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Santé mentale et usage de substances pendant la pandémie de COVID-19 : Gros plan sur les régions et les facteurs clés

Les problèmes de santé mentale et d’usage de substances sont restés préoccupants dans toutes les provinces.

La Commission de la santé mentale du Canada et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances ont mené une série de sondages entre octobre 2020 et mars 2022 avec pour objectif de cerner le lien qui existe entre santé mentale et usage de substances.

Le rapport final examine les variations qui existent entre les populations de différentes régions sur 10 périodes de collecte de données dans l’intervalle concerné. Les résultats montrent qu’il existe un certain impact de facteurs sociodémographiques, tels que l’âge et le revenu, ainsi que des façons dont les problèmes d’usage de substances entrainent une augmentation des risques sur la santé mentale et vice versa.

Principales constatations :

  • Les problèmes de santé mentale et d’usage de substances s’étaient exacerbés au fil du temps dans toutes les provinces, à mesure que les vagues de la pandémie se multipliaient.
    • Presque 35 % des répondants ont rapporté des problèmes de santé mentale modérés à graves.
    • Dans l’ensemble des régions, environ 25 % des personnes qui consomment de l’alcool ou du cannabis ont dit en faire un usage problématique. 
  • Les taux d’accès aux services de santé mentale et d’usage de substances (que ce soit de façon virtuelle ou en personne) sont restés relativement bas dans toutes les régions.
    • Moins d’une personne sur trois actuellement aux prises avec des problèmes de santé mentale et moins d’une personne sur quatre ayant une consommation problématique de substances a eu accès aux services.
  • Les soucis financiers ont été le plus grand facteur de stress dans toutes les régions, sauf au Québec, où le facteur de stress le plus important était l’isolement social.
  • Des problèmes de santé mentale en cours et antérieurs représentaient des signes indicateurs forts de répercussions de consommation de substances et vice versa.
    • Les personnes ayant des antécédents de troubles d’usage de substances étaient 2,8 fois plus susceptibles de rapporter avoir pensé sérieusement au suicide. 
    • Les personnes qui affirment être actuellement aux prises avec des symptômes de dépression moyens à graves étaient 3,2 fois plus susceptibles de rapporter une consommation problématique d’alcool.
  • L’âge, le genre, le statut 2SLGBTQ+, le revenu, et le statut en matière d’emploi ont été les signes indicateurs les plus grands de problèmes de santé mentale et d’usage de substances.

Priorités d’action des responsables d’élaboration des politiques : accès en temps opportun à une gamme de services et de mesures de soutien, en particulier parmi les personnes les plus affectées, avec un accent sur la promotion de la résilience.

Page de ressources de la Sondage réalisé par Léger

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