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Miser sur le potentiel de la cybersanté mentale au Canada pour combler les lacunes d’accès

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En matière de services de santé mentale, le Canada est aux prises avec une «crise liée à l’accès», causée en partie par le fait que la stigmatisation diminue, ce qui incite plus de personnes à demander des soins. Afin de désengorger le système, la cybersanté mentale pourrait s’avérer cruciale, par l’élargissement de la portée des services, l’offre d’autres points d’accès et la promotion de soins de qualité supérieure. Dans le but de découvrir comment les technologies de la cybersanté mentale pourraient être exploitées, la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) a organisé une table ronde à Vancouver le 27 janvier 2017. Des décisionnaires, des dirigeants d’organisme, des personnes ayant des antécédents de maladie mentale et des chercheurs du Canada, de même qu’un groupe de spécialistes étrangers, se sont réunis afin de discuter des sujets suivants.

  • Faire mieux connaître les plus récentes données probantes sur l’efficacité des solutions de cybersanté pour améliorer l’accès aux soins de santé mentale.
  • Repérer et examiner les modèles existants de cybersanté mentale mis en œuvre au Canada et ailleurs dans le monde.
  • Désigner les facteurs qui font obstacle ou qui facilitent l’adoption et la mise en œuvre d’approches axées sur la cybersanté mentale pour améliorer l’accès aux services.
  • Formuler des recommandations à l’appui de la création, de la mise en œuvre et de l’évaluation des possibilités actuelles ou futures de cybersanté mentale.

Principales constatations

Les participants à la table ronde ont déterminé que les thèmes suivants étaient des principes clairs à adopter pour aller de l’avant avec la cybsersanté mentale.

  • La voie d’avenir : mettre la personne au cœur du processus. Cela est crucial pour établir des partenariats avec les utilisateurs des services afin de concevoir ces services et de donner à la personne le contrôle de ses données personnelles.
  • La fracture numérique doit être éliminée. Les personnes qui n’ont pas accès à la technologie et aux services — ou qui n’ont pas les compétences ou les connaissances nécessaires pour profiter des solutions de cybersanté mentale — seront laissées pour compte.
  • La cybersanté mentale est une partie intégrante de l’amélioration de l’accès aux services. Il n’existe pas de «formule miracle», mais les solutions de cybersanté mentale donnent l’occasion d’améliorer l’accès aux services et de désengorger le système surchargé de soins de santé mentale au Canada.
  • L’innovation exige une certaine tolérance au risque. Les données probantes sur l’efficacité sont importantes pour orienter les décisions concernant le système de soins de santé mentale, mais les méthodes traditionnelles de collecte de données peuvent être trop lentes ou inexactes pour la cybersanté mentale. Il faut utiliser un modèle mieux adapté aux solutions technologiques, par exemple un modèle qui génère des données grâce à l’amélioration constante de la qualité ou à des évaluations continues du programme.
  • La coordination s’impose. La volonté de multiplication des solutions en matière de cybersanté mentale existe, mais rien ne se fera sans effort coordonné. Il est essentiel de miser sur le travail d’équipe, les partenariats et les stratégies officielles en matière de cybersanté mentale.
  • Un leadership fort est essentiel. La cybersanté mentale a besoin de champions parmi les praticiens, le gouvernement et les personnes ayant des antécédents de maladie mentale. Pour encourager des personnes à défendre la cause, il faut accroître la visibilité de la cybersanté mentale et des données probantes qui la soutiennent.
  • La technologie ne connaît pas les frontières ; il doit en être de même pour la collaboration. Nous devons examiner ce qui fonctionne bien partout dans le monde et échanger de l’information à l’échelle internationale.
  • Au final, il s’agit de changer le système. Plutôt qu’un ajout à ce qui existe déjà, la cybersanté mentale est, et doit être considérée, comme un catalyseur du changement pour le système.

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