Le VecteurConversations sur la santé mentale
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Il est important de partager votre expérience, mais vous devez aussi protéger votre santé mentale.
Movember est à nos portes, cette campagne qui invite les hommes à lutter contre la stigmatisation et à surmonter la honte en partageant leur expérience de la maladie mentale. Plusieurs plateformes encouragent les hommes à être francs et honnêtes, comme le site Web Sick Not Weak de Michael Landsberg, où des contributeurs en herbe peuvent partager leur vulnérabilité au nom de la force collective.
Mais avant de mettre votre expérience par écrit ou de parler devant un groupe, les conseils suivants vous permettront de vous assurer que vous êtes prêt à passer à cette prochaine étape.
- Commençons par le commencement. Il n’y a pas d’urgence, et il n’y a pas de « bon moment » pour raconter votre histoire. Envisagez de consulter un professionnel de la santé mentale, d’obtenir du soutien auprès d’un pair, ou de parler à une personne en qui vous avez confiance pour déterminer s’il s’agit d’un bon moment pour vous exprimer. Il est important de favoriser la santé mentale, mais le fait de vous exprimer ne devrait pas vous faire reculer. Et ne culpabilisez pas si ce n’est pas le bon moment.
- Si votre histoire inclut des traumatismes passés ou des informations concernant vos proches, vous devez savoir que les autres pourraient avoir des perspectives ou des sentiments différents concernant la vie privée. Bien que votre histoire vous appartienne, il est important de tenir compte de la façon dont votre révélation pourrait affecter les gens autour de vous.
- Vous pouvez parler publiquement de votre expérience dans un petit gazouillis de 280 caractères ou dans un long article d’opinion dans un journal national. Que vous préfériez l’intimité d’un petit groupe d’amis ou l’anonymat d’une salle remplie d’étrangers, vous contrôlez quand et comment vous partagez votre expérience. Ce que vous ne pouvez pas contrôler, ce sont les réactions des gens qui vous écoutent.
- Les intervenants disent souvent qu’ils ne s’attendaient pas à ce que leur histoire entraîne des confessions d’amis et d’étrangers. Si vous êtes ouvert au partage, soyez aussi prêt à écouter.
- Si votre histoire parle d’une tentative de suicide, envisagez de consulter des experts locaux en prévention du suicide. Mais peu importe ce que vous dévoilerez, utilisez des mots affirmatifs, comme ceux présentés dans le guide pratique « Le choix des mots est important ».
- Lorsque vous partagez votre expérience, faites référence à des ressources précises en santé mentale. Quelqu’un qui entend votre message pourrait avoir besoin d’une aide supplémentaire.
- Les ressources sur les conversations sécuritaires de la Trousse d’outils pour les personnes touchées par une tentative de suicide peuvent également être appliquées plus largement à la santé mentale et à la maladie mentale. Envisagez de les utiliser et de les partager avec votre famille et vos amis.
La capacité de renforcer vos sentiments de force, de résilience et de persévérance découlant d’une histoire profondément marquante est la partie la plus importante de tout partage.
Lorsque vous êtes prêt, il n’y a rien de plus puissant.
Suzanne Westover
Une écrivaine d’Ottawa, ancienne rédactrice de discours et gestionnaire des communications à la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC). Casanière, toujours le nez dans un livre, elle prépare un excellent pain au citron (certains diraient qu’elle fait des merveilles en un seul mets) et aime regarder des films avec son époux et sa fille de 11 ans. Le temps que Suzanne a passé à la CSMC a renforcé son intérêt envers la santé mentale, et elle continue d’apprendre toute sa vie sur le sujet.
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