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La COVID-19, la petite enfance et la santé mentale : favoriser le changement systémique et la résilience – Document d’information

Objectif
Le présent document d’information vise à fournir des conseils aux décideurs, aux planificateurs de systèmes et aux responsables politiques sur les façons de soutenir les nourrissons, les jeunes enfants et leurs familles à la lumière des besoins en santé mentale découlant de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Pour ce faire, il examine les questions de recherche suivantes :

  1. Quelles sont les répercussions de la COVID-19 sur la santé mentale des nouveaux parents et des futurs parents, des nourrissons, des jeunes enfants et de leur famille au Canada? De quelles façons ces répercussions changent-elles entre les différents groupes de population?
  2. Quels sont les facteurs de risque et de protection associés à la résilience et à la santé mentale positive pour les nouveaux parents et les futurs parents, les nourrissons, les jeunes enfants et leur famille dans le contexte de la COVID-19?
  3. Quelles mesures sont adoptées au Canada pour répondre aux besoins en santé mentale des nouveaux et futurs parents, des nourrissons, des jeunes enfants et de leurs familles? Quelles mesures devraient être amplifiées ou modifiées?
    À l’aide d’une approche axée sur la santé mentale des populations, le document d’information fournit des recommandations dans une optique de promotion et de prévention qui met fortement l’accent sur l’équité en santé et les déterminants sociaux de la santé.1,2 Étant donné que la gamme complète des politiques de protection de l’enfance dépasse la portée actuelle, les questions de maltraitance envers les enfants sont principalement examinées du point de vue de la prévention. Dans un contexte où la diversité des familles est croissante au Canada, un parent est défini comme « toute personne qui est le principal pourvoyeur de soins aux enfants, que ce soit dans le cadre d’une relation biologique ou autre » (p. 5).

Méthodologie
Nous avons effectué une analyse rapide de la documentation universitaire et littérature grise entre juillet et novembre 2020, en nous appuyant sur les résultats d’une analyse précédente sur la COVID-19 (avril 2020)4 réalisée par la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) et les travaux d’établissement de la portée menés par l’équipe de la santé mentale à la petite enfance de la CSMC.5,* Une première ébauche de nos conclusions a été distribuée à des fins de commentaires aux membres du groupe consultatif d’experts de la CSMC sur la santé mentale de la petite enfance, au Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, aux groupes de travail de la Société canadienne de pédiatrie sur la petite enfance et la santé mentale des enfants et des adolescents, aux comités de direction et de défense des intérêts de l’Académie canadienne de psychiatrie des enfants et adolescents et à l’Agence de la santé publique du Canada. La CSMC a tenu compte de tous les commentaires recueillis au moment d’élaborer le présent document d’information.

Messages clés

  • Pour réussir à soutenir la santé mentale et la résilience des jeunes enfants, il faut essentiellement assurer un financement et des ressources suffisantes, en portant une attention particulière aux ressources humaines et au maintien en poste. Les domaines d’investissement stratégique comprennent l’expansion des services de santé mentale et de l’usage de substances universellement disponibles, de grande qualité et culturellement sécuritaires, ainsi que l’éducation de la petite enfance (EPE) pour divers groupes de parents, nourrissons, jeunes enfants et familles élargies.
  • Bien qu’il y ait de nombreux facteurs de risque en jeu, citons les raisons d’être optimiste : un soutien social, émotionnel et financier accru pouvant renforcer la résilience. Fournir aux collectivités, aux familles, aux parents et aux enfants le soutien dont ils ont besoin à un niveau d’intensité adéquat peut permettre d’atténuer les répercussions de la pandémie sur la santé mentale. Ces mesures de soutien peuvent également renforcer l’autonomie des familles et contribuer à éviter que le deuil et la souffrance ne deviennent pathologiques.
  • Le stress parental peut être diminué par l’entremise d’investissements stratégiques rapides, lesquels contribuent à prévenir les effets néfastes sur le développement des enfants, la santé mentale et les familles. Les secteurs d’investissement comprennent les prestations d’emploi souples, les services de garde universels, les programmes de soutien par les pairs, les premiers soins en santé mentale (PSSM) et les interventions en littératie numérique des jeunes. Il convient de mettre davantage l’accent sur l’adaptation aux collectivités rurales et éloignées et sur l’expansion des visites à domicile, des interventions périnatales et des interventions dans les systèmes familiaux.
  • L’équité en santé, l’analyse comparative entre les sexes et les genres (ACSG+) et l’intersectionnalité devraient orienter les secteurs d’investissement stratégique et d’amélioration de l’infrastructure. Les parents de jeunes enfants ont été particulièrement stressés par les fermetures d’écoles pendant la pandémie, avec une incidence disproportionnée sur les femmes. La pandémie aggrave également les facteurs de stress pour les enfants, les parents, les familles et les collectivités qui étaient déjà désavantagés socialement avant la pandémie; notamment, les parents racisés, les Autochtones, les parents célibataires, les personnes à faible revenu et les gens vivant avec une maladie mentale ou ayant des besoins particuliers en matière de développement.

Si vous êtes pressétrouvez les faits saillants du document d’information ici.

Le 28 octobre 2021, nous avons tenu une webinaire sur la même thème. Dans un panel incluant un parent ayant un savoir expérientiel passé et présent et un pédiatre spécialisé en développement, nous partageons des constatations sur les répercussions de la pandémie sur la santé mentale des nourrissons, des enfants et des parents, et examinons les manières possibles de mettre en œuvre les recommandations formulées dans le document d’information dans les mois et les années à venir. Visionnez le webinaire.

Formulaire de rétroaction

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