La COVID-19 amplifie la relation entre santé mentale et consommation de substances
Un nouveau sondage réalisé par Léger et commandé par la Commission de la santé mentale du Canada et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances met en lumière l’impact disproportionné des facteurs de stress liés à la COVID-19 sur les personnes qui avaient déjà des problèmes de consommation de substances ou des maladies mentales.
Le sondage mené auprès de plus de 4 000 résidents canadiens qui avaient ou qui ont des problèmes de santé mentale a montré que la consommation de substances des répondants a augmenté et est devenue plus problématique.
Principales constatations :
- Jusqu’à une personne sur deux qui avait déjà un problème de consommation de substances a déclaré ressentir des symptômes de dépression modérés à sévères depuis mars 2020.
- Jusqu’à une personne sur deux qui ressent actuellement des symptômes de problèmes de santé mentale et qui consommait déjà du cannabis a déclaré que sa consommation avait augmenté, comparativement à deux personnes sur cinq dans la population générale.
- Une personne sur trois qui consommait déjà de l’alcool a déclaré en consommer davantage, tandis qu’une personne sur cinq a affirmé avoir une consommation problématique (présentant un risque élevé).
- Les symptômes d’anxiété modérés à sévères étaient plus courants chez les répondants ayant éprouvé des problèmes de consommation de substances ou reçu un diagnostic de problème de santé mentale au cours de leur vie.
- Les facteurs de stress les plus importants pour les répondants étaient la situation financière (14 %), l’isolement social (12 %) et la santé des membres de leur famille (11 %).
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