Le VecteurConversations sur la santé mentale
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Valoriser le savoir expérientiel passé et présent
Cet article fait partie de la série intitulée « Le choix des mots est important » dans Le Vecteur.
Même si de nombreux mouvements sociaux utilisent l’adage « Rien sur nous sans nous », celui-ci s’applique également aux domaines de la santé mentale et de la santé liée à l’usage de substances. Pour apporter des améliorations significatives aux politiques, aux services de soutien et aux systèmes de soins, la voix des personnes ayant un savoir expérientiel passé ou présent doit être intégrée à la conversation. De cette façon, les hypothèses peuvent être remplacées par des expériences réelles, et les solutions peuvent être remises en question par ceux qui ont le plus à gagner ou à perdre.
La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) insiste beaucoup sur l’utilisation de l’expression « savoir expérientiel passé et présent », car elle met l’accent sur les individus plutôt que sur l’effet stigmatisant des étiquettes qui rabaissent les personnes concernées et les empêchent de demander de l’aide. Ainsi, au lieu de désigner une personne comme un « ex-toxicomane », il est plus respectueux et plus conforme au processus de rétablissement de dire « une personne qui a un savoir expérientiel passé d’un trouble lié à l’usage de substances ».
Dans le contexte de la santé mentale et de la santé liée à l’usage de substances, le terme « savoir expérientiel passé » désigne une personne qui a déjà eu un problème de santé mentale ou une maladie mentale ou qui a consommé une ou plusieurs substances. De même, l’expression « savoir expérientiel présent » fait référence soit à un problème de santé mentale ou à une maladie mentale en cours, soit à un usage actuel d’une ou de plusieurs substances.
Parfois, les personnes ayant un savoir expérientiel passé ou présent incluent les membres de la famille et les proches aidants. Même si un proche parent n’a pas forcément un savoir expérientiel direct de la maladie mentale ou d’un trouble lié à l’usage de substances, il a souvent une profonde connaissance des difficultés rencontrées par ses proches, comme accéder aux services.
Envisagez de trouver de nouvelles façons d’incorporer le savoir expérientiel passé et présent, en tant que concept, dans votre travail ou dans vos conversations sur la santé mentale et la santé liée à l’usage de substances. À cet égard, la CSMC se réjouit de pouvoir compter sur les précieuses connaissances des membres du Groupe couloir en matière de savoir expérientiel passé et présent pour orienter son travail.
Amber St. Louis
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