Le VecteurConversations sur la santé mentale
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La CSMC examinera les effets de la consommation de cannabis sur la santé mentale après sa légalisation
Au cours des cinq prochaines années, la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) contribuera à rattraper le retard dans le domaine de la recherche sur les préjudices et les avantages potentiels de la consommation de cannabis sur la santé mentale afin d’offrir une base pour les décisions stratégiques futures. Le budget de 2018 consent 10 millions de dollars sur 5 ans à cette fin.
« À la lumière de notre première revue de la littérature, nous avons constaté que le statut illégal du cannabis, qui limitait les méthodes de réalisation des études et les données qu’il était possible de recueillir, a donné lieu à des lacunes importantes sur le plan des connaissances au sujet de la consommation de cannabis et de son impact sur la santé mentale », a déclaré Ed Mantler, vice-président, Programmes et priorités à la CSMC. La consommation de cannabis deviendra légale et réglementée au Canada à compter du 17 octobre 2018.
Les répercussions négatives de la consommation de cannabis sur la santé mentale, les avantages thérapeutiques potentiels du cannabis et des cannabinoïdes, l’influence des maladies et des problèmes associés à la santé mentale sur les habitudes de consommation de cannabis, ainsi que les expériences et les besoins des diverses populations ayant un trouble lié à la consommation de cannabis et/ou une maladie mentale ne sont pas bien compris. La CSMC est bien placée pour collaborer avec une diversité de Canadiens, notamment les jeunes, les adultes émergents et les aînés, ainsi que les personnes LGBTQ2+, les autochtones et les populations d’immigrants, de réfugiés et de groupes ethnoculturels ou racialisés.
Le Canada a l’un des taux de consommation de cannabis les plus élevés au monde : plus de 40 % des Canadiens déclarent en avoir fait usage au moins une fois dans leur vie. Au Canada, 54 % des jeunes indiquent en avoir consommé avant la 12e année.
Depuis avril 2018, la CSMC a tenu plus de 30 consultations et formé des partenariats stratégiques pour orienter et aider à exécuter son travail. Ces efforts s’appuient sur des travaux précédents entrepris par des experts et des organismes clés tels que les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS), notamment des ateliers dans le cadre desquels les domaines prioritaires de recherche sur le cannabis ont été déterminés.
La CSMC mettra en œuvre plus de 15 projets de recherche – à court et à long terme – pour étoffer l’ensemble d’éléments factuels concernant le cannabis, y compris des initiatives de recherche communautaire pluriannuelles. Ce travail s’inscrit dans la stratégie intégrée de recherche sur le cannabis des IRSC et la renforce. Les activités d’échange et de mobilisation des connaissances assureront la large diffusion de ces nouvelles données probantes.
Les premiers projets de recherche seront sélectionnés dans le cadre d’une possibilité de financement dans les domaines prioritaires de recherche sur le cannabis, lancée par les IRSC, en partenariat avec la CSMC et le CCDUS. Le montant maximal par subvention est de 125 000 $ jusqu’à un an, et 750 000 $ sont mis de côté pour financer les demandes relatives au cannabis et à la santé mentale. Ces subventions Catalyseur visent à renforcer les capacités de recherche et à orienter l’élaboration de futurs projets de recherche de plus grande envergure.
Ces projets à court terme ne sont qu’un début. Une autre série de consultations visant à étayer les projets de recherche à plus long terme, notamment les initiatives communautaires, sera entreprise à l’automne et à l’hiver 2018-2019.
« En tant que deuxième pays à légaliser le cannabis, nous avons l’occasion de faire figure de chefs de file mondiaux de la recherche dans ce domaine. Nous n’y parviendrons qu’en adoptant une approche unifiée qui fusionne l’incubation de la recherche et le savoir-faire en matière de politiques de la CSMC avec l’expertise de partenaires clés dans le domaine, notamment les IRSC, le CCDUS, les membres de l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) », a déclaré M. Mantler.
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