Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.

Accueil › Ressources › Études de cas sur le partage de pratiques prometteuses pour Enraciner l’espoir – Un regard sur Edmonton (Alberta)

Études de cas sur le partage de pratiques prometteuses pour Enraciner l’espoir – Un regard sur Edmonton (Alberta)

LA COMMUNAUTÉ D’EDMONTON

Edmonton est une ville du centre de l’Alberta qui s’étend sur 648 kilomètres carrés. Sa population s’élève à
970 000 habitants pour sa zone urbaine et atteint près de 1,5 million d’habitants pour l’ensemble du Grand Edmonton. Les minorités visibles comptent pour environ 37 % de la population de la ville. Les communautés sud‑asiatique, chinoise, ACN (africaine, caribéenne et noire) et philippine sont les plus importantes en nombre. Par ailleurs, 5,5 % des habitants se déclarent Autochtones, ce qui est assez élevé comparativement aux villes d’autres provinces.

Le taux de chômage à Edmonton en juillet 2019 était de 7,5 %, soit une augmentation de 1 % par rapport à juillet 2018. Entre 1998 et 2018, la proportion de salariés rémunérés au salaire minimum a doublé, passant de 5,2 % à 10,4 %.

Les données disponibles « ne permettent pas de dresser un portrait exact du suicide à Edmonton, principalement parce que les décès par suicide ne sont pas tous déclarés comme tels et qu’il est largement admis que de nombreux décès dont la cause n’a pas été officiellement établie peuvent être dus à un suicide. »

Ce que l’on sait des décès par suicide à Edmonton :

  • Les hommes d’âge mûr présentent le taux de mortalité par suicide le plus élevé, puisqu’une moyenne de 75 % des personnes décédées par suicide sont des hommes, principalement âgés de 40 à 59 ans.
  • Le suicide est la principale cause des décès attribuables à des blessures chez les Autochtones.
  • On estime que, pour chaque suicide, il y a jusqu’à 20 tentatives de suicide.
  • Pour l’année 2015, on a dénombré 214 suicides dans le Grand Edmonton (148 hommes et 66 femmes).
  • Le nombre de visites aux urgences attribuables à des tentatives de suicide s’élevait à 2 467 pour l’année 2015 et à 2 365 pour l’année 2016 dans le Grand Edmonton.
  • Toujours dans le Grand Edmonton, on a dénombré 2 440 visites aux urgences attribuables à des tentatives de suicide et à des blessures auto-infligées pour l’année 2019. Le nombre de suicides enregistrés cette même année s’élevait à 187 (135 hommes et 52 femmes).

Selon certaines données, le suicide à Edmonton serait corrélé aux inégalités de revenu et à la pauvreté. Une mesure de l’adversité établie à partir des données disponibles montre que les zones de la ville présentant un taux de suicide élevé ont aussi un taux d’adversité élevé.

RETOMBÉES POUR LA COMMUNAUTÉ

La participation au programme Enraciner l’espoir a permis à la Ville d’Edmonton d’injecter des fonds additionnels, de susciter de l’espoir et de tirer parti d’une occasion de contribuer à l’effet d’entraînement propagé vers les communautés Enraciner l’espoir partout au Canada.

Pendant les trois années de son déploiement, Living Hope a fait progresser 49 des 52 activités inscrites au plan de déploiement initial et observé des gains rapides en regard de tous les objectifs. Ces progrès se traduisent notamment par une meilleure compréhension de la santé mentale et du suicide parmi la population d’Edmonton, par une meilleure connaissance des moyens de créer des espaces sûrs et par un soutien prodigué aux personnes oeuvrant auprès des groupes prioritaires afin d’améliorer l’efficacité de leurs services.

En 2021, notre équipe de déploiement a réalisé d’importants progrès sur plusieurs fronts; elle a notamment soutenu la collaboration entre organismes, parrainé l’élaboration d’un service d’assistance téléphonique pour les personnes 2SLGBTQ+, organisé le premier forum sur la santé mentale des hommes à Edmonton et publié un rapport sur les tendances en matière de suicide à Edmonton le premier du genre en Alberta et une précieuse source de données sur le suicide.

Les interactions entre Living Hope et la CSMC ont permis de confirmer la pertinence de l’approche communautaire d’Edmonton et de consolider les constats tirés de la participation du public et des données d’évaluation. En mai 2022, le conseil municipal d’Edmonton s’est engagé à investir 1,3 million de dollars par année (2023‑2026) dans le cadre de sa Stratégie pour la sécurité et le bien‑être communautaires afin de relancer et de soutenir les efforts de prévention du suicide. Ces engagements communautaires et financiers procurent la stabilité voulue pour garder l’élan entre les cycles de déploiement.

L’équipe de Living Hope continuera de faire appel à des fournisseurs de services et des détenteurs de savoir expérientiel pour mettre en application les enseignements des quatre dernières années et s’adapter à l’évolution des besoins de la population d’Edmonton.

Lire toutes les études de cas Encrainer l’espoir

Formulaire de rétroaction

Bonjour, et merci de consulter cette ressource. Après l’avoir parcourue, il nous plairait d’en apprendre un peu plus sur vos centres d’intérêt et sur la façon dont vous avez trouvé notre site. L’information proposée correspondait-elle à ce que vous cherchiez? Les renseignements étaient-ils utiles? Nous tiendrons compte de vos commentaires pour améliorer nos services.

Acceptez-vous que l’on communique avec vous d’ici 3 à 6 mois afin d’effectuer une enquête de suivi?
Dans l’affirmative, veuillez fournir une adresse de courriel
This field is for validation purposes and should be left unchanged.

PARTAGEZ CETTE PAGE

Sur le même thème

Examinez notre Cadre d’évaluation des applications de santé mentale — un cadre national présentant des normes fondamentales qui visent à assurer la sécurité, la qualité et l’efficacité des applications de santé mentale au Canada.

Afin d’aider à accroître l’utilisation des services de cybersanté mentale, nous avons élaboré quatre modules d’apprentissage en ligne basés sur notre Trousse d’outils pour la mise en œuvre de la cybersanté mentale, en collaboration avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH).

Le Modèle de soins par paliers 2.0© est un système de soins qui se veut transformationnel dans sa façon d’organiser et de fournir des services de santé mentale et d’usage de substances fondés sur des données probantes.

La CSMC s’est associée au Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) pour faire le point sur les connaissances actuelles des liens entre la consommation d’alcool et...