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Le VecteurConversations sur la santé mentale

La présidente-directrice générale de la CSMC s’attend à une collaboration et une incidence plus importantes au cours de la prochaine année

Louise Bradley adresse les étudiants diplômés de la cérémonie de la collation des grades de l’automne 2019 suite à la réception d’un doctorat honorifique de l’Université Mount Saint Vincent, à Halifax.

Nous sommes en 2020 depuis une semaine seulement, mais j’ai le plaisir de vous annoncer que l’année s’annonce palpitante pour la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) et nos nombreux partenaires dans l’ensemble du secteur.

Cette année sera celle où nous tirerons parti de l’immense succès de la première Norme sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail en lançant sa suite naturelle : la Norme pour les étudiants du postsecondaire.

En collaboration avec Bell Canada, la Fondation de la famille Rossy, RBC et, bien sûr, grâce aux conseils et à l’expertise du Groupe CSA (organisation canadienne de normes digne de confiance), nous offrirons à tous les campus postsecondaires du pays une base de référence pour mesurer les progrès accomplis, ainsi qu’un cadre pour améliorer les services de santé mentale offerts aux étudiants. Je crois sincèrement que cette approche modulaire à l’égard de la promotion et de la prévention est la meilleure façon d’intégrer le bien-être psychologique dans la société canadienne.

Le travail réalisé par les organisations est extrêmement important, et le développement de l’expertise dans nos collectivités au moyen de formation comme Premiers soins en santé mentale (PSSM) l’est tout autant.

Plus tôt cette année, quand on m’a demandé pourquoi les gens devraient suivre une telle formation, j’ai réalisé que, tant que la réponse à cette question ne sera pas aussi évidente qu’elle l’est pour les formations en premiers soins en santé physique, nous avons encore beaucoup de sensibilisation à faire.

J’ai donc répondu ceci : « Si quelqu’un s’étouffait au restaurant, aimeriez-vous savoir comment l’aider? Et si quelqu’un avait une crise de panique dans un ascenseur bloqué ou un wagon de métro en panne, aimeriez-vous savoir comment lui venir en aide jusqu’à l’arrivée des secours? »

Naturellement, la réponse fut un « oui » retentissant. Et cela ne m’a guère surprise, étant donné que cette année marquera un jalon important pour PSSM, soit un demi-million de personnes au Canada qui auront suivi la formation. Cet événement marquant sera souligné par une icône canadienne très spéciale, qui a offert d’être le 500 000e participant. Restez à l’affût!

Comme la CSMC a approfondi ses relations avec les provinces et les territoires en 2019 – avec des projets comme Enraciner l’espoir et la réussite de notre projet de démonstration de cybersanté mentale à Terre-Neuve-et-Labrador –, nous examinons maintenant la meilleure façon de tirer parti de ces partenariats. 

En fait, ce regain d’intérêt pour la collaboration nous a incités à nous engager dans un processus de planification stratégique afin de mieux déterminer notre place parmi de nombreux champions en santé mentale importants au Canada.

Nous croyons qu’en écoutant nos intervenants et nos employés, et qu’en évaluant nos réussites et nos échecs, nous pouvons, en tant qu’organisation, nous rajuster afin que notre travail ait une plus grande incidence et nous assurer que nous continuons de soutenir ceux qui ne seraient pas pris en compte autrement. 

Enfin, comme nous nous efforçons de donner l’exemple, c’est avec beaucoup de fierté et d’humilité que je vous annonce qu’après près de cinq années de travail avec nos partenaires autochtones, et grâce aux conseils et aux avis de généreux mentors autochtones, 2020 marquera l’officialisation par la CSMC d’une Déclaration sur la réconciliation. Plus que des mots, la Déclaration orientera nos efforts de collaboration avec les organisations autochtones cherchant à conclure un partenariat avec nous.

Compte tenu de la portée de ces nombreuses priorités, certains aspects de notre travail atteindront probablement leur fin naturelle. Par exemple, nous confierons l’administration des sommets LA TÊTE HAUTE (une initiative de lutte contre la stigmatisation chez les jeunes) à l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM). Les 300 bureaux et 5 000 employés de l’ACSM continueront de soutenir la croissance de l’initiative au niveau local.

Comme je l’ai dit lors de la conférence La santé mentale pour tous, en septembre, il est grand temps que les acteurs du secteur de la santé mentale s’unissent sous le signe de la collaboration. Après tout, « le travail accompli » compte beaucoup plus que « celui qui l’accomplit ».

Que 2020 soit l’année où l’ensemble de mesures disparates s’additionnent pour former un tout : un pays merveilleux assurant un meilleur accès aux services, redoublant d’efforts pour prévenir le suicide et offrant davantage de formation et de ressources, ainsi qu’un meilleur sentiment d’humilité culturelle.

Bonne année!
Louise Bradley

Auteur:

Louise Bradley

Les points de vue et les opinions exprimés dans cet article appartiennent uniquement à l’auteur(e) et ne représentent pas nécessairement les politiques officielles de la Commission de la santé mentale du Canada.

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