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Accueil › Ressources › Analyse documentaire exploratoire de la santé mentale des étudiants de niveau postsecondaire
Dans la littérature grise et institutionnelle, un certain nombre de thèmes ressortent quant à l’amélioration de la santé mentale des étudiants de niveau postsecondaire :
1. Il faut créer un environnement sain sur le plan psychologique afin de maximiser leur capacité à atteindre leurs objectifs scolaires. Il est clairement reconnu que les établissements d’enseignement postsecondaire offrent un environnement déterminant afin de promouvoir la santé mentale et de répondre aux besoins des étudiants en la matière, lesquels deviennent de plus en plus fréquents et complexes.
2. La santé mentale des étudiants de niveau postsecondaire est généralement considérée comme un problème provincial et non pas national. Il existe un manque de cohésion à l’échelle pancanadienne et aucune norme nationale pour orienter les différents efforts en santé mentale dans les provinces et les établissements.
3. Dans les provinces, on constate un manque de coordination entre les gouvernements, les établissements, les groupes d’étudiants et les organismes communautaires de santé mentale quant aux initiatives dans ce domaine. Il est impératif de tisser des partenariats avec les services et les programmes communautaires de santé et de santé mentale en vue de promouvoir le bienêtre des étudiants et de répondre à leurs besoins en santé mentale.
4. Nous devons également élargir la définition de la santé mentale pour inclure le mésusage de substances et les approches de réduction des méfaits.
5. Les établissements d’enseignement postsecondaire doivent adopter des approches en santé mentale dans l’ensemble de leur campus, y compris l’examen et la mise à jour des politiques et structures institutionnelles, des politiques sur l’aide financière (comme le remboursement des prêts étudiants) et les mesures d’adaptation liées à la santé mentale.
6. Il faut également s’assurer que toutes les activités sont centrées sur les étudiants, en plus de créer des services adéquats pour les groupes particuliers (comme les Autochtones, les immigrants, les étudiants LGBTQ+ et les membres de groupes racialisés, etc.) et faire comprendre le rôle de la communauté dans la promotion de campus sains sur le plan psychologique.
7. Il faut également créer un plan de santé mentale complet et coordonné pour les étudiants de niveau postsecondaire qui couvre un éventail de services, allant de la prévention au traitement et incluant le counseling par les pairs ainsi que différentes options d’autogestion, comme les applications téléphoniques et en ligne accessibles 24/7. De plus, un certain nombre de rapports indiquent que des stratégies de prévention du suicide et de lutte contre celui-ci sont nécessaires. Pour ce faire, un financement adéquat et durable devrait être accordé aux initiatives sur la santé mentale des étudiants.
8. Il existe déjà un certain nombre d’outils (comme des cadres d’examen institutionnel, des cours standardisés, des bases de données, des modèles de soins, etc.) dont certains ont été rigoureusement testés et validés, mais dont l’utilisation demeure limitée. Ainsi, un plan d’échange des connaissances serait utile lorsque des outils sont créés pour favoriser leur adoption. La plupart des initiatives n’ont pas été évaluées avec rigueur.
9. Les programmes de lutte contre la stigmatisation, de sensibilisation et de formation de base en santé mentale sont nécessaires afin de favoriser l’identification précoce et d’améliorer la recherche d’aide.
10. Dans les établissements, le corps professoral et le personnel doivent être formés afin de contribuer à l’identification précoce et de bien orienter les étudiants qui éprouvent des problèmes de santé mentale pour la première fois ou depuis longtemps.
11. Finalement, la surveillance continue, l’évaluation de l’assurance de la qualité et des activités d’évaluation systématiques sont nécessaires pour s’assurer que les programmes et initiatives reposent sur des données probantes et sont efficaces. Pour ce faire, il faut obtenir des données 9 canadiennes pour surveiller les besoins en santé mentale et les comportements de recherche d’aide chez les étudiants de niveau postsecondaire.
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