Si vous êtes en état de détresse, veuillez appeler ou texter le 988 n’importe quand. En cas d’urgence, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous à votre service d’urgence local.

L’espoir fleurit

Initiatives de prévention du suicide

L’espoir n’est pas fragile. Il est féroce.
Têtu, il se fraie un chemin à travers les fissures.

Quel est l’enjeu?

Le suicide est l’une des 10 principales causes de décès au Canada. Il est un grave problème de santé publique qui a des effets dommageables à long terme sur les personnes, les familles et les communautés.

Des données probantes ont indiqué que l’un des facteurs de risque de suicide les plus courants provient d’un diagnostic d’un problème de santé mentale ou d’une maladie mentale. Heureusement, il existe des programmes et des stratégies qui font une différence.

Que faisons-nous?

Dans le cadre de notre engagement continu de promouvoir la vie et de prévenir le suicide, nous avons développé un ensemble de ressources fondées sur des données probantes.

Un projet communautaire de prévention du suicide, Enraciner l’espoir s’appuie sur l’expertise des communautés à mettre en œuvre des interventions de prévention du suicide adaptées à leur contexte local. Grâce à ce projet, nous développons des faits probants, incluant des pratiques exemplaires ainsi que des orientations et des outils de prévention du suicide afin d’appuyer l’élaboration d’un modèle de prévention du suicide partout au pays.

Modules d’apprentissage

Un cours gratuit a été conçu dans le but de permettre aux fournisseurs de soins de santé d’acquérir des aptitudes et la confiance pour avoir des conversations sur le suicide avec leurs patients. Ce cours est reconnu dans le cadre du développement professionnel continu). Il a été élaboré par la CSMC, en partenariat avec l’Association canadienne pour la prévention du suicide (ACPS) et SoinsSantéCAN.

Guides

Développés par la CSMC, en collaboration avec ACPS, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), et un comité consultatif de personnes ayant un savoir expérientiel du suicide, ces trousses d’outils offrent un répertoire de ressources pour soutenir les personnes qui ont été affectées par le suicide.

Guides

Élaborée en collaboration avec l’Institut canadien pour la sécurité des patients, dresse un portrait général des éléments dont les travailleurs et les organisations de soins de santé doivent tenir compte lorsqu’ils utilisent des outils d’évaluation du risque suicidaire. Elle présente et décrit également un éventail d’outils disponibles.

Webinaires

Un répertoire de webinaires sur la prévention du suicide, la promotion de la vie, les interventions et les réponses communautaires face au suicide (postvention).

Fiches d’information

Développées en partenariat avec le Centre for Suicide Prevention, il s’agit de fiches d’information, au sujet du suicide et de

L’intimidation entraîne des effets néfastes sur le plan psychologique, émotionnel et comportemental. Les jeunes qui la vivent peuvent finir par croire qu’ils ne s’en sortiront jamais (Wade et Beran, 2011).

La prévention des blessures vise à réduire les préjudices et à renforcer la sécurité des personnes, des familles et des communautés. Les blessures se classent en deux catégories : intentionnelles et non intentionnelles.

Trauma-informed care (TIC) is an approach that asks: “What happened to you?” as opposed to “What is wrong with you?” (Rosenberg, 2011).

Les personnes de 65 ans et plus, particulièrement les hommes, présentent un risque élevé de suicide. La génération des baby-boomers, qui forme le plus important groupe démographique du Canada, se rapproche de la tranche d’âge des 65 ans et plus; cela signifie que le nombre de suicides chez ce groupe pourrait augmenter au cours des prochaines années (Coalition canadienne pour la santé mentale des personnes âgées [CCSMPA], 2009; Van Orden et Deming, 2017).

Les personnes LGB font face à des facteurs de stress particuliers, notamment la discrimination et le préjudice institutionnel. Des études et des enquêtes montrent que de nombreuses personnes LGB ont pensé au suicide ou tenté de se suicider, et que ces comportements antérieurs sont des indicateurs très fiables du risque futur de suicide (Suicide Prevention Resource Center [SPRC] et Rodgers, 2011).

Les répercussions de la pandémie sont plus prononcées dans les groupes marginalisés (p. ex. les Autochtones, les personnes ayant une incapacité, les groupes racialisés, les membres des communautés 2SLGBTQ+) et chez les personnes ayant un problème de santé mentale antérieur, les jeunes, les femmes, les parents d’enfants de moins de 18 ans et les personnes étant particulièrement exposées à la COVID-19 (c.-à-d. les travailleurs de première ligne et des services de santé).

Les hommes d’âge moyen (de 40 à 60 ans) sont plus nombreux à décéder par suicide que tout autre groupe, incluant les jeunes et les femmes (Statistique Canada, 2019). Bien des hommes sont conditionnés par la société à éviter de parler de leurs émotions. En conséquence, les hommes, en tant que groupe, pourraient masquer leur stress et composer avec la souffrance émotionnelle au moyen de comportements et de gestes dommageables et parfois du suicide, au lieu de demander de l’aide (Ogrodniczuk et Oliffe, 2011).

L’agriculture et l’élevage sont considérés comme deux des métiers les plus stressants, autant physiquement que mentalement. Des facteurs uniques associés au travail agricole pourraient conduire à de piètres résultats sur le plan de la santé mentale et même au suicide. Les producteurs (cultivateurs et éleveurs) du Canada sont particulièrement susceptibles de vivre des problèmes de santé mentale comme la dépression et l’anxiété et pourraient être moins résilients en raison des agents stressants qui pèsent sur eux (JonesBitton et coll., 2020). Alors qu’une large part des études sur la résilience sont axées sur les agriculteurs en particulier, certains facteurs concernent les producteurs.

Les jeunes sont confrontés à des agents stressants internes et externes considérables, notamment des changements sociaux, physiologiques et neurologiques. L’adolescence peut entraîner son lot de défis. Certaines personnes pourraient se sentir prises au piège et avoir besoin d’aide pour retrouver espoir en l’avenir. Les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont des signes précurseurs alarmants. Si une jeune personne manifeste ces signes, il est crucial de la soutenir et de la mettre en contact avec une ressource d’aide le plus rapidement possible (Bennett et coll., 2015).

Les taux de suicide sont plus élevés dans les régions rurales du Canada (Hirsch et Cukrowicz, 2014; Barry et coll., 2020). De surcroît, les personnes qui y demeurent sont en moins bonne santé, affichent une espérance de vie plus courte et sont moins susceptibles de recevoir les services répondant à leurs besoins médicaux (Eckert et coll., 2004).

Le suicide au Canada constitue une crise de santé publique qui perdure. Bien qu’il demeure l’une des principales causes de décès (et que le problème pourrait être aggravé par la COVID-19), des initiatives de santé mentale et de santé publique peuvent aider à le prévenir.

Recherche

Il s’agit d’une revue de la littérature qui vise à développer un agenda de recherche commun sur le suicide et sa prévention au Canada. Ce document fait partie d’une initiative en cours co-dirigée par la CSMC et l’ASPC.

La consommation d’opioïdes et le suicide ont plusieurs facteurs de risque en commun et les mêmes facteurs de protection, s’y attaquer peut contribuer à prévenir les suicides et à réduire les effets néfastes causés par la consommation d’opioïdes.

Résumé des données probantes sur les impacts potentiels de la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) sur la santé mentale et les taux de suicide (y compris les idées suicidaires, les tentatives de suicide et les décès par suicide), les facteurs de risque et de protection, ainsi que les occasions d’influencer les tendances au Canada.

Chaque année, environ 4500 personnes meurent par suicide au Canada. Si les données disponibles permettent d’expliquer les disparités entre les sexes et les groupes d’âge en ce qui concerne les tendances en matière de suicide, notre compréhension de l’expérience propre aux divers groupes est lacunaire. Par conséquent, notre connaissance des facteurs qui influent sur le risque de suicide et, par conséquent, sur les approches efficaces de prévention du suicide au sein des communautés africaines, caribéennes et noires (ACN) demeure limitée. La Commission de la santé mentale du Canada a mis au point la présente ressource en collaboration avec un groupe de personnes issues des communautés ACN ayant un savoir expérientiel passé et présent sur le suicide, ceci dans le but de mieux saisir le vécu de ces communautés en matière de suicide.

Ceci est un outil de conversation qui vise à aider les parents, les tuteurs et les gardiens à comprendre comment parler aux enfants qui font partie de leur cercle familial lorsqu’il se produit un suicide dans la communauté ou lorsque survient le décès par suicide d’une personne qu’ils connaissent.

Ce document d’orientation décrire les facteurs à prendre en considération pour la mise en œuvre d’une ligne de prévention du suicide à trois chiffres au Canada. En plus de présenter plusieurs contextes internationaux pertinents, il s’attarde particulièrement à la mise en œuvre d’une ligne d’écoute téléphonique à trois chiffres (988) pour la prévention du suicide et les crises de santé mentale aux États-Unis (É.-U.) ainsi qu’à l’approbation récente du numéro 113 aux Pays-Bas. Ce document est fondé sur les résultats de ce sondage, sur des entretiens informels et sur une revue de la documentation universitaire et de la littérature grise. Les considérations explorées aux présentes sont l’accessibilité et la visibilité d’un tel service; la capacité des centres de crise; la standardisation des formations et des embauches de personnel; le financement et les coûts d’exploitation; et la sélection du numéro à trois chiffres.

Messages et conversations sécurisantes

Ce guide pratique, élaboré par Le Forum des journalistes canadiens sur la violence et le traumatisme, est conçu afin d’aider les professionnels des médias à rédiger des articles plus complets et à éviter de contribuer à la stigmatisation des personnes aux prises avec une maladie mentale. Parmi les mises à jour de la troisième édition (2020), on trouve des conseils pour créer un contenu plus nuancé lorsqu’il est question de suicide.

Élaborées en partenariat avec des jeunes et avec l’équipe de recherche de renommée mondiale d’Orygen, les lignes directrices #ClavardagePrudent répondent au besoin criant d’instaurer un dialogue ouvert sur des sujets délicats et de réduire la stigmatisation, la peur et la désinformation dans les discussions virtuelles sur l’automutilation et le suicide.