’équipe des politiques et de la recherche
Le coût élevé de la vie au Canada a accentué l’insécurité financière, la pression liée aux aliments et aux logements abordables ainsi que l’inégalité des revenus – autant de facteurs qui se répercutent fortement sur la santé mentale et le bien-être. Ces iniquités sont expérimentées différemment par les personnes avec incapacités liées à la santé mentale, membres de Premières Nations, les Inuits et les Métis, les communautés rurales et éloignées, les nouveaux arrivants et les personnes racialisées, les communautés 2SLGBTQ+, les femmes, les hommes, les enfants, les adolescents, les personnes âgées et les proches aidants non rémunérés. Les faits saillants comprennent un aperçu des messages clés, considérations intersectionnelles, et recommandations stratégiques.
Cette note de synthèse résume les données émergentes, examine les considérations importantes en matière de politique de santé mentale et met en évidence l’impact amplifié sur les populations en quête d’équité, en utilisant une optique intersectionnelle.
Les messages clés sont les suivants :
- La sécurité financière et la santé mentale ont toujours été étroitement liées : les effets négatifs sur la santé mentale sont plus concentrés chez les personnes ayant des revenus inférieurs, et les problèmes et maladies de santé mentale peuvent conduire à l’insécurité financière.
- Les inégalités financières et les autres déterminants sociaux de la santé constituent des obstacles à l’accès aux services de santé mentale au Canada et doivent être abordés dans le cadre d’une réponse à l’échelle du système.
Alors que les services intégrés de santé mentale et de santé liée à l’utilisation de substances (SMSUS) sont étudiés depuis plus de vingt ans, il n’existe aucune étude récente ou complète – en particulier avec une méthodologie de recherche par les pairs – sur la façon dont les personnes qui utilisent ces services vivent l’intégration.
L’impact de la COVID-19 et de la crise des surdose sur la santé mentale et la santé liée à l’usage de substances (SMSUS) a creusé l’écart entre les besoins de la population et ce que le système de prestation de services est en mesure de fournir. Plus que jamais, le Canada a besoin d’une stratégie relative au personnel en SMSUS afin de coordonner la planification entre les différents territoires de compétence, les types de fournisseurs et les secteurs public et privé.