Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.

Accueil › Ressources › Fiche d’information : Idées reçues et mythes courants sur la santé mentale

Fiche d’information : Idées reçues et mythes courants sur la santé mentale

Qu’est-ce qui m’échappe à propos de la santé mentale?

Bien que les Canadiens abordent plus que jamais la santé mentale, les idées fausses véhiculées dans les médias et ailleurs entretiennent la stigmatisation. Heureusement, en apprenant (et en désapprenant) quelques-uns des mythes et des stéréotypes les plus courants, nous pouvons tous commencer à remplacer les attitudes stigmatisantes par des conversations positives.

La liste suivante (non exhaustive) d’idées reçues et de mythes vous invite à réfléchir à ceux que vous avez entendus et à ceux auxquels vous avez cru.

1 – La santé mentale est la même chose que la maladie mentale.

La santé mentale et la maladie mentale sont liées, mais elles sont distinctes.

La santé mentale est l’état général de bien-être psychologique et émotionnel d’une personne. Tout comme la santé physique, elle se situe sur un continuum qui s’étend de la santé à la maladie, et peut fluctuer en fonction de nombreux facteurs. Le maintien d’une bonne santé mentale est une composante essentielle du bien-être général.

La maladie mentale(parfois appelée problème de santé mentale) désigne un état diagnostiqué par un professionnel de santé qualifié. Les critères de diagnostic renferment souvent une combinaison de changements dans les émotions, l’humeur ou les comportements associés à la détresse, ou une perturbation du fonctionnement quotidien. La dépression, l’anxiété, le trouble bipolaire et la schizophrénie en sont des exemples. Chaque année au Canada, une personne sur cinq est aux prises avec une maladie mentale.

2 – Il est facile de reconnaître une personne aux prises avec une maladie mentale.

Les maladies mentales sont en grande partie invisibles, surtout lorsqu’une personne est épaulée par un fournisseur de soins de santé pour gérer ses symptômes. Même dans le cas d’une maladie mentale nouvelle ou non traitée, de nombreuses personnes parviennent à dissimuler leurs symptômes (souvent en raison de la stigmatisation, notamment l’autostigmatisation). Des cours tels que Premiers soins en santé mentale enseignent aux participants à reconnaître les signes de détérioration de la santé mentale et leur fournissent les outils nécessaires pour intervenir de manière appropriée.

3 – Les personnes ayant une maladie mentale sont souvent violentes.

Les grands titres des journaux sur les crimes violents commis par des personnes aux prises avec des maladies mentales ont contribué à entretenir le mythe selon lequel les deux sont indissociables. Il s’agit d’un domaine de recherche complexe, mais les experts s’accordent pour dire que la maladie mentale n’est pas, à elle seule, un facteur prédictif de violence. De nombreuses études montrent que les personnes vivant avec une maladie mentale sont en fait plus susceptibles d’être victimes de crimes violents.

4 – Les maladies mentales ne peuvent être traitées que par des médicaments.

Les médicaments peuvent être un outil efficace pour gérer les symptômes de certaines maladies mentales, mais ils ne constituent souvent qu’une partie d’un plan de traitement plus étoffé. Dans certains cas, une psychothérapie fondée sur des données probantes, telle que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), peut avoir des effets similaires à ceux des traitements médicamenteux[8]. Dans d’autres cas, le traitement médicamenteux peut être la meilleure solution, ne serait-ce que pour rendre les autres formes de traitement plus efficaces.

Dans les deux cas, il est essentiel de travailler avec un professionnel de la santé qualifié pour déterminer si un médicament est approprié, lequel convient le mieux à la personne et comment il s’intègre dans un plan de traitement plus vaste. Il n’y a pas de honte à utiliser des médicaments pour gérer une maladie mentale, tout comme il n’y a pas de récompense pour ceux qui s’en passent.

5 – Certaines personnes sont immunisées contre la maladie mentale.

Personne n’est à l’abri des maladies mentales, mais les facteurs de risque et de protection peuvent jouer un rôle important. Les facteurs de risque sont des éléments comme la pauvreté, les traumatismes vécus pendant l’enfance et les logements inadéquats. Les facteurs de protection comprennent notamment des liens sociaux solides, un emploi valorisant et l’activité physique. Les personnes jouissant de nombreux facteurs de protection peuvent néanmoins être aux prises avec une maladie mentale, et vice versa; toutefois, ces facteurs modifient considérablement la probabilité que cela survienne.

6 – La maladie mentale est un diagnostic qui dure toute la vie.

Hands Together

La maladie mentale se soigne. Il est possible de se rétablir et même de s’épanouir après une maladie mentale. Le rétablissement peut mener à la résolution complète d’un problème de santé mentale, comme il peut consister à accorder une attention renouvelée à la maîtrise de soi, à la résilience et au fonctionnement au quotidien. Même les personnes aux prises avec des maladies mentales telles que le trouble bipolaire, qui nécessitent généralement une prise en charge des symptômes tout au long de la vie, peuvent bénéficier d’une qualité de vie très élevée.

7 – Les personnes aux prises avec une maladie mentale ne sont pas de bons employés.

Les personnes vivant avec une maladie mentale peuvent exceller au travail, comme n’importe qui d’autre. De nombreuses maladies mentales sont épisodiques, ce qui signifie qu’un travailleur peut connaître des hauts et des bas, tout comme une personne ayant une maladie physique. Il est important que les gestionnaires restent à l’affût des signes de détérioration de la santé mentale chez tous les employés, puisque les maladies mentales peuvent toucher tout le monde. Avec un traitement, des mesures d’adaptation et un soutien appropriés, tout le monde peut tirer profit d’un emploi valorisant, autant les travailleurs aux prises avec une maladie mentale que leur employeur.

8 – Le soutien en santé mentale coûte cher.

Bien que les services de santé mentale puissent être coûteux pour les personnes qui n’ont pas d’assurance privée, il est possible d’obtenir de l’aide. Bon nombre de provinces et territoires proposent leurs propres programmes de santé mentale gratuits ou à faible coût. Des services de santé communautaires peuvent également être offerts près de chez vous. Pour les découvrir, vous pouvez contacter votre bureau local de l’ACSM ou en parler à votre fournisseur de soins de santé.

Formulaire de rétroaction

Bonjour, et merci de consulter cette ressource. Après l’avoir parcourue, il nous plairait d’en apprendre un peu plus sur vos centres d’intérêt et sur la façon dont vous avez trouvé notre site. L’information proposée correspondait-elle à ce que vous cherchiez? Les renseignements étaient-ils utiles? Nous tiendrons compte de vos commentaires pour améliorer nos services.

Acceptez-vous que l’on communique avec vous d’ici 3 à 6 mois afin d’effectuer une enquête de suivi?
Dans l’affirmative, veuillez fournir une adresse de courriel
This field is for validation purposes and should be left unchanged.

PARTAGEZ CETTE PAGE

Sur le même thème

Examinez notre Cadre d’évaluation des applications de santé mentale — un cadre national présentant des normes fondamentales qui visent à assurer la sécurité, la qualité et l’efficacité des applications de santé mentale au Canada.

Afin d’aider à accroître l’utilisation des services de cybersanté mentale, nous avons élaboré quatre modules d’apprentissage en ligne basés sur notre Trousse d’outils pour la mise en œuvre de la cybersanté mentale, en collaboration avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH).

Le Modèle de soins par paliers 2.0© est un système de soins qui se veut transformationnel dans sa façon d’organiser et de fournir des services de santé mentale et d’usage de substances fondés sur des données probantes.

La CSMC s’est associée au Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) pour faire le point sur les connaissances actuelles des liens entre la consommation d’alcool et...