Si vous êtes en état de détresse, veuillez texter MIEUX à 741741 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.
Je vais parler de choses plutôt sombres, et je vous invite à me suivre jusqu’au bout, car c’est important. J’ai eu des idées suicidaires (et j’en aurai sûrement encore étant donné le caractère cyclique des troubles bipolaires) et j’aimerais vous expliquer ce que c’est. Je n’en ai jamais parlé à personne, mais j’aimerais le faire maintenant, car c’est la journée de la sensibilisation au suicide, qui a lieu chaque année, le 10 septembre, en mémoire de toutes les personnes décédées par suicide et de celles qui ont fait des tentatives de suicide ou qui ont des idées suicidaires, ainsi que de leurs proches.
Avez-vous l’impression de devoir toujours être en train de faire quelque chose? Avez-vous du mal à vous détourner de votre liste de choses à faire et à vous détendre?
Il a fallu que je souffre d’épuisement professionnel pour comprendre qu’il y a des inconvénients à être une « personne très performante ». La recherche de l’excellence a un prix. Nous ne gagnons pas à nous occuper sans cesse.
Il y a des années, mon professeur de Civilisation romaine a entamé un cours en invitant le groupe à dresser la liste des choses romaines que nous utilisons toujours. Les étudiants ont énuméré le ciment, les routes, le calendrier julien. Il nous a invités à rétrécir notre champ de recherche. Peu importe ce que nous proposions, ce n’était jamais assez petit. Toujours plus petit.
Le mois de juillet est le mois de la fierté des personnes handicapées.
Cela me touche beaucoup, car, pour la première fois de ma vie, je suis handicapée. Après avoir contracté la COVID-19, j’ai été atteinte d’un syndrome de fatigue post-virale invalidant. Ma vie a radicalement changé, au point de devenir méconnaissable. Avant, je faisais des randonnées, je marchais et je dansais. Je sortais avec mes amis. Je voyageais. Maintenant, j’utilise un déambulateur. J’ai une vignette de stationnement pour personnes handicapées. J’ai du mal à faire des choses qui me paraissaient si simples auparavant.
Je sais de première main qu’il peut parfois être difficile de reconnaître que l’on a besoin d’aide. Il y a plusieurs années, pendant que je traversais une période tumultueuse de ma vie, j’ai mis trop de temps à demander de l’aide. Plus tard, je me suis aperçue que j’aurais dû agir plus tôt. Pourquoi est-il si difficile de demander de l’aide lorsqu’il est question de notre santé mentale? Seriez-vous surpris d’apprendre que 60 % des personnes souffrant d’un trouble mental ne cherchent pas à obtenir de l’aide?
Il m’a fallu beaucoup de temps pour dire à mes parents catholiques que j’étais lesbienne. Je me souviens qu’un Noël, je suis rentrée de l’université avec une boule dans la gorge. Le moment était venu. J’aurais préféré le leur annoncer au téléphone pour ne pas voir leur visage, pour pouvoir raccrocher et pleurer la tête enfouie dans mon oreiller.
Faites partie de la solution et joignez-vous à notre conseil consultatif, le Groupe couloir, dont le rôle est de guider la CSMC dans son travail et ses priorités. Vous pouvez avoir une incidence positive dans la vie des personnes vivant avec des maladies mentales ou des problèmes de santé mentale.
Les experts parlent de déficience fonctionnelle. Les personnes comme Sarah affirment que « votre vie telle que vous la connaissiez est finie ». Il peut sembler surprenant qu’une personne jeune et en bonne santé puisse être frappée par une maladie entraînant la perte de ses capacités, à l’instar de la COVID-19 de longue durée. Après tout, une idée fausse très répandue veut que cette maladie n’affecte que les personnes âgées ou celles qui ont des problèmes de santé sous-jacents. Or, des centaines de milliers de cas prouvent le contraire.
Il n’est pas facile de parler de santé mentale avec nos amis et nos proches, car ceux-ci ont souvent peur d’être jugés ou incompris. Cet article propose cinq conseils pour entamer une discussion avec un ou une ami(e) au sujet de sa santé mentale.