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Rapport provisoire de l’initiative Changer les mentalités

Orientations futures

Changer les mentalités a adopté une approche novatrice afin de contrer la stigmatisation au Canada, c’est-à-dire une méthode qui permet d’atteindre des résultats et qui suscite l’attention. Changer les mentalités est dorénavant perçu comme un leader, tant ici qu’hors frontières, du fait que nous avons appris des initiatives de lutte à la stigmatisation menées à travers le monde. Nous avons commencé à reproduire des programmes et à diffuser des pratiques de premier plan que nous avons jugées efficaces. Mais beaucoup reste à faire.

« La Commission de la santé mentale du Canada est très sage dans sa façon de voir la lutte contre la stigmatisation : de petits combats en petits combats, de petites victoires en petites victoires. »

Patrick Corrigan, Ph. D. Expert de renommée mondiale sur le sujet de la stigmatisation associée à la maladie mentale

Nous avons montré, dans des proportions encore inconnues jusqu’ici, que l’éducation basée sur la communication directe est le fondement du succès des programmes de lutte contre la stigmatisation. Cette approche pose toutefois un défi : Changer les mentalités doit maintenant aider à former un réseau de conférenciers et développer des capsules vidéo et du contenu en ligne en complément des conférences en personne. Cela s’avère nécessaire si nous voulons qu’une diffusion à l’échelle nationale des programmes les plus efficaces soit une réussite.

Pour parvenir à éradiquer la stigmatisation, nous savons que le programme doit être adapté à l’auditoire cible et c’est précisément ce que nous faisons en ce qui a trait aux professionnels de la santé, aux jeunes, aux médias d’information et à la main-d’œuvre. Il reste néanmoins des segments de la population, les Autochtones et d’autres groupes minoritaires, par exemple, qui requièrent une formule davantage axée sur leurs particularités et pour qui les programmes s’adressant aux groupes cibles sont inappropriés. Il faudra y mettre le temps et les ressources nécessaires pour créer des programmes précisément à leur intention.

En outre, il y a un nombre croissant de possibilités d’œuvrer à la transformation culturelle et organisationnelle. Nous avons cerné certains programmes très efficaces ciblant les jeunes. Cela dit, leur potentiel reste limité si l’on ne peut convaincre les ministères et commissions scolaires de les instituer dans le cadre de leur volet sur la santé. Nous avons des lois qui protègent les droits des employés; pourtant, la stigmatisation fait encore et toujours des victimes au travail. Maintenant que nous disposons de normes d’application volontaire en matière de santé et de sécurité psychologiques au travail et de programmes de lutte à la stigmatisation efficaces, nous devons les faire connaître aux employeurs et encourager ces derniers à apporter les changements nécessaires pour que les milieux de travail soient exempts de stigmatisation.

Quand Changer les mentalités a vu le jour, aucune pratique ne se démarquait véritablement en ce qui a trait à la lutte à la stigmatisation dans la population en général, encore moins dans les populations minoritaires. Peu de travaux scientifiques avaient été menés pouvant nous aider à sélectionner les meilleures pratiques. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes concentrés au départ sur l’évaluation. Dorénavant, nous nous concentrerons sur la finalisation des travaux de recherche et sur la conception de modèles permettant de bonifier les programmes existants ou d’en créer de nouveaux. Parallèlement, nous continuerons à promouvoir et reproduire les programmes s’étant avérés efficaces. Nous élaborerons aussi un argumentaire en faveur des programmes de lutte à la stigmatisation pour les différents groupes cibles, cela pour illustrer les avantages économiques de ce mouvement et dans l’espoir d’encourager l’adoption élargie des programmes.

Changer les mentalités crée des modèles que l’on pourra mettre en œuvre pour atteindre d’autres segments de population. Au Canada, la stigmatisation associée à la maladie mentale continuera à se répandre dans la société si nous ne déployons pas les efforts nécessaires pour atteindre chaque strate de la population dans chaque région du pays.

Voici les buts établis par Changer les mentalités dans la suite des choses :

CONSOLIDER LA POSITION DE LA COMMISSION COMME CHEF DE FILE NATIONAL ET INTERNATIONAL DANS LA LUTTE CONTRE LA STIGMATISATION.

Des organismes d’ici et de partout dans le monde en quête de conseils sur la lutte contre la stigmatisation s’intéressent à notre démarche fondée sur des données probantes. L’intérêt que suscite Changer les mentalités ira croissant au fil des constatations de la recherche à propos des éléments fondamentaux de la programmation efficace dans ce domaine, de la conception d’outils et de l’expansion de la portée de l’initiative dans les groupes cibles. Notre but consiste à transformer la recherche en action afin de promouvoir un véritable et grand changement dans la pratique. Changer les mentalités fait connaître les constatations issues de ses activités de recherche tout en les mettant en pratique. En effet, nous transposons les connaissances acquises dans des projets, des trousses d’information, des programmes, des partenariats, entre autres. Une initiative illustrant la transformation de notre recherche en action à grande échelle verra le jour l’an prochain. En novembre 2014, des centaines d’élèves et d’enseignants du Canada se réuniront à l’occasion d’un grand colloque sur la lutte contre la stigmatisation chez les jeunes dans une ville du pays. Le rassemblement dans sa forme et son contenu s’inspire d’un programme ontarien qui, d’après notre évaluation, est efficace au plus haut point dans la lutte contre la stigmatisation chez les jeunes. Les participants, de retour dans leur localité, pourront mettre sur pied des activités visant à contrer la stigmatisation dans leur milieu, inciter à chercher de l’aide et rassembler les éléments d’un environnement plus bénéfique. En ce qui concerne les services de santé, nous continuerons à visiter les collèges et universités du Canada afin de promouvoir l’inclusion de méthodes de lutte à la stigmatisation dans les modules de formation. Nous présenterons aussi, en milieu hospitalier et auprès d’associations professionnelles, les programmes qui se sont révélés les plus efficaces

TRANSFORMER LES MILIEUX DE TRAVAIL CANADIENS EN ENVIRONNEMENTS FAVORABLES À LA SANTÉ MENTALE DES TRAVAILLEURS.

Étant donné qu’une grande partie de la vie est consacrée au travail, il faut que le lieu de travail soit propice à la santé mentale et dénué de toute stigmatisation. Les employés aux prises avec une maladie mentale ou victimes de stigmatisation de la part de collègues doivent pouvoir compter sur l’appui de leur employeur. Changer les mentalités continuera d’intervenir dans ce groupe cible en évaluant des programmes de lutte contre la stigmatisation, en reproduisant les programmes prometteurs et en soutenant d’autres initiatives entreprises par la Commission dans le but d’améliorer la santé mentale de la main-d’œuvre, que ce soit le programme Premiers soins en santé mentale Canada ou la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail.

LES AUTRES BUTS STRATÉGIQUES INCLUENT NOTAMMENT :

  • La diffusion d’un rapport provisoire sur les constatations et les pratiques prometteuses présentant les initiatives et les programmes efficaces et leur promotion dans la société,
  • Le parachèvement de l’évaluation des programmes,
  • La transposition de la recherche en plans d’action en concevant et en mettant en œuvre la mise en place progressive des programmes efficaces,
  • La reproduction des programmes efficaces chez les jeunes, les professionnels de la santé, les médias et la main-d’œuvre dans les 10 provinces (100 reprises de programme au moins).

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