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Le VecteurConversations sur la santé mentale

La CSMC accueille son nouveau président-directeur général, Michel Rodrigue

Michel Rrodrigue

Michel Rodrigue

Le changement n’est jamais facile, concède Louise Bradley, présidente-directrice générale sortante de la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC).

« Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire », a-t-elle déclaré depuis son bureau à Terre-Neuve, où elle a travaillé tout au long de la pandémie.

J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir lors de mes promenades matinales. La décision de quitter la CSMC n’a pas été prise à la légère, mais une fois qu’elle a été prise, j’ai eu l’impression de me décharger d’un grand poids. »

Mme Bradley s’est fait la championne de l’avancement de la santé mentale tout au long de sa carrière, depuis ses premiers jours en tant qu’infirmière dans une unité psychiatrique. « Les gens ont exprimé leur sympathie, laissant entendre que je n’étais pas à la hauteur pour un vrai travail d’infirmière, dit-elle en riant. Je peux maintenant y voir de l’humour, mais à l’époque, c’était difficile. »

Pendant plus d’une décennie, elle a offert son expertise en matière de prestation directe de soins et d’administration à la table de direction de la CSMC, et ces efforts ont porté leurs fruits.

« Je regarde où nous en sommes aujourd’hui, et mon cœur se remplit de fierté devant nos réalisations collectives. À vrai dire, c’est à ce moment-là que j’ai su qu’il était temps de céder ma place. Je n’ai jamais voulu laisser un travail inachevé, et grâce à un nouveau plan stratégique, à des dirigeants et à un personnel profondément dévoués, et à des partenariats exemplaires, il est temps de passer le relais à quelqu’un qui est prêt à affronter les 10 prochaines années ».

Passer le relais
Chuck Bruce, président du conseil d’administration de la CSMC, a avoué que la décision de Louise Bradley l’avait pris par surprise … au début. « Mais j’ai ensuite réfléchi à ce que cela signifie d’être PDG pendant une décennie complète. Et Louise a fait bien plus que diriger l’organisation. Elle s’est fait un devoir de s’adresser à d’innombrables publics au Canada, et dans le monde entier, pour changer les esprits et ouvrir les cœurs et les portes. Et c’est ce niveau de dévouement qui figure dans le plan stratégique envisagé par le conseil d’administration. 

Il est donc approprié que l’architecte du nouveau plan Répondre à l’appel soit la personne qui assumera le rôle de président-directeur général à compter du 24 mars. En tant que vice-président des affaires publiques et du rendement organisationnel, Michel Rodrigue a marché d’un même pas avec Mme Bradley au cours des cinq dernières années. Au cours de cette période, il a contribué à créer une culture d’innovation visionnaire qui a mené à des percées importantes comme la promotion de l’initiative de santé mentale en ligne Modèle de soins par paliers 2.0 et le rapprochement des communautés au nom de la prévention du suicide dans le cadre du programme Enraciner l’espoir.

Un regard vers l’avenir
« Lors de l’élaboration de ce nouveau plan, je ne savais pas ce que nous réservait l’avenir, mais je savais que le conseil avait une vision audacieuse et ambitieuse qui s’appuyait sur les piliers fondamentaux que Louise a intégrés à notre culture organisationnelle, a indiqué Michel. Et maintenant, alors que nous entamons la prochaine décennie, nous pouvons utiliser les connaissances que nous acquérons, année après année, et accroître nos progrès. »

Michel, comptable professionnel agréé de formation ayant une vaste expérience du leadership exécutif, croit que son plus grand atout est la curiosité. « Je suis quelqu’un qui aime apprendre, qui aime se mettre au défi et qui adore relever des défis. Je suis retourné à l’école sur le tard pour obtenir une maîtrise en administration des affaires et devenir comptable professionnel agréé, et j’ai trouvé cette expérience stimulante. Trop souvent, nous nous retranchons dans nos identités, mais je pense que nous devons constamment revoir notre façon de penser. »

Entre de bonnes mains
Mme Bradley pense que l’ouverture d’esprit de Michel lui servira fort. « Le paysage de la santé mentale évolue constamment. De nouvelles pratiques exemplaires en santé mentale émergent continuellement. Vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir une vision statique, et Michel est prêt à écouter les experts et n’a pas peur de changer de cap. »

Chuck est d’accord. « Nous avions une liste exemplaire de candidats, comme nous pouvions nous y attendre pour une organisation aussi respectée que la CSMC. Mais Michel s’est montré à la hauteur à maintes reprises au cours du processus. Non seulement il comprend la culture organisationnelle et a contribué à nous montrer la voie de la prochaine décennie, mais il a aussi le genre d’esprit interrogateur qui va de pair avec une confiance tranquille. Vous ne pouvez pas diriger cette organisation sans une volonté d’apporter un esprit d’apprentissage au travail tous les jours.

Alors que la CSMC entreprend un nouveau plan de travail avec un nouveau président-directeur général à sa tête, Mme Bradley, pour sa part, s’interroge.

« Je me demande quelles seront les prochaines grandes choses qu’accomplira l’organisation. »

Suzanne Westover

Une écrivaine d’Ottawa, ancienne rédactrice de discours et gestionnaire des communications à la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC). Casanière, toujours le nez dans un livre, elle prépare un excellent pain au citron (certains diraient qu’elle fait des merveilles en un seul mets) et aime regarder des films avec son époux et sa fille de 11 ans. Le temps que Suzanne a passé à la CSMC a renforcé son intérêt envers la santé mentale, et elle continue d’apprendre toute sa vie sur le sujet.

Les points de vue et les opinions exprimés dans cet article appartiennent uniquement à l’auteur(e) et ne représentent pas nécessairement les politiques officielles de la Commission de la santé mentale du Canada.

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