Cette ressource a été publiée en 2017. Les données peuvent ne plus être à jour.
PRINCIPAUX POINTS À RETENIR
Les principes suivants ont été soulevés lors de la table ronde relativement aux futures mesures en matière de cybersanté mentale.
- Il est essentiel d’investir dans la cybersanté mentale, car il s’agit d’une façon de remédier à certains des plus graves problèmes du système canadien de soins de santé, comme les longues périodes d’attente pour obtenir les services de praticiens en santé mentale.
- Les cliniciens doivent faire partie du processus en tant que concepteurs, champions et utilisateurs des solutions de cybersanté mentale.
- Un nouveau modèle de financement est nécessaire pour soutenir la cybersanté mentale. Les modèles actuels ne sont pas conçus pour rémunérer les cliniciens qui offrent un traitement à distance aux patients à la maison et du soutien après leur congé de l’hôpital.
- La technologie existe. Le défi est de déterminer quelles solutions fonctionnent et de les déployer dans l’ensemble du système de soins de santé.
- La déployabilité est essentielle. La planification doit comprendre une feuille de route depuis l’étape du projet pilote jusqu’à la mise en œuvre complète.
- La durabilité est difficile, mais essentielle. Il est souvent plus facile de commencer à utiliser les innovations en cybersanté mentale que de les employer à long terme; cela dit, la durabilité est essentielle à leur réussite.
- Il faut régler les préoccupations liées à la protection des renseignements personnels et à la sécurité pour que la cybersanté mentale à l’échelle du système soit viable.
- Il faut élaborer des normes et des pratiques exemplaires afin d’évaluer les solutions, de cerner les meilleures pratiques et de mesurer les résultats.
- Nous devons penser aux populations vulnérables. Par exemple, il n’est peut-être pas possible de rejoindre les personnes qui vivent dans la pauvreté.
- Tous doivent œuvrer en vue d’éliminer les obstacles à la cybersanté mentale : les cliniciens, les organismes à but non lucratif, les écoles de médecine, les organismes de réglementation, ainsi que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent tous être engagés afin de faire avancer les stratégies de cybersanté mentale.