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Le VecteurConversations sur la santé mentale

Soyez parmi les premières collectivités à adopter l’initiative Enraciner l’espoir

Lorsque la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) a lancé son projet de prévention du suicide Enraciner l’espoir dans huit collectivités du Canada, il s’agissait d’un ambitieux concept visant à renforcer l’expertise de collectivités pour la mise en œuvre d’interventions adaptées à leur contexte tout en élargissant le nombre de pratiques exemplaires fondées sur des données probantes et des outils pouvant être déployés  à l’échelle nationale.

Mais puisque la phase de démonstration du projet devait s’échelonner sur une période de cinq ans, d’autres ont commencé à demander comment leur collectivités pouvait y prendre part sans devoir attendre si longtemps. Désireuse de faire connaître le modèle le plus possible, l’équipe de prévention et de promotion de la CSMC a répondu à l’appel en mettant au point une initiative à l’intention des premières collectivités qui adopteront Enraciner l’espoir.

Tout comme pour le projet de démonstration, les stratégies et les activités mises au point par les premières collectivités ayant adopté Enraciner l’espoir seront fondées sur les cinq piliers du projet : soutien spécialisé, formation et réseaux, campagnes de sensibilisation du public, accès sécuritaire aux méthodes  et recherche.

« Ce programme émane d’un besoin au niveau des collectivités », a expliqué Nitika Rewari, gestionnaire, programmes de prévention et de promotion de la CSMC. « Lorsqu’elles établiront leur propre plan d’action, les ces collectivités seront les premières à bénéficier des leçons tirées du projet de démonstration jusqu’à ce jour, et ce, avec l’aide de la commission. »

La plupart des conseils seront prodigués par le biais d’une communauté de pratique composée de représentants des premières collectivités à adopter le projet ainsi que de membres du programme de la CSMC.

Les réunions de la communauté de pratique permettront à ces collectivités d’accéder à des outils et à des ressources déjà élaborées dans le projet de démonstration. Cela leur permettra aussi de poser des questions, de laisser savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et de puiser dans l’expérience vécue par le groupe. Il s’agit là d’un modèle qui a fait ses preuves parmi les huit collectivités d’Enraciner l’espoir, lesquelles continuent de s’appuyer sur leurs réunions de la communauté de pratique pour obtenir des conseils, partager leurs connaissances et établir des contacts.

« La diversité des collectivités  représentées dans la communauté de pratique nous a permis d’apprendre beaucoup pour le travail que nous faisons à Iqaluit », a déclaré Opal Mcinnis, détentrice d’un doctorat, gestionnaire territoriale, Division de la santé mentale et de la toxicomanie, gouvernement du Nunavut. « En tant que milieu qui vient tout juste d’entreprendre sa planification, la communauté de pratique a suscité de l’enthousiasme à l’égard de ce que nous pouvons espérer réaliser. » 

Denika Ward, coordonnatrice en prévention du suicide au sein dans la Péninsule de Burin, est d’accord pour dire que la communauté de pratique est précieuse. « Cela a permis de réseauter avec des personnes provenant des communautés diverses qui participent au projet Enraciner l’espoir dans l’ensemble du Canada, en plus de contribuer aux effets positifs et durables des efforts de prévention du suicide auprès des résidents de la Péninsule de Burin. »

Roots of Hope IconMême si les huit collectivités impliquées dans le  projet de démonstration et les premières collectivités  à adopter l’initiative opèrent séparément, toutes les observations découlant de ces démarches contribueront à établir un modèle d’Enraciner l’espoir qui pourra être utilisé à la grandeur du pays. Comme des communautés s’unissent pour trouver les stratégies les plus efficaces pour elles, cela permettra par le fait même de jeter les bases d’un modèle canadien de prévention du suicide issu de nos collectivités.

Selon Ryan Walsh, gestionnaire, programme de prévention et de promotion à la commission de la santé mentale c’est cette combinaison d’incitatifs à court et à long terme qui distingue l’initiative des premières collectivités  à adopter le projet. « Peu de collectivités peuvent dire qu’elles ont contribué directement à prévenir le suicide à l’échelle nationale. Les premières à adopter le projet disposent d’une occasion unique de démontrer leur engagement à l’égard de la prévention du suicide, de tirer profit des leçons apprises et d’être à l’avant-garde du modèle canadien. »

Comme M. Walsh n’hésite pas à le dire, la possibilité de faire partie des premières collectivités à adopter le projet ne se limite pas aux grandes régions urbaines, loin de là. « Le projet tire en partie sa force de la diversité des collectivités participantes. Ce qui fonctionne dans une région pourrait s’avérer irréalisable dans une autre. Plus nous pouvons apprendre de ces différences, plus le modèle sera utile pour réduire l’incidence de suicide dans l’ensemble du pays. »

Vous aimeriez que votre communauté soit parmi les premières à adopter Enraciner l’espoir? Envoyez un courriel à Nitika Rewari pour obtenir plus d’information à nrewari@mentalhealthcommission.ca.

Inconnu
Les points de vue et les opinions exprimés dans cet article appartiennent uniquement à l’auteur(e) et ne représentent pas nécessairement les politiques officielles de la Commission de la santé mentale du Canada.

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