Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.
Ce document d’information a pour but de partager des données probantes sur les impacts potentiels de la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) sur les taux de suicide, y compris les idées suicidaires, les tentatives de suicide et les décès. Il présente les facteurs de risque et de protection connexes ainsi qu’un aperçu de la façon dont l’environnement changeant actuel peut influencer les tendances et d’autres impacts psychologiques relatifs au suicide. Le présent document d’information se fonde sur une analyse de la littérature grise et évaluée par les pairs entreprise par l’équipe des initiatives de prévention et de promotion de la CSMC entre le 1er avril et le 5 août 2020. Il comprend trois objectifs : guider les décideurs politiques et ceux du secteur de la santé quant à l’impact potentiel de la COVID-19 sur la santé mentale et les taux de suicide au Canada, partager des perspectives sur les risques potentiels et les facteurs de protection à surveiller, et présenter les possibilités actuelles d’influencer ces tendances. Cette analyse devait initialement orienter le message externe de la CSMC pendant la pandémie. Cependant, comme le document d’information a évolué, élargissant sa portée et son contenu, il a été jugé d’un plus grand intérêt et d’une importance accrue pour les décideurs politiques et les travailleurs de la santé. L’analyse visait d’abord à comprendre l’impact potentiel de la pandémie sur la santé mentale et les taux de suicide, utilisant la documentation sur les pandémies et les épidémies, les récessions économiques et les catastrophes naturelles antérieures. Toutefois, alors que des données sur les premiers impacts de la COVID-19 ont commencé à émerger, le rapport a été élargi pour inclure certains enjeux et conclusions clés tirés de la littérature nationale et internationale, des chiffres provenant des centres de crise canadiens, et des données d’un sondage national. Le présent document d’information présente les conclusions d’une analyse non exhaustive de la littérature grise et évaluée par les pairs, ainsi que des informations fournies par des experts et des intervenants clés dans le secteur de la prévention du suicide, au Canada et à l’échelle internationale. Les organisations qui ont fourni des renseignements incluent les membres du Groupe de collaboration national pour la prévention du suicide, the Centre for Suicide Prevention, l’Association canadienne pour la prévention du suicide, la Substance Abuse and Mental Health Services Administration, Services de crises du Canada, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et Jeunesse, J’écoute.But
Méthodologie
Aperçu des conclusions – Messages clés
• Les recherches montrent des liens évidents entre le suicide et la récession économique, une conséquence bien documentée des pandémies. Une récession peut aggraver les facteurs de stress existants (p. ex. perte d’emploi, logement ou insécurité alimentaire), aggraver une maladie mentale préexistante, et amplifier la détresse, l’usage de substances et le suicide. Toutefois, les recherches suggèrent également que l’augmentation des dépenses sociales des gouvernements peut contribuer à l’atténuation de l’impact d’une récession économique sur le suicide.
• Les premiers résultats des enquêtes nationales montrent que les Canadiens sont plus anxieux en raison de la pandémie de COVID-19 et qu’un plus grand nombre d’entre eux déclarent avoir des pensées ou des comportements suicidaires.
• Les observations indiquent que certains sous-groupes (c’est-à-dire les peuples autochtones, les groupes racialisés, les membres des communautés 2SLGBTQ+, les personnes ayant une incapacité ou celles souffrant de problèmes de santé mentale) sont de deux à quatre fois plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires ou tenté de se faire du mal depuis le début de la pandémie de COVID-19. Ces sous-groupes pourraient donc être plus vulnérables aux effets négatifs de la pandémie sur la santé mentale. Puisque ces populations ne forment pas un groupe homogène, il sera essentiel de cerner les facteurs sous-jacents qui contribuent à l’impact négatif de la COVID-19 sur la santé mentale ainsi que d’élaborer et de mettre en œuvre des efforts ciblés et adaptés pour soutenir les personnes au sein de chaque sousgroupe.
• La demande de soutien virtuel en cas de crise est grande au Canada. Les comportements de recherche d’aide sont évidents : bon nombre de services de crise canadiens connaissent une hausse considérable du volume et de l’intensité des besoins, et des services d’aide virtuels se développent rapidement pour répondre à cette augmentation.
• Il est possible d’accroître les efforts existants en matière de santé publique et de prévention du suicide afin de réduire le risque de conséquences secondaires négatives à long terme.
Ce document d’information a pour but de partager des données probantes sur les impacts potentiels de la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) sur les taux de suicide, y compris les idées suicidaires, les tentatives de suicide et les décès. Il présente les facteurs de risque et de protection connexes ainsi qu’un aperçu de la façon dont l’environnement changeant actuel peut influencer les tendances et d’autres impacts psychologiques relatifs au suicide. Le présent document d’information se fonde sur une analyse de la littérature grise et évaluée par les pairs entreprise par l’équipe des initiatives de prévention et de promotion de la CSMC entre le 1er avril et le 5 août 2020. Il comprend trois objectifs : guider les décideurs politiques et ceux du secteur de la santé quant à l’impact potentiel de la COVID-19 sur la santé mentale et les taux de suicide au Canada, partager des perspectives sur les risques potentiels et les facteurs de protection à surveiller, et présenter les possibilités actuelles d’influencer ces tendances. Cette analyse devait initialement orienter le message externe de la CSMC pendant la pandémie. Cependant, comme le document d’information a évolué, élargissant sa portée et son contenu, il a été jugé d’un plus grand intérêt et d’une importance accrue pour les décideurs politiques et les travailleurs de la santé. L’analyse visait d’abord à comprendre l’impact potentiel de la pandémie sur la santé mentale et les taux de suicide, utilisant la documentation sur les pandémies et les épidémies, les récessions économiques et les catastrophes naturelles antérieures. Toutefois, alors que des données sur les premiers impacts de la COVID-19 ont commencé à émerger, le rapport a été élargi pour inclure certains enjeux et conclusions clés tirés de la littérature nationale et internationale, des chiffres provenant des centres de crise canadiens, et des données d’un sondage national. Le présent document d’information présente les conclusions d’une analyse non exhaustive de la littérature grise et évaluée par les pairs, ainsi que des informations fournies par des experts et des intervenants clés dans le secteur de la prévention du suicide, au Canada et à l’échelle internationale. Les organisations qui ont fourni des renseignements incluent les membres du Groupe de collaboration national pour la prévention du suicide, the Centre for Suicide Prevention, l’Association canadienne pour la prévention du suicide, la Substance Abuse and Mental Health Services Administration, Services de crises du Canada, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et Jeunesse, J’écoute.
But
Méthodologie
Aperçu des conclusions – Messages clés
• Les recherches montrent des liens évidents entre le suicide et la récession économique, une conséquence bien documentée des pandémies. Une récession peut aggraver les facteurs de stress existants (p. ex. perte d’emploi, logement ou insécurité alimentaire), aggraver une maladie mentale préexistante, et amplifier la détresse, l’usage de substances et le suicide. Toutefois, les recherches suggèrent également que l’augmentation des dépenses sociales des gouvernements peut contribuer à l’atténuation de l’impact d’une récession économique sur le suicide.
• Les premiers résultats des enquêtes nationales montrent que les Canadiens sont plus anxieux en raison de la pandémie de COVID-19 et qu’un plus grand nombre d’entre eux déclarent avoir des pensées ou des comportements suicidaires.
• Les observations indiquent que certains sous-groupes (c’est-à-dire les peuples autochtones, les groupes racialisés, les membres des communautés 2SLGBTQ+, les personnes ayant une incapacité ou celles souffrant de problèmes de santé mentale) sont de deux à quatre fois plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires ou tenté de se faire du mal depuis le début de la pandémie de COVID-19. Ces sous-groupes pourraient donc être plus vulnérables aux effets négatifs de la pandémie sur la santé mentale. Puisque ces populations ne forment pas un groupe homogène, il sera essentiel de cerner les facteurs sous-jacents qui contribuent à l’impact négatif de la COVID-19 sur la santé mentale ainsi que d’élaborer et de mettre en œuvre des efforts ciblés et adaptés pour soutenir les personnes au sein de chaque sousgroupe.
• La demande de soutien virtuel en cas de crise est grande au Canada. Les comportements de recherche d’aide sont évidents : bon nombre de services de crise canadiens connaissent une hausse considérable du volume et de l’intensité des besoins, et des services d’aide virtuels se développent rapidement pour répondre à cette augmentation.
• Il est possible d’accroître les efforts existants en matière de santé publique et de prévention du suicide afin de réduire le risque de conséquences secondaires négatives à long terme.
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